Au moins trois individus sont montés sur le toit de l’église Saint-Jean-Baptiste de Rayssac, à Albi. Ils y ont déployé les drapeaux algérien, tunisien et marocain. On notera évidemment le croissant islamiste sur les deux premiers. Le temps que la police, alertée par un riverain, arrive sur place, les drapeaux, comme la bande de jeunes qui les avaient déployés, avaient disparu. « Je pense que c’est surtout de la provocation idiote pour faire le buzz » analyse le père de Cassaignac, curé de la paroisse albigeoise.

« C’est la première fois qu’un tel fait se produit » nous confie le curé lassé du énième coup de téléphone de journaliste. Toutefois il a décidé de porter plainte : « je ne veux pas jeter de l’huile sur le feu, l’heure est à l’apaisement mais pas question de laisser passer une telle chose ou faire comme s’il ne s’était rien passé » martèle le prêtre.

Quoiqu’il en soit, mais les « jeunes » le savaient-ils ? Cette provocation est intervenue quelques instants avant le début de la messe dominicale. « Lorsque Génération Identitaire avait occupé le chantier de la mosquée de Poitiers, nous avions été condamnés en première instance à 40 000 euros d’amende. À votre avis, quelle va être la sanction pour ces racailles ? », s’est demandé Clément Martin, membre de l’association Génération Identitaire.

Cet acte imbécile relayé sur Twitter fait écho à la multiplication des profanations, vols et détériorations de lieux de cultes chrétiens. Ainsi, tandis que l’islamophobie fait régulièrement la une, on a tendance à passer sous silence, voire minimiser les actes antichrétiens. Une attitude souvent explicable par le silence des autorités ecclésiales soucieuses de préserver la paix sociale mais cette analyse demeure incomplète.

"On ne compte plus les incursions, les visites et autres faits inquiétants que nous voyons chaque jour dans les églises" confie un jeune vicaire de région parisienne. Ainsi, certaines églises font appel à des services de sécurité au moment des offices ou des fêtes importantes, quand ce ne sont pas des paroissiens eux-mêmes qui assurent ce service.

Le ressenti anticlérical des bons vieux bouffeurs de curé n’a plus l’apanage de la christianophobie, que ce soient des antifas ou des « jeunes », l’Église ne compte plus ses adversaires et prient pour qu’un nouveau Père Hamel ne se déclare pas.  Evidemment, le martyr dans l’église est voué au Paradis et contrairement à l’Islam il implique de donner sa vie par amour… Tout l’inverse de ceux d’en face en somme….

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11 février 2020 à 21:23

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