Pologne : halte aux « fake news » !

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Quelle lassitude de devoir encore, et encore, démentir les fausses informations sur la Pologne diffusées par nos médias et élus. Ces mardi et mercredi, si vous suivez la presse mainstream, vous n’avez pu échapper à l’article « Clément Beaune privé de visite des zones "sans LGBT" en Pologne » et du sous-titre « Le secrétaire d'État aux Affaires européennes avait promis de s'y rendre dans l’interview de son coming out au magazine Têtu ». Tout ce qui concerne la Pologne dans ces titres est faux. C’est une campagne de désinformation totale qui a déjà fait beaucoup de mal à l’image de la Pologne et qui a déclenché des procédures de sanctions (toujours en cours) de la part de l’Union européenne.

Prenons d’abord la fable selon laquelle il y aurait des « zones sans LGBT ou anti-LGBT ». Selon Beaune, ce sont « des zones, parfois déclarées par des municipalités, dites LGBT-free, c’est-à-dire des commerces, des quartiers de centre-ville, où l’on dit que les gens en raison de leurs orientations sexuelles ne sont pas les bienvenus ». C’est totalement faux : il n’existe aucun endroit en Pologne interdit aux homosexuels, ce serait réprimé immédiatement par la loi. Il existe, par contre, des collectivités locales qui se sont engagées à ne pas soutenir l’institutionnalisation des théories du genre. La plupart de ces résolutions ne contiennent même pas le mot LGBT. J’ai sélectionné pour vous les passages les plus « durs » des « pires » résolutions : « Nous nous engageons à protéger la famille, le mariage en tant qu'union d'une femme et d'un homme, la parentalité et la maternité, le droit à la protection de la vie de famille, le droit des parents d'élever leurs enfants selon leurs propres croyances et le droit de l'enfant d'être protégé contre la démoralisation. Le gouvernement local n’interférera pas dans la sphère privée. Nous n’imposerons pas des problèmes exagérés et des conflits artificiels portés par l'idéologie "LGBT". Nous n'accepterons pas l'installation illégale d'agents du politiquement correct dans les écoles. Nous respecterons une éducation des enfants conforme aux croyances de leurs parents. Nous ferons tout pour empêcher l’introduction dans les écoles de la sexualisation précoce des enfants selon les soi-disant normes mondiales de l’OMS. Nous protégerons les élèves en veillant à ce que les parents, avec l'aide des éducateurs, puissent leur transmettre de manière responsable la beauté humaine d’aimer. » Il n’y a rien sur l’exclusion des homosexuels. Par contre, ces collectivités locales refusent de payer leurs redevances aux ONG LGBT et s’aplatir devant leurs délires. N’aimeriez-vous pas qu’en France, l’État, les régions et les mairies arrêtent de subventionner tous les mouvements délirants qui promeuvent la sexualisation des enfants, l’écriture inclusive, l’islamo-gauchisme et autres intersectionnalités ? Eh bien, les Polonais l’ont fait !

Ensuite, nos très chers médias de gouvernement (je dis « chers » car ils coûtent un pognon de dingue à l’État ; et « de gouvernement » car, désormais, leur survie dépend des aides et des publicités des administrations publiques) nous indiquent que M. Beaune a été interdit d’accès aux « zones sans LGBT ». D’abord, M. Beaune ne risque pas d’aller dans des zones qui n’existent pas. Ensuite, le gouvernent polonais a fermement démenti avoir interdit à M. Beaune d’aller où que ce soit, ce qui a provoqué un scandale en Pologne. Scandale dont aucun média mainstream n’a parlé en France. De plus, quand Varsovie a démenti immédiatement les propos de M. Beaune, ce dernier se trouvait en Pologne, aussi, pourquoi n’a-t-il pas pris au mot le gouvernement polonais ? Mais encore une fois, comment aller dans des zones qui n’existent pas ?

Patrick Edery
Patrick Edery
Editorialiste à Tygodnik Solidarnosc-portal Tysol

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