La destruction du camp de Grande-Synthe !
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Qu'il est bon de se dire qu'en France, en 2017, dans ce pays des droits de l'homme, du progrès et de l'humanisme, il est possible pour deux communautés étrangères de se donner des coups de couteau en toute tranquillité et mettre le feu à un camp tout entier...
Oui, Grande-Synthe, fleuron des camps français, tant par son approche humaniste que par ses infrastructures en bois, brûle. Comme Rome devant Néron, les baraquements en bois qui accueillaient des migrants kurdes ont été incendiés, sans doute par les Afghans qui constituaient la partie adverse. Bien plus qu'une coutume de départ à la Attila, il s'agit d'une coutume bien plus ancienne de guerre entre peuples du Moyen-Orient. Problème qui existe depuis la nuit des temps, mais qui n'empêche pas l'État français de mettre dans un même camp deux peuples dont l'activité essentielle, durant ces 1.300 dernières années, a été la guerre.
Encore une fois, la France prouve toute l'étendue de sa bêtise. Bêtise qu'elle tente de compenser par une suicidaire générosité. Les critiques ont déjà été faites, mais pourquoi la France devrait être la chienne de garde de l'Angleterre ? Pourquoi ne pas renvoyer ces migrants que ni le rosbif ni la grenouille ne veulent ?
Par « humanité », d'après ce qu'on nous raconte. Sentiment, ma foi, fort honorable dans toute sa généralité. Quand on se penche sur le détail, par contre, la réalité est tout, sauf humaine. Des gens, parqués, dans des camps, passeurs, prostitution, proxénétisme... Et tout ça sur le territoire national ! La réponse que l'on nous sort, évidemment : il nous faut plus d'infrastructures. Comme pour l'Europe : si le camp ne fonctionne pas, c'est qu'il n'y a pas assez de camps !
La première des humanités serait de détruire ces camps, de fermer les frontières quand on ne peut plus accueillir de migrants, surtout quand ils croient trouver le paradis sur terre et qu'ils tombent sur Géraldine, de la CAF, ou Noémie, la militante altermondialiste No Border, cheveux sales et sarouel de rigueur.
Bien évidemment, 1.500 migrants vont devoir être relogés aux frais de je-ne-sais-qui-mais-sans-doute-vous-lecteur ! Le cynisme des médias nous indique que l'origine de l'incendie est une bagarre. Bon, une bagarre à l'arme blanche. Qui a débouché sur un incendie. Ça ressemble à une guerre, mais ce n'en est pas une ! À les écouter, on ne serait pas si loin de l'accident.
Ah, ça vaut le coup de ramener des problèmes millénaires étrangers dans un pays, de leur donner l'occasion de s'armer et de se résoudre dans le sang et les flammes. Ce doit être ça, le génie français : avoir une politique migratoire dans laquelle on accueille des gens qui ne veulent pas rester, que nous les parquions dans des camps avec des gens qu'ils détestent et dont nous ne tirerons aucune richesse ni aucun bénéfice, mis à part le prix de leurs destructions. Au moins, ça va faire augmenter le PIB !
Mettre la bêtise à un tel niveau, c'est rare... ou c'est français !
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