Expulsion musclée de la fac de droit de Montpellier : des peines de prison ferme

Le verdict à été rendu sur l’affaire de l’évacuation forcée de la fac de droit de Montpellier. Plusieurs peines ont été prononcées, allant jusqu’à un an de prison ferme contre les membres du groupe ayant expulsé les étudiants de l’université.

En 2018, la fac de droit de Montpellier avait été le théâtre d’une évacuation musclée d’étudiants grévistes par un groupuscule de plusieurs hommes cagoulés. Alors que l’université montpelliéraine était occupée par des dizaines d’étudiants qui séjournaient principalement au sein de l’amphithéâtre, un « commando » composé de sept individus était intervenu assez violemment afin d’expulser les occupants qui, eux-mêmes, agissaient dans l’illégalité.

 

Jusqu'à un an de prison ferme

Face à l’émoi qu’avait suscité l’altercation, la Justice s’était saisie de l’affaire et a fini par rendre son verdict en ce vendredi 2 juillet. Les condamnations ont été multiples. L’ex-doyen de la fac, Philippe Pétel, accusé d'être à l'initiative de cette évacuation forcée, s’est vu condamné à une peine de 18 mois de prison avec sursis.

L’ancien professeur et principal membre du commando, Jean-Luc Coronel, à quant à lui écopé de six mois de prison ferme. Sa femme, accusée d’avoir recruté les autres membres du groupuscule, a été condamnée à la même peine.

Trois des autres exécutants ont été mis sous surveillance électronique par la Justice pour une durée de six mois tandis que la peine la plus lourde, un an de prison ferme, a été attribuée à Martial Roudier, fils du fondateur de la Ligue du Midi, un groupe politique identitaire.

On ignore, pour l'instant, s'ils feront appel.

Les étudiants blessés qui étaient invités à comparaître comme victimes de l’affaire se sont désistés dès le début du procès, qualifiant la justice de « partiale » et « bourgeoise ».

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