Ouf ! Donald Trump est reparti, non sans avoir provoqué une ultime pagaille à Orly, où l’espace aérien a été fermé pendant deux heures vendredi. Des milliers de passagers se sont retrouvés bloqués dans la salle d’embarquement du terminal ouest de l’aéroport, avec comme seule explication un message sur les écrans invoquant des "circonstances exceptionnelles". En réalité, l’avion Air Force One du président Trump a mis cinquante minutes à quitter le sol français, engendrant des perturbations en cascade pour les autres vols. L’histoire ne dit pas si ce retard du président américain était imputable à des adieux prolongés avec son hôte de l’Élysée qui, après une maman, semble avoir trouvé en Donald Trump un… nouveau papa, un père de substitution, en quelque sorte, le temps d’un défilé… Psychanalyse de comptoir, certes, mais Macron – ce fut presque indécent - n’a pas arrêté de coller à Trump à chaque occasion. Le site Sputnik note même que "Donald Trump et Emmanuel Macron ont peut-être remporté le grand prix pour la poignée de main la plus longue et la plus embarrassante jamais vue". Inséparables, vous dis-je, et, comme chante Stromae dans Papaoutai : « Maman dit que lorsqu'on cherche bien/On finit toujours par trouver/Elle dit qu'il n'est jamais très loin. »

Trêve de plaisanteries : en deux jours de visite à Paris, Donald Trump et Emmanuel Macron auront échangé quand même pas moins de cinq poignées de main appuyées devant les caméras. Mais au moment de se dire au revoir, l’échange a été plus soutenu encore : 296 secondes ! Un record chronométré par BFM-TV... Ça, c’est de l’information !

Quelle belle photo de famille ! Les couples Trump et Macron ont dîné jeudi soir, non pas à l’Élysée, mais au deuxième étage de la tour Eiffel, au restaurant gastronomique Jules-Verne. Le New York Times note que "ce repas a quelque chose d’étonnant quand on connaît l’affection de monsieur Trump pour les steaks pleins de ketchup et pour les cheeseburgers". Qu’à cela ne tienne : filet de bœuf Rossini pour tout le monde ! Le MacDo ou la rôtisserie du coin auraient sans doute été plus emblématiques en ces temps de restriction budgétaire.

Et puis deux petits tours et s’en vont, papa Trump, comme dans la chanson de Christophe Maé, est reparti : « Papa, tu as pris la route sans dire adieu/Ça fait mal de vivre sans toi, Papa, comme ça fait mal de rire sans toi. »

Papaoutai : Où t'es, où t'es, où papa, où t'es ?

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16 juillet 2017 à 0:12

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