Elisabeth II
Dans un Londonistan assumé, Elisabeth II appartient au monde ancien et remplacé.
« Casser les codes » est devenu un mantra de communicant pour susciter le buzz.
La reine ne faisait pas de la politique, elle ÉTAIT politique. Une incarnation du conservatisme, une relique de notre civilisation.
Force est de constater qu’avec le temps, la Ve république semble plutôt cumuler les inconvénients de la monarchie et de la république plutôt que d’en conjuguer les avantages !
La mort de la reine Élisabeth a soulevé une vague d’émotion au Royaume-Uni mais aussi dans le monde entier, notamment chez les Français que l’on
Incarnant la tradition dans un monde en plein changement, Élisabeth aura été moderne à force de n’avoir jamais été engloutie par la houle propre aux périodes agitées et de ne jamais avoir succombé aux modes.
Durant son règne, pas un seul coloris ne fut écarté. Le mauve fuchsia succédait au bleu azur, un rose éclatant venait fleurir le balcon du palais.
Avec les dix Présidents qu’elle aura fréquentés, elle aura été un témoin privilégié de l’évolution de la France.
Charles, désormais Charles III, suivra-t-il cette tradition millénaire du sacre, lui qui se pique de spiritualité – de toutes les spiritualités – mais qui eut vingt ans sous le règne des Beatles et quarante sous celui de George Michael ?
Ce qui a pu passer pour de l’indifférence à certains moments, comme lors de la mort de la princesse Diana, n’était en fait que cette conscience que son personnage public dépassait de beaucoup sa personne privée.
Pourtant, pouvez-vous me dire ce que la couronne britannique a réussi à maintenir de plus que nous ?
Dans un Londonistan assumé, Elisabeth II appartient au monde ancien et remplacé.
« Casser les codes » est devenu un mantra de communicant pour susciter le buzz.
La reine ne faisait pas de la politique, elle ÉTAIT politique. Une incarnation du conservatisme, une relique de notre civilisation.
Force est de constater qu’avec le temps, la Ve république semble plutôt cumuler les inconvénients de la monarchie et de la république plutôt que d’en conjuguer les avantages !
La mort de la reine Élisabeth a soulevé une vague d’émotion au Royaume-Uni mais aussi dans le monde entier, notamment chez les Français que l’on
Incarnant la tradition dans un monde en plein changement, Élisabeth aura été moderne à force de n’avoir jamais été engloutie par la houle propre aux périodes agitées et de ne jamais avoir succombé aux modes.
Durant son règne, pas un seul coloris ne fut écarté. Le mauve fuchsia succédait au bleu azur, un rose éclatant venait fleurir le balcon du palais.
Avec les dix Présidents qu’elle aura fréquentés, elle aura été un témoin privilégié de l’évolution de la France.
Charles, désormais Charles III, suivra-t-il cette tradition millénaire du sacre, lui qui se pique de spiritualité – de toutes les spiritualités – mais qui eut vingt ans sous le règne des Beatles et quarante sous celui de George Michael ?
Ce qui a pu passer pour de l’indifférence à certains moments, comme lors de la mort de la princesse Diana, n’était en fait que cette conscience que son personnage public dépassait de beaucoup sa personne privée.
Pourtant, pouvez-vous me dire ce que la couronne britannique a réussi à maintenir de plus que nous ?