Toilettes transgenres dans les écoles de la Commission européenne : l’Europe sera LGBT ou ne sera pas
L’Europe s’enlise dans l’imbroglio des vaccins, elle est criblée de dettes et est encore à moitié confinée, mais rassurez-vous, l’École européenne de Bruxelles aura bientôt des toilettes transgenres !
Voilà ce qu’a communiqué la direction de l’école aux parents d’élèves, en ajoutant « que nous explorent (sic) des options pour en rendre plus disponibles (re-sic) à l’avenir ». Le tout en coopération ouverte avec ILGA (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association), le plus important lobby LGBT (j’écorche la moitié de l’acronyme, je n’arrive plus à suivre) en Europe, et l’un des plus fanatiques.
Pour rappel : l’École européenne est l’établissement scolaire créé spécialement pour les enfants de fonctionnaires européens qui forment l’écrasante majorité des élèves. Pourquoi ne fréquentent-ils pas les écoles belges ? Ils le peuvent, mais cette école leur permet de suivre la scolarité du pays d’origine de leurs parents et, donc, de maintenir les liens culturels avec celui-ci. Pourquoi pas, sauf qu’à la longue, ces établissements sont devenus des monuments de l’entre-soi et les parfaits contre-exemples de la mixité sociale que l’Union européenne s’égosille à vanter et à promouvoir à travers le « vivre ensemble » et la « diversité ».
Paradoxal, voire franchement hypocrite ? Pour les attardés qui ont toujours un train de retard sur le progrès, peut-être, mais pas pour les clercs de la secte woke qui sont, par définition, du bon côté de l’histoire (avec un petit h). La diversité, c’est surtout imposer une pensée unique, et si possible dès le secondaire. C’est bourrer le crâne d’ados en pleine construction avec des théories aussi farfelues que dangereuses sous les oripeaux de la tolérance et de la gentillesse. Ainsi, cette école ne se plie pas seulement aux exigences d’une micro-minorité pour installer des toilettes transgenres, elle accueille également un rainbow group pour discuter des différences entre pansexuels, aromantiques, genderqueer et polysexuels.
Ces extravagances sont tellement grotesques qu’elles font sourire. Et voilà bien le problème. Elles sont sous-estimées jusqu’à ce que, profitant du sentimentalisme ambiant et la phobie d’offenser, elles soient imposées de manière irréversible.
Ces agissements posent la question de l’entrisme outrancier des organisations LGBT dans les écoles et la permissivité absolue dont elles bénéficient. À l’heure où des centaines de professeurs, en Europe, s’autocensurent ou payent au prix fort leur liberté, certains établissements déroulent le tapis rouge à ces activistes et leur permettent de déployer un communautarisme toxique au mépris de la neutralité la plus basique.
Les écoles européennes sont financées et indirectement gérées par la Commission européenne. Certes, la décision d’installer des toilettes transgenres n’est imputable qu’à la direction de l’école, mais elle est parfaitement ajustée sur la ligne politique d’une Commission qui, depuis l’arrivée de Ursula von der Leyen, vit une dérive politiquement correcte sans précédent. En novembre dernier, cette dernière a publié une Stratégie LGBT dans laquelle elle affirme (accrochez-vous bien) que « […] seule une approche intersectionnelle peut ouvrir la voie à des changements respectueux et durables dans la société » et qui assume que les sexes sont « attribués à la naissance ». Venant d’une institution des plus timorées, une telle véhémence en dit long sur l’emprise idéologique que la Commission subit et entend imposer au nom des « valeurs européennes ».
Dans ce contexte, il faut bien avouer que la levée de boucliers de centaines de villes polonaises contre cette idéologie (les célèbres LGBT-free zones) ressemble plus à un acte de résistance qu’à une manifestation de haine. Ces villes sont pourtant dans le collimateur de la Commission et du Parlement européens. Prochaine étape : conditionner les fonds européens à la soumission idéologique ? À l’aune de ces dérives, qui pourrait l’exclure ?
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