Castex et l’appel désespéré à l’honneur pour imposer les ordres sanitaires
Le Premier ministre Jean Castex en a appelé, ce 14 janvier, « à l’honneur » des Français et des étrangers pour qu’ils se conforment sagement aux derniers diktats politico-sanitaires, en particulier à celui de s’isoler durant sept jours au retour d’un déplacement en dehors de l’espace Schengen. On peut se demander sur quoi repose cet appel désespéré à « l’honneur » à notre époque qui a remplacé en vain toute forme de morale individuelle transcendante par de vulgaires lois républicaines dominantes.
Le test d’obéissance du peuple à des ordres contradictoires s’était déjà révélé positif avec l’instauration de déclarations de sortie, largement contournées. Cette mesure stupide et inefficace n’a bénéficié qu’aux laborantins politiques du contrôle social et à l’industrie du papier et des cartouches d’encre, pour imprimer les fameuses « attestations dérogatoires de déplacement » disponibles en ligne.
Le plan national de coercition désormais en vigueur impose de nouvelles entraves à la liberté individuelle, offre de nouveaux prétextes pour échapper au travail (dans un pays champion de l’absentéisme) et distribue, avec une largesse inconséquente, des « aides » financières aux entreprises et aux particuliers, qui ont besoin avant tout de travailler. Or, on sait que la manne providentielle de ces « fonds de solidarité » ne vient pas de l’argent réel du secteur privé productif, à l’arrêt forcé, mais de l’argent fictif d’une gigantesque bulle de dette publique envers des organisations internationales qui met à genoux le peuple français devant le mondialisme financier. Car il faudra bien la rembourser un jour, sous forme de compensations et d’abandons supplémentaires de souveraineté nationale.
Ainsi, à partir de ce 16 janvier, des restrictions supplémentaires seront imposées aux visiteurs. Étant donné la passoire migratoire qu’est l’Europe, on peut douter de l’efficacité d’une telle mesure. D’autant plus que les faux tests se multiplient comme les pains au bord du lac de Tibériade : négatifs pour qui ne veut pas s’encombrer de démarches coûteuses, positifs pour qui veut échapper à une obligation (de travail, de déplacement) ou bénéficier d’aides indues.
Cette pandémie tue environ 1 % des personnes contaminées qui présentent un terrain favorable. Car « le microbe n’est rien, le terrain est tout », avait postulé Antoine Béchamp (1816-1908), médecin, chimiste et pharmacien. Dans les faits, selon l’état de santé d’un individu (son « terrain »), le Covid-19 tue, indispose ou épargne le porteur. Cette loi naturelle nous incite à renforcer nos défenses immunitaires par l’entretien de notre état de santé général, de notre condition physique et mentale et d’une saine hygiène de vie - plutôt que de nous épuiser par des mesures malsaines de confinement. On pense aux effets de la malbouffe aux États-Unis. Or, nos autorités d’une nouvelle « science alternative » prétendent nous interdire cette attitude préventive.
Transposant cette loi biologique dans le rapport entre gouvernants et gouvernés, il est primordial que nous reprenions au plus vite la maîtrise de nos vies (assainir notre « terrain » personnel) et le contrôle de nos gouvernants. Or, ces nouvelles mesures en appellent au comportement honorable des individus, signant un nouvel aveu pathétique d’impuissance dans une société totalement démoralisée. L’adage de Jean-François Colosimo dans Aveuglements. Religions, guerres, civilisations se confirme : « La déflation morale entraîne une inflation légale, qui se termine en domination pénale. »
On peut aussi se demander ce que craignent les vaccinés anti-Covid-19 d’un contact avec les non-vaccinés qui veulent exercer leur liberté sans contribuer au profit pharmaceutique et politique. L’argument fallacieux de la pseudo-gratuité ne vaut que pour ceux qui ne veulent pas savoir d’où vient l’argent de l’État.
Ainsi, le peuple français est appelé à l’honneur de résister à toutes formes d’oppression et de défendre sa liberté. En retour, il a le droit légitime de rappeler ses dirigeants à leur devoir d’honneur de servir l’intérêt général et de défendre les valeurs profondes, d’essence chrétienne, de leur nation à qui ils doivent tout. Un retour à la juste morale et à la vertu individuelle s’impose.
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