Dans Libération, 70 organisations appellent à ne pas voter pour les « extrêmes droites »

Lundi 13 mai, une tribune publiée dans Libération exhortait les Français à ne pas choisir les « extrêmes droites » lors des prochaines élections européennes. Problème : nombre des organisations signataires sont en partie financées par l’argent public.
Parmi elles, citons des syndicats comme la CGT ou la FSU, qui touchent chaque année des sommes considérables (plusieurs millions d’euros dans le cas de la CGT). À ces syndicats s’ajoutent diverses associations comme la Ligue des droits de l’homme (278.000 € en 2022 de subventions publiques), Oxfam (dont 34 % du budget venait de l’argent du contribuable, en 2023) ou encore la Cimade qui a perçu, en 2022, pas moins de 6.480.000 euros grâce aux subventions et au concours public.
Mais, au fait, qu’est-ce que ces associations appellent « les extrêmes droites » ? Bien qu’ils ne soient jamais nommés, on pense évidemment au RN et à Reconquête, à qui l’on serait tenté d’ajouter les partis souverainistes.
Dans le viseur : RN et Reconquête
Le RN caracole toujours en tête des intentions de vote, au-dessus de 30 %. Ajoutons les 6 % de Reconquête et les scores marginaux des listes « frexiteuses » et l’on arrive au constat suivant : « l’extrême droite » représente au minimum 40 % de l'électorat ! De quoi donner le vertige, sans doute, aux associations signataires. Se posent, alors, d’évidentes questions d’ordre éthique.
Si certaines associations signataires sont indépendantes de toute subvention publique et ne doivent donc rendre des comptes qu’à ceux qui les financent, en revanche, celles qui bénéficient de l’argent public, elles, ont des comptes à rendre aux Français. Or, lorsque plus de 40 % de ces Français votent « extrême droite », ces associations et autres organismes subventionnés ne devraient-ils pas avoir un minimum de décence ? Des associations qui vivent et se nourrissent de l'argent des Français et se permettent d'écrire : « Elles [les extrêmes droites] ont besoin que le malheur s’étende : elles en vivent, elles s’en nourrissent... »
Contacté par BV, Benoît Perrin, directeur général de Contribuables associés réagit : « Je trouve très gênant que des associations qui vivent en grande partie de la générosité imposée aux Français (via les subventions qu'elles touchent) puissent émettre des consignes de vote. » À ses yeux, une solution pour régler le problème serait d'« interdire les subventions aux associations politiques et favoriser encore davantage les dons aux associations. Les Français pourraient alors choisir librement la destination de leur argent durement gagné. » Bien que le parti ne soit pas spécifiquement nommé dans la tribune de Libération, Stanislas Rigault, porte-parole de Reconquête, réagit à son tour auprès de BV : « Ces associations sur-subventionnées ne représentent qu’elles-mêmes ! Quand l’État arrêtera-t-il de financer ces gens-là ? Il est coupable d’un double laxisme : idéologique et financier. »

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47 commentaires
Ils en ont du travail, avec…contre… « La drrrroite »…C’est la mouche tombée dans un bol de lait et qui essaie en vain d’en sortir.
Alors que « ceux qui nous gouvernent » prennent conscience de la nécessité de faire des économies, les subventions continuent à pleuvoir. Je ne comprend que rarement les motifs de cette distribution. Que le maire d’une commune subventionne les petits clubs de sport ou les écoles de musique me semble contribuer au « bien commun ». Au-delà, je crois nécessaire de stopper ces subventions à des syndicats ou à des nébuleuses, surtout lorsqu’elles vont contre l’intérêt commun de la France et des Français.
J’aime bien le titre de ce journal, « Libération ». Dans quelques années que seront devenues les libertés de penser, d’écrie, de croire ou ne pas croire, de circuler etc, etc? D’ailleurs, à bien y regarder, ce qui précède semblerait être déjà en marche.
Profitons pendant qu’il est encore temps.
Il est effectivement urgent de supprimer toute subvention aux organisations politiques et idéologiques !!
Ces associations reconnaissent tout de même que le malheur provoqué par les politiques infernales s’étend et bénéficie à ce qu’elles appellent l’extrême droite.
Maintenant, une interdiction amène l’envie de la braver et donc de voter dans le sens contraire de l’interdiction.
Si ces organisations ne sont pas financées par le contribuable, c’est leur droit.
Dans le cas contraire, elles sont tenues à l’obligation de réserve.
Ils peuvent publier toutes les tribunes qu’ils veulent, mon choix est fait et il est définitif ce sera Marion.
Des associations il en existe de toutes sortes, il existe même des associations de malfaiteurs
Vous regardez vers le gouvernement?
Et ce sont surtout celles-ci qui prédominent, à commencer celle qui nous gouverne !
Cet appel touche… les lecteurs de ce « journal » ( toujours de plus en plus activiste ). J’ignorai cet « appel » qui ne servira à rien de toute façon ( au contraire même ). Il y a la CGT ( qui ne se comporte plus vraiment comme un vrai syndicat ; bien qu’il soit subventionné etc ) ; bref, pas très important…
Le Français est un maso qui s’ignore. Plus on le flagelle, plus il en redemande !!
Il serait juste que ces associations rendent l’argent public qu’elles touchent en même proportion que celle des suffrages électoraux que recueilleront ces partis « d’extrême-droite ». On pourrait leur demander ce qu’elles en pensent.
Liberation est aussi bénéficiaire d argent publique. Au moins on connait les ennemis. Espérons un sursaut.
votez Marion ,c’est une question de vie ou de mort!
A court terme.
Ces illettrés pleins de haine sont toujours incapables de définir l »extrêêême droââââte ». Pour eux en réalité ils visent les patriotes et démocrates qu’ils veulent priver de ces droits de l’Homme que sont la liberté de conscience et d’expression
40% pour « l’extrême droite. Les 60% pour Macron le PS et l’extrême gauche c’est considérable. Le principe de cette UE n’est pas remis en cause, l’Euro non plus. 100% sont pour continuer vers le désastre, une UE qui est en désunion , en guerre, en ruine et qui cherche à s’agrandir au delà des limites naturelles de l’Europe important ainsi les conflits extérieurs. Un gouvernement anti démocratique d’une commission non – élue.