Avant vos achats de Noël, n’oubliez pas la « Charte » du gouvernement « pour une représentation mixte des jouets »

père Noël

Pour la troisième année consécutive, le gouvernement persiste et signe la « Charte pour une représentation mixte des jouets », ce lundi 29 novembre.

La marotte de nos ministres Agnès Pannier-Runacher, ministre délégué chargé de l’Industrie, Élisabeth Moreno, ministre délégué chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, et Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, s’illustre par sa pédagogie « inclusive ». Dans le cadre de cette troisième édition, l’accent est mis sur le domaine scientifique, pour les jouets comme pour les métiers. Le ministre chargé de l’Industrie veut rendre les emplois scientifiques et techniques plus « attractifs » et « désirables » aux yeux des futurs adultes encore innocents.

La grande cause du quinquennat Macron est l’égalité entre les femmes et les hommes, et Noël approche avec son lot d’incertitudes : le père Noël va s’illustrer par son absence dans certains foyers français, faute de moyens. L’arrivée du variant Omicron, la multiplication des contraintes sanitaires inquiètent naturellement les consommateurs avant les fêtes de fin d’année. Mais le gouvernement a pour objectif de « lutter contre les stéréotypes de genres, dès le plus jeune âge, notamment par le biais des jouets ».

Depuis 2019, et la création de cette charte, le gouvernement se félicite de l’avancée sur ce sujet. La réalisation d’un guide pratique pour les vendeurs, la sensibilisation sur les réseaux sociaux et la mise en œuvre de bilans annuels favorisent et accélèrent ces progrès que la civilisation attendait. Après qu’un document de la Commission européenne invite les pays membres à ne plus employer le mot « Noël », toujours par souci d’inclusivité, voilà un gouvernement prompt à modifier nos codes ludiques préétablis depuis des années. Chers enfants, il est donc préférable pour vous, si vous êtes un garçon, de jouer à la poupée, de cuisiner et de vous vêtir de rose. Votre sœur, elle, est priée de jouer aux petites voitures, de regarder un match de foot et de porter un maillot bleu.

Il y a baleine sous caillou, l’idéologie camouflée derrière ces artifices peine à se cacher. L’obsession du genre bat son plein. Les parents souhaitant donner légitimement et avec naïveté un garage à voitures à leur fils se verront conseillés par un vendeur wokisé de privilégier la dînette. Les grands-parents s’apprêtant à offrir cette même dînette à leur petite-fille devront s’accommoder du même garage à voitures, plus approprié aux mœurs et coutumes actuelles. Car la charte entend « privilégier l’achat de produits non genrés ». Employant la technique de la marteau-thérapie pour convaincre les masses, l’égalité entre les hommes et les femmes progresse. Joie au gouvernement ! Les familles, elles, ne se posent pas la question de savoir quelle est la couleur du jouet pour leurs enfants mais plutôt celle du prix.

Un jour, le père Noël deviendra une femme, chacun sera invité à le surnommer iel, sous prétexte d’inclusion et pour ne pas froisser les convictions des uns et des autres. Dans sa hotte, des tracteurs en plastique pour les filles et des robes de princesse pour les garçons. Le progressisme dans toute sa splendeur modifie nos repères, endoctrine dès le plus jeune âge nos enfants. Heureusement pour Mme Agnès Pannier-Runacher, le ridicule ne tue pas. Ce serait un carnage au gouvernement.

Valentin Chery
Valentin Chery
Etudiant à l'Institut libre de Journalisme

Pour ne rien rater

Revivez le Grand oral des candidats de droite

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois