

Vous vous direz, on a compris, on a déjà lu ce livre-là mille fois et bien davantage. On a entendu, réentendu la démonstration pendant des décennies, en long, en large et en travers, avec la délicatesse qui caractérise les zélateurs de la France plurielle, façon marteau pilon. La gauche ne se renouvelle pas beaucoup : nos ancêtres n’étaient pas gaulois, ils étaient étrangers. Et heureusement, sans quoi les pauvres Franco-Français chasseraient toujours le mammouth dans les vallons du Périgord.
Pourtant, on aurait tort de jeter par-dessus l’épaule ce livre testament, un double livre. Car on peut facilement supposer que l’éditeur a appelé Cohn-Bendit pour jeter une poignée de poivre dans l’évocation par Patrick Lemoine, ancien rédacteur à L’Équipe, de ces fabuleux étrangers sans qui la France ne serait rien.
Défilent ainsi une liste d’immigrés méritants dont la qualité principale est donc… leurs racines étrangères : Marie Curie, Marc Chagall, Jacques Brel, Karl Lagerfeld… Les auteurs ont oublié Mazarin. Ils ont aussi omis d’évoquer nos rois et reines, ces Français qui, après tant de mariages européens, avaient bien peu de sang… français.
Des étrangers ont donc aimé et même servi la France ? Cette révélation en peau de lapin nécessitait bien 320 pages encadrées des pensées, convictions et souvenirs foutraques de l’ex-Dany le rouge. S’il ne brille pas par la force de ses avancées conceptuelles, notre révolutionnaire embourgeoisé a le mérite de dévoiler les méandres et contradictions d’un cerveau qui a beaucoup œuvré pour le délitement du pays. Car « ce livre est une tentative, écrit-il. Il envisage que l’identité française proprement dire n’existe peut-être pas. » CQFD.
L’entreprise fait florès à gauche, entretenue notamment par le journaliste de L’Obs François Reynaert dans Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises. Il s’agit de démonter l’idée d’une identité française sur la base d’une idéologie de CM2 : les Français sont des immigrés comme les autres, et vice versa. C’est simple : si les Français n’existent pas, ceux qui prétendent le contraire sont… d’abominables racistes. Fermez le ban ! Avec cette leçon sur la nationalité pour les nuls façon Cohn-Bendit, la longue conversation sur l’identité de la France qui culmina avec Renan est close. La nationalité française n’existe pas pour les Français, elle est réservée aux immigrés.
En réalité, Cohn-Bendit montre lui-même très bien comment cet étrange regard sur la France et l’identité française est né de circonstances très particulières : « Français, c’est ce qui, d’un point de vue strictement bureaucratique, est inscrit sur la carte d’identité, écrit-il. Moi, Dany, je l’ai eue à 68 ans. C’est-à-dire sur le tard. Comment pourrais-je donc me dire français au sens où on l’entend généralement […] Pendant longtemps, je n’ai même pas été un Français "de papiers". »
Ses parents, de gauche, ont fui l’Allemagne en 1933. Aussitôt déchus de leur nationalité allemande, ils se sont retrouvés à Paris. Ils veulent partir pour les États-Unis, aussi ne déclarent-ils pas leur second fils Dany, né le 4 avril 1945 à Montauban. « Dès lors, je ne peux plus être français et me retrouve apatride comme eux », écrit-il. Son frère est français. Son père retournera en Allemagne au début des années 1950 « afin d’y retrouver son identité allemande ». L’attachement à la patrie existe donc chez les Cohn-Bendit. En 1959, Dany prend la nationalité allemande « totalement par opportunisme »… pour éviter de faire son service militaire. Dans la geste cohn-benditienne, la nationalité est un accessoire administratif opportun ou non, c’est tout. Voire une souffrance. Il a souffert d’avoir été expulsé par le pouvoir français parce qu’allemand, après 68. « Je me suis soudain trouvé replongé dans ce qu’était l’essence de mon identité d’apatride. Car de nationalité, je n’en ai toujours eu qu’une, européenne. »
Au fond, Cohn-Bendit est un grand blessé de la nationalité, un brûlé vif de l’identité, un orphelin de la patrie, un enfant du divorce entre la France et l’Allemagne. De la France, il conserve les équipes de football et le steack-frites mais s’avoue incapable du moindre élan pour ce pays qui a accueilli ses parents. Cet homme n’a pas pu ni su embrasser l’amour d’un pays et il en souffre, finalement, au point de se réfugier dans un monde virtuel. Lui se donne une nationalité qui n’existe pas. Une nationalité sans nation : il se veut européen.
Ainsi réfugié sur un Aventin construit de toutes pièces, Cohn-Bendit vomit les autres, ceux qui ne pensent pas comme lui, ceux qui s’attachent à ce tissage subtil de peuple, de langue, d’histoire et de culture qu’on appelle depuis des siècles un pays. « Une partie de l’opinion croit que se recroqueviller autour de la défense d’une prétendue identité nationale rabougrie suffira pour s’en sortir », balance-t-il. Ce n’est pas la question. L’identité nationale est forcément « prétendue » et nécessairement « rabougrie » : Cohn-Bendit continue à voir midi à sa porte. Et répète les éternels arguments éculés. Comment la France tournerait-elle sans ses immigrés, demande-t-il ? « Ce n’est pas d’un Grand Remplacement qu’il s’agit mais d’une grande évolution. » Les progrès de l’islam radical auprès des musulmans français de deuxième ou troisième génération, voire de Français de souche, ne l’effleurent pas. Et s’ils haïssent la France, c’est qu’ils ont été mal accueillis, qu’ils ont « grandi dans l’exclusion ». Mais mal accueillis par qui, cher Dany, si les Français n’existent pas ? Par les immigrés ? On n’en sort pas. Dany tourne en rond. Logiquement, tout sentiment de fierté nationale lui est « insupportable ». « L’identité de ce pays est on ne peut plus fluide », tente-t-il. En réalité, la France de Cohn-Bendit revient lorsqu’il s’agit de faire le mal, les étrangers surgissent pour faire le bien.
Il ne reste plus à Cohn-Bendit qu’à vomir sur la nation, l’attachement à son pays, sur l’existence même d’un des pays les plus anciens d’Europe. Il en veut particulièrement aux Gaulois devenus les ennemis des wokistes français. La Gaule ? « Une pure fiction géographique, politique et ethnographique de César », lance-t-il. César rejoint en enfer les révisionnistes et propagateurs de « fake news ». Vae victis ! Cohn-Bendit ose tout. Pour lui, la France « est le produit de ceux qui la peuplent ». Donc, elle n’est rien. Pour l'ancien eurodéputé vert, « elle appartient à ceux qui y vivent et y travaillent avec ou sans papiers ». Mais comment un pays qui n’existe pas peut-il appartenir aux derniers arrivants ?
Pour s’en sortir, Cohn-Bendit s’oblige à oublier. Il oublie volontairement que les familles françaises vont au cimetière chaque année déposer des fleurs sur les tombes de leurs chers défunts. Que parmi ces défunts, beaucoup ont donné leur vie pour que cette terre reste française. Il oublie les églises, les abbayes, les bibliothèques, les châteaux, les fermes, les masures à croisées de bois, construites et habitées par ces mêmes Français. Il oublie les généalogies, les us et coutumes, tout ce qui fait la France, au-delà du steack-frites, loin des travées bleues du Parlement européen. Il oublie que la grande masse des Français n’ont pas choisi, pas plus leurs ses ancêtres, de naître français.
Ce champion de l’amnésie volontaire sera-t-il puni de son vivant ? Il raconte qu’en 2020, une jeune Américaine lui explique que la grande et fameuse manifestation de 68 sur le thème « Nous sommes tous des Juifs allemands » n’était qu’une « appropriation culturelle malvenue étant donné que les participants n’étaient majoritairement pas juifs. Quelle époque vivons-nous où le séparatisme identitaire fait des ravages ? », commente Dany le rouge. Il faut lire les errances de notre révolutionnaire embourgeoisé avant qu’il ne soit définitivement débordé sur sa gauche. Et enseveli sous ses propres contradictions.
Si Cohn-Bendit savait à quel point ses affres n’intéressent pad un très grand nombre d’entre nous, si non une majorité d’entre nous, il saurait à quel point cela nous en touche l’une sans faire bouger l’autre !
Tant que l’on invitera ce mec néfaste sur les radios ou plateaux de TV, plus il se pensera indispensable.
Comment ce personnage dégueulasse peut-il toujours être invité dans certains médias ???
L’archétype du mal. A lui seul il rassemble le climat et le terrible traitement imposé à toute l’Europe. Pourquoi parler de cet être ignoble.
Dany le Rouge n’est pas dupe. Puisque à 68 ans il a certes changé de nationalité mais n’a pas fait le choix d’en profiter pour changer son nom. Comme quoi il avait très tôt pris conscience (un peu tard sans doute) qu’il était finalement largement plus « Cohn » que « Bendit »
Ce personnage odieux serait bien avisé de prendre sa retraite … et qu’on ne le voit plus …
« Pourtant, on aurait tort de jeter par-dessus l’épaule ce livre testament, un double livre » … Effectivement ce n’est pas le livre MAIS l’être qui se dit « humaniste » et qui a fait qu’incarner ce qu’est la fange des soit disant « élites politiques » …
Comment pouvez-vous « parler » de ce nocif nucléaire ? Enterrez toute parution le concernant, il ne sera jamais condamné pour toutes ses exactions contrairement au gueux qui eux n’auraient jamais pu faire un millième de ses méfaits sans « en prendre plein la gueule » …
Mais comment une rédaction de n’importe quel médiat peut elle publier de tels personnages. Encore, si l’on prend quelques élus de d’extrême gauche, tels par exemple madame Rousseau et ses concurrentes qui rivalisent dans l’absurdité sidérale, et qui finiront comme leur ancien chef noyés dans l’indifférence de ses excès comportementaux Mélenchoniste qu’ont peut les placés dans le registres d’extrême gauches radicalisés, alors ayant la position d’élus, oui on peux publier leur divagations les plus savoureuses c’est la meilleur manière de les faire disparaitre de l’horizon médiatique car soyons réaliste, les spectateurs ont quelque chose entre les deux oreilles qui conduit leurs diatribes vers le boyau de la rigolade sans enregistrement, par contrepartie ce dérivé de soixante-huitard égaré dans la poubelle médiatique ne vaut pas une flatulence de mouche.
Être Français c’est se reconnaître dans une culture et participer positivement à la vie du pays. Au fait sur ces bases, nos politiques sont t ils tous Français ? Et pourtant ils ne sont pas immigrés. Et je connais des immigrés qui ont la France chevillée au corps jusqu’au sacrifice.
« Il faut lire les errances de notre révolutionnaire embourgeoisé … « . Non, M. Baudriller, je n’en vois nullement l’utilité. Et il est encore moins utile d’y ajouter le lien pour en faire l’acquisition.
Si certains pensent encore que « l’immigration est une chance pour la France », Daniel Cohn-Bendit est la preuve vivante que c’est faux.
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Cohn-Bendit ? Ca n’est pas ce malin, ce bobo qui, aux élections européennes, se faisait élire un coup en Allemagne, un coup en France… ? En fait un personnage peu recommandable, mais qui sait faire parler de lui, voit les médias tomber à chaque fois dans le panneau.
Nous ne le retenons pas prisonnier il est donc libre de partir ou et quand il veut . Et nous français avons toujours accueilli ces étrangers qui se sont soumis à nos lois et coutumes , qui n’ont jamais imposé leur volonté et voulu reproduire le mode de vie de leur pays ici et qui ont contibué à l’essor de ce pays .Ce que le français ne veut pas ce sont ces barbares qui haïssent ce pays , qui sont source de problèmes de sécurité , qui sont incapables de gagner ne serait ce que leurs pains quotidiens t qui ne viennent que pour profiter de notre générosité .Tous ceux que nomment Cohn Bendit sont des citoyens humbles et honnêtes qui ont respecté cette terre d’accueil .
Oui c’est un type assez étrange. Le plus célèbre paumé qui erre partout … et donc maintenant pensant faire la France. Comme il est drôle, mais laquelle. Celle qui perd ou celle qui gagne ?
En 2005, lors du référendum sur la constitution européenne, voyant que le « Non » risquait de l’emporter, il dénonça sur une radio, un complot. En bon Libéral-Libertaire, il dénonçait le complot Gaullo-Communiste.
J’essuyais une assiette quand je l’ai entendu. L’assiette n’a pas survécu. Je me demandais si je n’avait pas traversé les couloirs du temps, et que j’écoutais « Radio Paris ».
Des étrangers qui ont fait la France sans nuire aux français et à la France, il y en a bien d’autres.
Savez-vous, Mesdames et Messieurs de Boulevard Voltaire que vous êtes complices de ce clown pas marrant.
En effet, si ses productions ineptes étaient passées sous silence par la presse digne d’être lue, peut-être perdrait-t-il de sa nuisance pour disparaître dans les poubelles de l’Histoire d’où il n’aurait jamais dû sortir.
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