[Tribune] Pour les criminels, le racisme imaginaire devient une circonstance atténuante au viol
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C’est une affaire qui retourne l’estomac. Encore une. Ce samedi 16 décembre, une femme handicapée rentrait chez elle dans le XVIIIe arrondissement de Paris, dans le quartier Blanche. Cette femme de 68 ans est handicapée, victime d’un syndrome qui réduit sa mobilité et ses capacités au quotidien.
Alors, quand un homme de 28 ans la prend pour cible dans la rue, elle est condamnée d’avance. En entrant chez elle, la victime est poussée vers l’intérieur et son agresseur s’enferme avec elle. Rapidement, il la violente, il exige un rapport sexuel et compte bien l’obtenir. La victime a toutes les peines du monde à se débattre mais parvient, malgré tout, à attraper son téléphone. Durant le viol, elle appelle sa fille… qui malheureusement ne répond pas.
Un message sur le répondeur
Mais elle laisse néanmoins un message sur le répondeur, que sa fille entend quelques minutes plus tard. Ce message – absolument insoutenable car il enregistre le viol en direct - constituera une preuve accablante au moment du procès. On y entend notamment la victime supplier son agresseur de « ne pas la violer ».
(2/3). La victime est parvenue à envoyer un message vocal à sa fille où elle supplie son agresseur de «ne pas la violer».
Sa fille a prévenu une voisine qui a mis en fuite l’individu.
Un suspect interpellé par la PJ : Mohammad D., SDF de 28 ans, de nationalité française.
— Guillaume Poingt (@guillaumepoingt) December 18, 2023
Grâce à ce message, la fille de la victime appelle immédiatement une voisine de sa mère… qui met fin au viol. C’est une chance que la voisine ait bien été chez elle !
« Je suis victime de racisme ! »
La police débarque immédiatement et, pendant la prise en charge de la victime par les pompiers, interroge celle-ci. Malgré son handicap et le choc, elle parvient à donner une description précise de l’agresseur. C’est munie de cette description qu’une patrouille de police circule dans le quartier de Pigalle tout le reste de la matinée. Puis, aux alentours de 12h30, un homme est repéré dans la rue. Il correspond trait pour trait à la description que possède la patrouille de police.
La police arrête l’homme, un géant de près de 2 mètres… Arrivé au poste, son identité est relevée. Il s’appelle Mohammad, c’est un SDF possédant la nationalité française. Il nie d’abord en bloc. Non, la police se trompe sur la personne. Mais, avant même de faire reconnaître l’auteur par la victime, les policiers ont entendu l’enregistrement. Ils reconnaissent bien sa voix et savent qu’ils ont affaire au coupable. La police confronte donc le suspect à l’enregistrement. Là, impossible de nier, c’est bien sa voix. Alors le suspect, sur qui l’étau se resserre sérieusement, trouve une excuse toute droit sortie d’un esprit malade : oui, c’est bien sa voix, mais c’est un piège. On veut faire croire qu’il a violé cette femme alors que c’est elle qui lui a proposé une relation sexuelle et qu’elle l’a enregistré pour l’accuser de viol. Tout cela motivé par… le racisme !
Le racisme est-il un crime plus grave que le viol ?
Qu’un suspect brode un moyen de défense délirant et abracadabrantesque n’est pas nouveau. Dans quel monde une femme de 68 ans, handicapée, aurait-elle envie de piéger un SDF par haine raciale, de surcroît en se faisant violer ? Mais un élément doit retenir notre attention : le fait que le « racisme » soit invoqué comme moyen de défense. En effet, les criminels ont bien compris que le racisme (qui est légitimement répréhensible pénalement) est devenu si démesurément infamant et grave dans la hiérarchie des crimes qu’en être victime serait une circonstance atténuante du viol. Voire une circonstance exonératrice de responsabilité pénale, pourquoi pas ?
Les promoteurs de l’antiracisme ont-ils imaginé que donner un poids si déconnecté à cette accusation de racisme ne ferait qu’amoindrir les réels actes racistes ? À moins que leur objectif ne soit pas de combattre le racisme, mais d’en vivre… En tout cas, l’effet reste : de moins en moins de Français prêteront attention aux accusations de « racisme ».
Pierre-Marie Sève
Directeur de l'Institut pour la Justice
22 commentaires
C’est la France de 2023 et cela ne va pas s’arranger sans fermeté dans tous les domaines, je sais, je suis un rêveur. Mais qui sait, je chantonne souvent la Marsellaise « aux armes citoyens… »
Qu’en pensent Patrick Cohen, France Inter, et LFI ?
Vous savez ce que je leur dis, au « féministes » ?
Quel commentaire publiable puis-je mettre sur cette info ? Eh bien le silence ! Pas celui de l’indifférence bien sûr, mais celui diamétralement opposé, de la révolte, de la colère, du besoin hurlant de justice (dans le sens de justicier) avec toutes ses composantes extrêmes et légitimement compréhensibles. Bref, mêmes les 2 mètres d’abjection de cet individu ne suffiraient pas à l’empêcher définitivement de recommencer.
Mais mon cher, gardez le silence, qui est votre mode de révolte, en effet. Mais adhérez à l’Institut pour la Justice, dont le Directeur est l’auteur de cet article, et qui œuvre depuis sa création en 2008 pour une réforme de la Justice, et surtout en faveur des victimes, l’oubliée des prétoires.
C’est un business, et ceux qui en vivent ne pensent pas à leurs femmes, filles, mères, grand-mère et voire – pour certains – arrière grand-mère.
La peine mort serait la bien venue. Dans un tel cas, jugement prononcé, plus rien n’obligerait la société française à subvenir aux besoins financiers considérables nécessités par une incarcération à vie. La suppression du monstre dès son jugement rapide serait la meilleur chose. Dans certains cas on peut discuter mais dans un tel cas, après jugement il n’y a plus à discuter
« subvenir aux besoins financiers considérables nécessités par une incarcération à vie. » A vie? C’est de l’humour?
…non non, c’était d’une incinération à vie qu’il s’agissait…
Qu’en pense les « féministes » de Paris et les « élues femmes » de cette ville qui est devenue un « No Man Land » où le film « Orange mécanique » est tellement réel depuis bien longtemps ? …
Le racisme est bien revenu, avec même une apparence d’approbation des Pouvoirs publics. En l’occurrence, le racisme anti-blanc. Je n’aurais jamais cru voir ça en France aujourd’hui, car le peuple français est foncièrement anti-raciste.
Un Guantanamo! Et vite ! Sinon les français justes et courageux risquent de se fâcher .
Allons, il sera condamné à un rappel à la loi, et le juge d’application des peines va l’en exempter.
Rappel à la loi, certainement, mais « avec sursis » !
Nous les femmes désormais nous avons peur tout le temps …
Racisme …cri lancée dès 1981 et fourvoyé a de très nombreuses reprises , mais TOUJOURS dans un seul sens …
Au moins, l’avocat de ce violeur ne pourra pas invoquer un trouble psychiatrique au moment des faits. Constatons cependant que ces individus ne sont pas à un mensonge près et qu’ils ont bien compris les failles de notre système judiciaire. Merci à Boulevard-Voltaire de nous informer de cette nouvelle agression car, ne comptons pas sur nos féministes de comptoir pour demander justice à cette sexagénaire.
Par principe, le mensonge caractérisé devant un tribunal devrait doubler les peines appliquées.
Refusé à Thomas de Crépol sous prétexte que le racisme anti blancs ne peut pas éxister parions qu’il se trouvera là des oreilles attentives qui s’en serviront pour minimiser le délit . Les français n’étaient pas racistes , l’histoire le prouve , les français sont devenus » racistes » envers certaines populations et la question que devraient se poser ces élus , ces juges , ces avocats et certaines associations c’est pourquoi .
« … des oreilles attentives qui s’en serviront pour minimiser le délit. » Le viol est un crime.
Ignoble ! À vomir ! Pauvre femme que n’ont préservé ni l’âge ni le handicap . Quelle femme peut se sentir à l abri aujourd’hui quand on viole des femmes de tous âges ? Le point commun de ces femmes , qu’elles s’appellent claire ou Simone , c’est qu’elles sont blanches et qu’elles sont voilées par des hommes « racisés » Alors oui , il s’agit de racisme . Dé racisme anti blanc. N’en dit n’aide à la gauche et aux féministes .