Contre Laurent Wauquiez, il faudra trouver autre chose que la caricature

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La caricature est souvent le seul argument que les adversaires de Laurent Wauquiez mettent en avant.

Toutes ces personnalités politiques qui jurent sur la tête de leur mère qu'ils sont de droite, et surtout depuis l'avènement de Macron, savent pertinemment que le peuple de droite ne les reconnaît pas comme tel. C'est au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'une bonne part des sympathisants de droite accordent leur confiance. 33 % d'opinions favorables parmi ces derniers, et 72 % dans son parti, ce n'est pas mal pour un début. Et puis, tout ceci est fort logique. Il a gagné les élections régionales avec un discours de conservateur assumé, et il œuvre depuis un an et demi selon ces mêmes préceptes qui l'ont porté au pouvoir. Notre inénarrable Raffarin, qui venait expliquer à Châtel-Guyon, à la veille du second tour, que Wauquiez allait perdre, ne comprend pas qu'un type aussi intelligent puisse adhérer à des idées aussi "démagogiques".

Une ligne Wauquiez se dégage d'ores et déjà, et cela à son grand dam, et à celui des Pécresse, Bertand, Riester, Solère, Bournazel, Lagarde et consorts. Elle sera bien, demain, le contre-pouvoir à la ligne Macron. Pour nos Constructifs, la soupe risque de devenir amère. Laisser entendre qu'être de droite se résume à porter les couleurs d'un libéralisme échevelé va se retourner contre eux. En effet, le maléfique Macron saura faire porter les déboires de sa politique dépourvue de la moindre humanité à Édouard Philippe, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin. C'est alors que le sens donné à l'action politique par le patron d'Auvergne-Rhône-Alpe prendra ses lettres de noblesses.

La ligne Wauquiez sera alors le recours. Cette ligne dessine déjà les contours du projet pour la France en 2022. Il s'agit de préserver notre identité nationale et ne pas se dissoudre dans un communautarisme qui nous confine à la dhimmitude volontaire (une crèche dans le hall de la région montre que la réalité est en accord avec le discours).

Il est aussi question de mettre en place un protectionnisme d'État, pour faire en sorte que la liberté des pays concurrents à notre économie s'arrête là où commence la survie de nos entreprises (aider le groupe PSA à relocaliser à Dompierre-sur-Besbre est encore une preuve que l'action du président Wauquiez ne trahit pas ses engagements).

Il est aussi question de mettre la valeur travail à l'honneur. Il est préférable d'apprendre à pêcher plutôt que de donner le poisson (l'action pour la formation de la région Auvergne-Rhône-Alpes est une nouvelle fois "raccord" avec le discours de campagne, et un grand projet est en cours).

La défense de la culture, de la ruralité et de l'agriculture (l'ascension du mont Mézinc en compagnie du maire agriculteur des Estables est un symbole fort de cet attachement à notre monde rural) s'inscrivent dans la ligne Wauquiez. Les problèmes de sécurité sont aussi au cœur des préoccupations. La nouvelle économie n'est pas en reste, et l'action de l'ancien maire du Puy-en-Velay, en matière informatique, n'est plus à démontrer.

Mettre un frein à la dépense publique par la réduction des frais de fonctionnement est encore à mettre à l'actif du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes (130 millions d'euros d'économie sur les dépenses en 2016). Et alléger les charges des entreprises est une priorité.

Sa vision pour notre pays est empreinte de rigueur et d'humanisme, soucieuse de la survie de notre civilisation, respectueuse de la famille, consciente que l'effort collectif pour redresser notre pays doit être justement réparti. Connaissant l'homme, et ayant eu la chance d'être invité pour ses vœux à la population du Puy, en 2016, j'ai vu, dans un gymnase comble, un édile proche de ses concitoyens, ayant du temps d'écoute à leur consacrer. Il n'avait rien du maire "courant d'air" que certains aiment à décrire. J'ai pu observer qu'une grande place était réservée au monde du handicap, et que chaque catégorie de la population était dignement représentée.

Laurent Wauquiez a l'énergie et la force de retirer Excalibur de son rocher, pour prendre la tête du royaume des droites, et plus si affinités. Que ses opposants sortent de la caricature en brandissant la ligne Buisson, la ligne identitaire, la ligne droite dure, pour dénaturer son projet !

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