Terroriste transgenre : 6 personnes tuées dans une école chrétienne américaine

Capture d’écran (1942)

On ne sait pas encore si Audrey Hale s'identifiait comme homme ou femme au moment où elle est entrée dans le bâtiment de la Covenant School de Nashville (Tennessee). Ce que l'on sait, c'est qu'elle avait sur elle trois armes à feu, dont elle s'est servie pour abattre froidement, au hasard, trois adultes et trois enfants (Evelyn Dieckhaus, Hallie Scruggs et William Kinney, ainsi que Cynthia Peak, Katherine Koonce et Mike Hill), avant d'être elle-même abattue par la police, arrivée sur les lieux en un temps record. Les photographies des victimes sont poignantes : on y voit une directrice qui s'est mise en travers de la route de l'assassin pour protéger ses élèves. On y voit également une belle et grande famille américaine (un pasteur, sa femme, leurs trois fils et leur fille). La petite fille, Hallie Scruggs, une blondinette au sourire plein d'innocence, a été assassinée sans remords par une personne qui, selon le New York Post, était une ancienne élève de l'établissement.

Covenant School est une école presbytérienne, une variante du protestantisme, dont la belle devise « Être le pasteur des cœurs, faire croître les esprits, célébrer l'enfance » a été brutalement souillée par un massacre aveugle. La police dit avoir retrouvé un manifeste parmi les papiers laissés par Audrey Hale. Apparemment, elle planifiait un autre massacre dans la foulée. Une photographie la montre, dans des vêtements masculins, avec des lunettes métalliques et un inquiétant sourire. Il est évidemment interdit de faire le moindre lien entre le trouble mental qui pourrait être lié à son « identité de genre » et l'acte qu'elle a commis. Cependant, cette ancienne élève d'une école qui étudie la Bible en parallèle des programmes scolaires pourrait, selon le chef de la police, avoir eu du ressentiment envers la culture chrétienne. On ne peut que s'incliner devant tant de perspicacité.

Certaines théories, que l'on ne tardera probablement pas à qualifier de complotistes, établissent un lien entre cette tuerie sauvage et le jour de la vengeance des trans, prévu le 1er avril prochain, en réponse à l'interdiction, par le Tennessee, des chirurgies transgenres sur les mineurs et les spectacles pour adultes. On ne sait pas exactement comment ni contre qui ces activistes du transgenrisme ont l'intention de se venger, mais avouons que cette coïncidence est pour le moins troublante. Audrey Hale a choisi de se venger, dans le cadre de cette journée ou non, en abattant au hasard des professeurs, mais aussi des enfants innocents, dont le regard, même tenu à distance par des photographies, perfore notre cœur d'un reproche silencieux.
Certes, la libre circulation des armes à feu aux États-Unis rend cette tuerie possible. Mais nous, parents, quel que soit le pays dans lequel nous vivons, que faisons-nous pour protéger nos enfants ? Cette petite fille, Hallie Scruggs, n'avait probablement pas d'autre envie que de prolonger sa vie et d'en faire quelque chose de bien. Peut-être, malgré le matraquage immonde des médias, ignorait-elle que la théorie du genre était la nouvelle religion, et que son père, pasteur presbytérien, avait un train de retard sur la marche du monde - une marche vers la mort ?
Probablement, en revanche, cette petite fille, ses amis et sa directrice qui est morte pour sauver d'autres enfants croyaient-ils au Ciel. Qu'il les accueille dans le repos et la joie éternelle. Quant à nous, survivants de ce monde lépreux, regardons-nous bien en face et demandons-nous si nous ne sommes pas comptables, même loin des États-Unis, de ces vies arrachées.
Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

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