Une Française pour représenter la France dans l’espace ! Mercredi 23 novembre, l’Agence spatiale européenne (ASE) a dévoilé les noms de la nouvelle promotion sélectionnée pour participer aux futures missions spatiales. Parmi eux, Sophie Adenot, 40 ans, va enfin réaliser son rêve. Un autre Français, Arnaud Prost, a été retenu dans le corps de réserve. Sophie Adenot a confié à plusieurs reprises n’avoir eu qu’un seul poster dans sa chambre de petite fille : celle d’une fusée. Cette passion lui vient notamment de son grand-père « qui [lui] a transmis la passion de l’aviation et [lui] a donné la curiosité des sciences, des technologies », raconte Sophie Adenot sur BFM TV. Comme quoi il faut toujours croire en ses rêves…

Un parcours impressionnant

Une femme sélectionnée, pas parce qu’elle est une femme mais parce qu’elle est compétente. Et c’est un euphémisme quand on regarde le parcours de Sophie Adenot. « Son CV parle pour lui-même », lance Thomas Pesquet au micro de BFM. Elle entreprend des études d’ingénieur à l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE-Supaéro), se spécialise « dans la dynamique de vol des engins spatiaux et des avions », puis enchaîne en 2004 avec un Master au MIT à Boston. Une fois diplômée, elle commence sa carrière professionnelle comme ingénieur pour Airbus Helicopters à Marignane (Bouches-du-Rhône), où elle travaille sur la conception de cockpits. « Et j’ai tellement aimé les cockpits d’hélicoptères que j’ai voulu en faire mon bureau », confie-t-elle au Monde. En 2005, elle s’engage dans l’armée de l’air et devient par la suite pilote d’essai d’hélicoptère. « Ce sont des pilotes qui au sein d’un équipage vont tester les nouvelles technologies qui seront installées à bord des avions ou d’hélicoptères pour s’assurer qu’ils soient performants et sécurisés », résume, sur BFM TV, celle qui possède le grade de lieutenant-colonel.

Grâce à son travail et à ses capacités, Sophie Adenot a donc réussi à être choisie parmi environ 23.000 candidats. Elle succède ainsi à la précédente promotion, celle de Thomas Pesquet. Avant de partir à la conquête de l’espace, la nouvelle astronaute de l’ESA [European Space Agency/Agence spatiale européenne, NDLR] va retourner à l’école, précisément « au Centre européen des astronautes afin d’approfondir les sciences et techniques du spatial, détaille Thomas Pesquet. Ils feront des stages de survie, vols paraboliques et dans un an ils seront prêts à faire des missions sur la Station internationale. » Mais la première mission en orbite n’est pas prévue avant 2026. D’ici là, le spationaute Thomas Pesquet va travailler avec cette nouvelle promotion car « la vie d’un astronaute se passe à 90 % sur Terre et seulement pour 1 % à bord de la Station spatiale internationale ». L'armée de l'air, devenue l'armée de l'air et de l'espace en 2020, s'est trouvé une étoile !

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26 novembre 2022

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11 commentaires

  1. Je lui souhaite une belle carrière de voyageuse de l’espace . il faut tout même un sacré courage pour s’embarquer dans ces fusées spatiales .
    Je remarque qu’elle a dû prouver ses compétence entre plusieurs milliers de candidats . Là il n’est plus question d’égalitarisme mais de concurrence où l’on doit démontrer toutes ses capacités . Il n’y a bien qu’en bas de l’échelle que l’on parle d’égalitarisme !! Cela prouve toute la démagogie de ce concept . Les résultats sont là pour le dire !

  2. Un bel exemple !! Cela nous change de nos « racailles » qui font en permanence les « Unes » !!

  3. Bravo pour cette nomination , qui fait Honneur à La France , une belle récompense pour la gente féminine , loin des discours creux et stériles de nos « féministes wokistes ».

  4. bienvenue dans ce monde de l’espace et félicitation. pour vous mon seul souhait que vous puissiez mettre « le chef » sur orbite et qu’il ne retombe jamais

  5. Bravo et bonne chance pour Sophie, Arnaud, Thomas et la nouvelle génération des astronautes spationautes.

  6. Voilà le symbole de ce que peut être la France, l’intelligence, la culture, le courage, l’expérience, souhaitons le meilleur à ces futurs voyageurs de l’espace.

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