Encore un Plan blanc… C’est bien la preuve qu’on vaccine « pour » l’hôpital et pas « contre » le Covid !

Bis repetita… ter repetita… quater, quinquies… duodecies repetitaAd libitum. On n’en finira pas.

La preuve : le 4 août dernier, anniversaire de ce jour où disparut l’ancienne France, le gouvernement d’Emmanuel Macron décrétait le « Plan blanc » en PACA. Je cite le communiqué de l’AFP : « Les indicateurs sanitaires s’aggravent de jour en jour dans l’ensemble de la région à un rythme inégalé et pour toutes les classes d'âge. Au 31 juillet, sur 7 jours glissants, le taux d'incidence dans la région était de 570,9 cas pour 100.000 habitants, selon les dernières données de Santé publique France. […] L'ARS a lancé un appel “à tous les professionnels de santé volontaires” de la région, étudiants, retraités, libéraux et salariés entre autres, pour qu'ils viennent soutenir des équipes soignantes à l’hôpital. L'ARS les appelle “à se faire connaître via la plateforme Renfort RH”. »

Ce mardi 7 décembre, l’ARS vient de déclencher à nouveau le fameux « Plan blanc » en PACA. Je cite l’article de Nice-Matin :

« Avec une incidence supérieure à 557 pour 100.000 habitants, selon les dernières données de Santé publique France, et un taux de positivité supérieur à 6,5 %, la dynamique épidémique impacte désormais de façon significative les organisations hospitalières du territoire […]
Dans le Var, le nombre de patients hospitalisés a augmenté de près de 30 % sur les 7 derniers jours. L'augmentation est moins forte dans les Alpes-Maritimes avec une hausse de 14 % sur la même période. »

Sans imagination aucune, je pense pouvoir écrire le communiqué du 5 avril prochain… et peut-être celui du 6 août 2022. Ad libitum, là encore.

On prend donc les mêmes et on recommence : déprogrammation des activités non urgentes (tant mieux pour votre tumeur et tant pis pour vous), appel « à tous les professionnels de santé volontaires (étudiants, retraités, libéraux, salariés…) de la région PACA pour venir en soutien des équipes soignantes à l'hôpital » (tant pis pour leurs vacances), etc. »

Et pourtant, il s’en est passé, des choses, depuis l’été dernier !

Grâce à une obligation vaccinale qui refuse de dire son nom et se planque derrière un passe sanitaire parfaitement inutile (il n’est « sanitaire » que pour les non-vaccinés testés et sans aucune garantie de santé pour les autres), ce sont désormais 76,12 % des Français qui sont « totalement vaccinés » ; parmi lesquels 10,9 millions de personnes, soit 16,25 % de la population, ont déjà reçu leur troisième dose. En attendant, évidemment, les suivantes puisqu’on a appris, ce mercredi matin, qu’Israël, pays pionnier tant vanté en ce domaine, commençait l’injection de la quatrième dose.

Il s’est aussi passé bien des choses, à l’hôpital, et ceci explique à l’évidence cela…

Par une étude du ministère de la Santé publiée en septembre dernier, on apprenait que 5.700 lits d’hôpital avaient été fermés en 2020. Olivier Véran dénonçait alors les responsables : ce sont les soignants. En gros « des feignasses » qu’on applaudissait pourtant tous les soirs à 20 heures. Absentéisme, démissions en nombre… le ministre concédait, dans Libération, « que la problématique actuelle la plus lourde », ce sont « les conditions de travail dégradées à cause des sous-effectifs ». Ses amis du Conseil scientifique faisaient alors état, quant à eux, d’« un pourcentage important de lits fermés, chiffré à environ 20 % ».

Après avoir tordu le nez, Olivier Véran annonça qu’il lançait une enquête… et reprit sa seringue.

Alors, on lui demande : et aujourd’hui, docteur, ça va mieux ? Ben, non ! On a continué à fermer des lits. Alors, on pique, on repique, on surpique, on masque les enfants, on pourrit la vie des gens et l’on déclenche des Plans blancs. Pour quoi ? Pour « sauver l’hôpital », pardi !

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

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