La vie est belle et lucrative, chez la famille Saccone Joly. Luxueuse comme leur villa nichée en plein cœur du riche Surrey, en Angleterre, épanouissante comme la mine réjouie de leurs quatre enfants, rigolote comme leurs six chiens maltais et alléchante comme leurs voyages familiaux aux quatre coins du monde. Un bonheur qui rapporte gros, sans doute encore plus depuis que le second de la fratrie, Edie, est « devenu fille ». Depuis des années, sur TikTok, Instagram et leurs quatre chaînes YouTube, les millions d'abonnés suivent avec avidité grossesses, disputes et fausses couches, naissances et réconciliations, amours et stories du couple d'influenceurs Anna et Jonathan Saccone Joly. À lui seul, le petit business de maman Anna pèse entre 300.000 et 400.000 dollars. On n'est pas chez les Kardashian, mais on s'en approche ! Le prix du rêve qui ne doit pas s'éteindre. À Anna et Jonathan, donc, de nourrir leur scénario nombriliste.

Fût-ce au prix d'une mise en scène, celle de la transition de leur petit garçon, Ed, 11 ans, qui, en plus de réaliser son rêve de devenir fille, donne cette touche de couleur woke à toute la famille. Sur une vidéo visionnée plus de 150.000 fois sur YouTube affichant le logo « Trans Edition », le père, Jonathan, met en scène les étapes de la transition de son fils. Un scénario qui démarre en 2019. Edouardo a 5 ans, époque à laquelle « elle nous a dit comment elle se ressentait », commente son père qui lui offre robe de princesse et premier rouge à lèvres. L'année suivante, Ed a « expérimenté les perruques (de fille) » avant d'aller pour la première fois en 2021 à l'école en jupette. En 2022, pour « vivre comme une fille », changement de prénom : Eduardo s'appelle désormais Edie. Morale de la vidéo et conseil du père : « Deviens toi-même, ne regarde jamais en arrière. »

On ne sait plus très bien à quelle espèce Eduardo appartient : objet commercial ou victime des délires woke si lucratifs ? Pourtant, en matière de transition des mineurs, l'Angleterre, encore très à la pointe il y a peu, a récemment donné un coup d'arrêt aux changements de sexe pour les mineurs. Un virage sensible depuis qu'en juillet 2022, la haute autorité de santé britannique a rendu un rapport accablant sur les procédures de changement de sexe des mineurs dans l'unique centre dédié du pays. Prises en charge trop rapides, administration de substances tels des traitements hormonaux sans aucun principe de précaution, multiplications de patients de plus en plus jeunes et démissions en série de professionnels de santé ont précipité la fermeture du Tavistock Center. Ailleurs, aussi, un retour à la prudence est de mise tandis que les regrets des détransitionneurs, ces jeunes qui regrettent d'avoir changé de sexe, se multiplient.

En France, pour l'instant, malgré les alertes de nombreux professionnels de santé et de l'Académie de médecine, rien n'est fait pour stopper cette incroyable augmentation des demandes de transition de mineurs. La pression des activistes pro-trans est extrêmement forte et les associations militantes (Grandir Trans, OUTrans, Fransgenre... parmi d'autres) incitent de très jeunes gens à changer de sexe, via les réseaux sociaux principalement. Des changements d'apparence d'abord, puis médicaux à l'aide de traitements irréversibles et dangereux avant le recours à la chirurgie définitive.

Si, depuis 2020, les pouvoirs publics cherchent à encadrer l'exploitation commerciale des « mineurs influenceurs » sur les réseaux sociaux en créant des obligations précises à respecter, comme la limitation de leur temps de travail ou la protection de leur rémunération, rien n'est en revanche prévu lorsqu'ils sont instrumentalisés comme Ed pour la promotion d'une idéologie, si dangereuse soit-elle. À seulement 11 ans, il est possible donc d'afficher ses étapes de transition sur les réseaux sociaux. Et nombreux sont les jeunes transitionneurs qui publient des photos pour montrer les cicatrices causées par leurs opérations de changement de sexe.

Et gare au parent qui tenterait de dissuader son enfant de changer de sexe ! Il est susceptible de poursuites judiciaires par la loi de janvier 2022 interdisant les « thérapies de conversion », menacé de 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende, voire de retrait d'autorité parentale par le juge pénal. Ainsi va la vie sur les réseaux sociaux et dans les familles. Une tendance lucrative pour les adultes et terrifiante pour les enfants...

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04 mai 2023 à 11:45

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16 commentaires

  1. Ces enfants vivent leur vie sous influence des modes, (trop de consultation des réseaux) en présence d’une autorité et d’une responsabilité totalement absentes chez leurs parents. Seules les lois les obligent à quelques attentions. Des parents certainement heureux puisqu’ils ne prennent pas en charge l’éducation de leurs enfants de ce fait totalement dérivants. Ces parents sont à soigner. Quant à la France, sous la macronie, elle suivra ce mouvement. Macron en est un souteneur.

  2. Et attendons-nous à voir se développer les plaintes contre l’Etat, de la part des « regrettés transitionnés », pour n’avoir rien fait pour les empêcher de céder à leurs fantasmes. Cela tombe bien ,la Justice n’est pas trop occupée, actuellement!

  3. Et bien sûr, l’Educ. Nat. qui ne recule devant aucune bêtise même la plus crasse, fonce dans le tas. Jusqu’à présent l’école était faite pour les profs (pas pour les élèves quoi qu’ils en disent!) maintenant, elle va être aussi un peu pour les minorités qui s’imaginent des maux!
    Que l’Educ. Nat se préoccupe d’apprendre à lire , écrire, parler français et compter… et ce sera déjà ça§

  4. Là, l’occident plonge dans l’ abomination, souhaitons lui un réveil brutal, cela lui fera le plus grand bien !!!!!

  5. Ces gens représentent une minorité au sein d’une minorité, c’est à dire rien mais il sont au centre des médias y compris BV comme le montre le grand nombre d’articles articles sur le sujet. Soyez gentils, oubliez les il y a tellement d’autres sujets plus intéressant que ces hurluberlus, vous finissez par obtenir l’effet inverse et faire une forme de prosélytisme.

  6. Prêt à tout pour de la notoriété lucrative, de l’argent, les parents sacrifient leurs enfants… On touche le fond de l’abomination.

  7. Même avec l’iPhone dans la main, cette technologie inventée et développée par d’autres, l’homme reste un mammifère qui marche sur deux pattes.

  8. Concernant la France c’est FAUX la loi et l’éthique médical est très clair aucune chirurgie génitale n’est possible avant 18 ans
    Concernant Travistok à cause du phénomène transgenre les vraie cas n’on plus de clinique pour être suivie sérieusement
    Bref déplorable c’est les vrais cas qui vont en pâtir malheureusement !

    1. Sauf difformité sexuelle, il n’y a pas de « vrais cas ».
      On ne mutile pas un corps sain pour soigner un esprit malade.

  9. La dissonance cognitive de gauche est dangereuse, criminelle même.
    Faire mine de s’extasier devant « la culture rap » , jouer les islamophiles « padamalgamistes » tout en envoyant son gamin à l’école en jupe, c’est au minimum de la bêtise, voir carrément de la maltraitance.
    Il faudrait rappeler à ces doux rêveurs, que même leurs quartiers, temples de l’entre-soi, ne sont pas cachés derrière des remparts infranchissables par les « chances pour la France » qu’ils semblent tant aimer (de loin).
    Aussi quand « Mylann » le petit fils de gauchistes met sa plus belle minijupe et croise Abderrahmane le réfugié économique afghan qui a tué sa première chèvre à 8 ans, il ne faut pas s’étonner que la friction culturelle fasse des étincelles.

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