Une perquisition menée au sein de l’IHU de Marseille

Ce mercredi 31 mai, une perquisition des gendarmes a été réalisée à l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille afin de saisir des documents liés à des « essais cliniques sauvages », relatent BFM Marseille Provence et La Provence.

Une « prescription illégale d’hydroxychloroquine » ?

Cette perquisition fait suite aux conclusions de l’enquête de l’IGAS sur les pratiques de l’IHU, et en particulier « la prescription illégale de l’hydroxychloroquine ». Selon BFM Marseille Provence, les services de l'institut « collaborent pleinement avec les enquêteurs ».

Une perquisition qui intervient après la publication, dans Le Monde du 28 mai, d'une tribune signée par de nombreux médecins pour dénoncer « l'administration d'hydroxychloroquine à 30.000 patients de l'IHU lorsque Didier Raoult en était le directeur », accusée d'être un « essai thérapeutique sauvage ». Selon les conclusions de l'étude menée par l'IHU de Marseille, cette molécule « prescrite précocement ou tardivement protège en partie des décès liés au Covid-19 ».

« Il n’y a jamais eu d’essais thérapeutiques », affirme Didier Raoult

Une accusation qui a fait vivement réagir le professeur Didier Raoult, dénonçant sur France Info « une tribune d’imbéciles ». Il assure qu’« il n’y a jamais eu d’essais thérapeutiques » mais seulement une « étude observationnelle ».

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