Dans les clubs de sport, Merah plus idolâtré que Zidane ?

Un internaute s'est offusqué, sur Facebook, que des groupes de pèlerins arrivés de Chartres chantent à tue-tête des chants religieux sur les quais du métro, et de partager son émoi avec une vidéo qui, heureusement, a fait un heureux buzz avec ses commentaires du style "Enfin la jeunesse de France se réveille", "Pour une fois où l'islam ne nous envahit pas", etc.

Vous allez me dire que cela n'a rien à voir avec notre sujet. Eh bien, si. Car il serait temps que des chrétiens se "radicalisent" à leur tour pour faire face à la guerre que nous livrent les islamistes radicaux. Une guerre qui trouve un terreau fertile dans les associations et clubs sportifs où la charia n'est plus très loin.

 Le Figaro vient de publier une enquête détaillée et très argumentée sur la radicalisation dans le sport. Visible quand quelques joueurs nous imposent une prière sur la pelouse des stades, invisible lorsque, sournoisement, nos enfants, musulmans ou non, sont endoctrinés selon la loi dictée il y a quatorze siècles par leur prophète.

Ce sont les vestiaires où il est interdit de se montrer nu sous peine de renvoi ou de violences physiques. Ce sont des vestiaires transformés en salles de prière. La mixité interdite dans les équipes. Plus de boissons alcooliques, des sandwiches halal, etc. Ce phénomène se… radicalise à tel point que la région Île-de-France vient d’instaurer une formation à la détection des jeunes en danger d'islamisation.

Tout a commencé par la publication, fin 2015, d'une note confidentielle du SCRT (Service central du renseignement territorial) intitulé "Le sport, vecteur de communautarisme, voire de radicalisme". En somme, nos clubs sportifs seraient devenus aussi dangereux que nos prisons. Or, quel lieu pourrait-il être le plus favorable au formatage d'un futur djihadiste où son corps et son âme pourraient être transformés en bâton de dynamite ?

Le Figaro rappelle que les fichés S, dont le Front national est le seul parti à réclamer leur éloignement ou enfermement, ne peuvent pas être évincés d'un emploi d'éducateur sportif. Cette mesure serait illégale. Et lorsque nous apprenons qu'il suffit d'une centaine de jours pour radicaliser un jeune, on ne peut que craindre que les mesures actuelles n'aient plus aucune actualité. Si le nouveau gouvernement ne légifère pas pour encadrer nos jeunes sportifs, rien ne pourra arrêter les nombreuses dérives qui conduisent des éducateurs, des entraîneurs ou des joueurs islamisés à faire croire à leurs jeunes qu'il n'existe qu'une seule issue à leur vie : se sacrifier au nom d'Allah et gagner le bonheur d'un paradis promis par Dieu en tuant le maximum de mécréants.

Les effectifs des adhérents de confession musulmane croissent d'une manière exponentielle. Là où ils sont majoritaires, la charia n'est pas loin pour imposer sa discipline sur les terrains de sport. Le salafisme domine dans de nombreuses associations et touche aussi bien les jeunes musulmans que les autres. Médéric Chapitaux, un ancien gendarme cité par Le Figaro, se veut alarmant lorsqu'il dit : "on a vu que, sur les derniers attentats majeurs que l'on a eus en France, tous les terroristes étaient passés par un club de sport.". 

Pour lutter contre ce phénomène qui ne fait qu'empirer, la formation envisagée par la région préconise de former aux "valeurs républicaines" (euh…) tous ceux qui travaillent dans ces clubs. Il faut leur apprendre à dénoncer aux autorités les cas extrêmes et éduquer les jeunes sportifs pour leur offrir une autre alternative que le Coran. Il est urgent d'interdire prières et particularités musulmanes, comme le halal, dans toutes les disciplines. Et de veiller à ce que les jeunes n’idolâtrent pas Merah mais plutôt Zidane.

Floris de Bonneville
Floris de Bonneville
Journaliste - Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma

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