Après la fin des étiquettes, 2020, année de l’union ?

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À l’aube d’une nouvelle année, les vœux sont pléthore. Malheureusement, il en va de la politique comme des autres sujets : bon nombre de souhaits restent au stade de vœux pieux, se heurtant aux « digues » érigées par la bien-pensance.

Or, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, qui a eu pour conséquence majeure (outre la déliquescence de notre pouvoir d’achat, de nos acquis sociaux, etc.) l’explosion des partis traditionnels, une recomposition est en route. Certes, des partis comme le LR cherchent leur survie dans des alliances contre-nature avec LREM, de même que les lambeaux du PS avec les Verts.

Utopie ! Car les électeurs sont passés à autre chose. Fini le vote sur une étiquette, fini les consignes de vote : les Français ne sont plus dupes. Les temps sont trop durs pour faire confiance à un quelconque politicien qui mettrait en avant, pour être élu, la seule notion de droite ou de gauche. La priorité des Français : leur portefeuille ! Leurs prochains votes nationaux iront à ceux qui auront la capacité de préserver leur pouvoir d’achat (en activité ou en retraite). Mais, me direz-vous, au-delà de ces belles paroles, où sont les actes ?

Si, au cours de l’année 2019, une certaine recomposition a commencé à voir le jour, laissant entrevoir la fin du clivage gauche-droite au profit de deux camps, les mondialistes et les euro-réalistes, il reste beaucoup à faire.

La réussite ne passera que par l’union des forces vives de la France, débarrassées du carcan idéologique des « digues ». Si ces dernières ont commencé à se fissurer, avec des tentatives comme l’union des droites (initiative n’ayant pas eu les résultats escomptés car restant dans la logique gauche-droite), elles résistent encore.

Et si la solution venait des élections municipales ?

En effet, nous constatons actuellement une volonté générale, non seulement de faire abstraction des étiquettes (comme LREM qui n’affiche pas la couleur), mais de rassembler des personnes aux profils politiques différents, voire opposés, dans le cadre de listes « d’intérêt communal ». La base, plus près des réalités du terrain, tente de forcer la main aux instances nationales. On ne peut que mettre en garde ces dirigeants contre une surdité sélective qui, non seulement irait à l’encontre de l’intérêt de la France, mais également des leurs.

On ne peut également, sans endosser la responsabilité d’une éventuelle réélection d’Emmanuel Macron, ne pas se servir des prochaines municipales pour ouvrir la voie à une reconquête du pouvoir par les Français.

Faisons en sorte que l’année 2020 soit l’année de l’union !

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