Slip kangourou, boxer et brassière sans coque : la mode est au non-genré…

Capture d'écran
Capture d'écran

Après Camaïeu, c’est au tour d’Etam de sortir une collection de lingerie non genrée. La très célèbre marque, qui était depuis sa création en 1916 exclusivement féminine, vient de sortir une collection intitulée « I/ELLE/S » : il s’agit d’une initiative « gender free », c’est-à-dire libérée de toute attribution d’un genre. Ce géant de l’industrie entend depuis quelques années impulser une dynamique de renouveau en phase avec les « progrès » sociétaux de ces dernières années.

De quoi s’agit-il exactement ? Un slip kangourou, un boxer et une brassière sans coque, sans armature avec une bande élastique et un dos échancré. Rien d’extraordinaire, en somme.

Mais le but n’est pas la création d’un nouveau type de vêtement : il s’agit de « s’affranchir des codes traditionnels », d’après la marque. Pour ce faire, Etam propose des coupes neutres qui s’adaptent à toutes les identités de genre et à tous les corps pour une indifférenciation réussie. Les couleurs utilisées (jaune, rose pâle, blanc, taupe, noir ou bleu) sont aussi le plus neutres possible. « La révolution d'Etam repose surtout sur le marketing qui prône l’évolution des mentalités et le droit de se sentir libre », explique Madame Figaro.

On voit en effet, pour présenter la nouvelle collection, des images de femmes aux cheveux presque rasés, où plane même un doute sur leur féminité : peut-être « sont-iels » des hommes devenus femmes ?

Certains magazines, comme Madmoizelle, se réjouissent de cette « avancée » : « On peut espérer que ce ne soit que le début d’un changement de fond. Venant d’un tel mastodonte de la lingerie, qui a pignon sur rue partout en France et même ailleurs, cette première collection de lingerie gender-free pourrait faciliter le confort, l’euphorie de genre, et donc la vie de plein de gens. »

Tout le monde ne partage pas cet enthousiasme, et les réactions sur Twitter ne se font pas attendre : « De la lingerie non genrée ! Comment cet Occident, décadent et moribond, si cher au bobo va-t-en-guerre BHL, pourrait-il comprendre une Russie, restée intègre et sur ses fondamentaux civilisationnels ? »


Ces nouvelles collections de vêtement témoignent de la progression, en France, de la culture woke et de la déconstruction. Si les « wokistes » n’ont pas attendu des collections spéciales pour s’habiller de la façon la plus « neutre » possible, il s’agit d’un nouveau canal de transmission de leur idéologie.

Matthieu Chevallier
Matthieu Chevallier
Etudiant en journalisme

Vos commentaires

41 commentaires

  1. Je comprends le regard que porte M.Poutine sur le monde occidental, la gangrène américaine grignote l’Europe à son tour.Je plains le personnel d’Etam complice malgré lui de cette décadence. Je voudrais connaître le pourcentage que représente les ventes de ces pièces admirables dans le chiffre du groupe Etam.

    • Sauf erreur, vous avez oublié le string et le débardeur surnommé le « marcel ». Bref ! que cette mode est moche ! Là, pour le coup, pas de pression corporelle comme dit Piolle le Maire de Grenoble. Même au niveau vestimentaire, la DECADENCE est en bonne voie ! Vive le 3e sexe, sans lui, la vie serait ennuyeuse !…Quant à POUTINE, son opinion est faite concernant les Français, il a vu notre « Micron » donc, il a tout vu et tout compris….

  2. Encore une marque que je vais boycotter. Cette affiche est tout sauf sexy, ces mannequins sont ridicules. Mais c’est pareil pour les pubs de yaourts ou de sites de rencontre: on a de plus en plus de mal à savoir si on voit un homme ou une femme. La propagande est flagrante. Par contre, on voit très bien qu’il n’y a pratiquement plus de Blancs. J’espère qu’ Etam sera fortement boycottée.

  3. Tant qu’il n’y aura pas une reprise en main sévère et durable de notre pays et de ses voisins, l’occident restera en état de mort avancée, plus attiré par le fric et le laisser-aller que par les valeurs humaines.

  4. La prolifération du non genré ne doit pas faire oublier un autre phénomène assez récent, de moins d’un an, la multiplication (le mot n’est pas trop fort) des publicités « mixtes », deux hommes, un noir et un blanc, s’embrassant pour Vinted, une noire et une blanche dans la même situation chez Orange de mémoire, tous les couples mixtes mis en scène pour vanter telle ou telle lessive, les cours d’école multicolores etc …
    Bref, on finirait par penser que le grand remplacement existe ? Un comble !

    • oui : c’est contre-nature et répugnant , sous prétexte de liberté/rébellion contre le  » pater familias » et sa lignée de morts pour la france dans la boue des tranchées ….: des pauvres idiotes sans cervelles, et des garçons qui ont manqué de repères pour s’extraire de leur crise d’adolescence/afflux d’hormones. Les vicieux-pervers y ont vu une opportunité pour se faire du fric et détruire la génération suivante

    • Effectivement, cela devient lassant, je ne renouvellerais pas mon abonnement au Figaro, voyant des pages entières de ce type de pubs.

  5. Etam ou le suicide d’une marque qui fut féminine !!! Ma femme et ma fille n’ en veulent plus et je les comprends !!!!

  6. Vous découvrez l’eau chaude. Dans les années 70 ça s’appelait unisexe. Ce sont surtout les signes de la féminité qui étaient combattus. Tout le monde en jean, clark (chaussures), cheveux longs et genre effiminé pour les hommes etc.
    Heureusement les femmes ont mit un terme à cette imbécilité. Et on a revu les formes corporelles remises en exergue. La nature est belle.
    Le balancier rejoue l’histoire.

    • Oui mais en 70 on avait les hippies, c’est pas pareil. Et les femmes ne portaient carrément plus de soutien gorge !

  7. Oubliez cette marque car la lingerie féminine mérite un autre regard que celui de ces minorités aux formes et charme discutables.

  8. Etam sera sans moi, j’aime la lingerie féminine sexy aux couleurs chatoyantes que l’on enfile avec plaisir et qui plaît également à sa moitié. Une lingerie digne de ce mot ne se cache pas, ne ressemble pas à des chiffons informes portés par des personnes mi femme mi homme en berne de sexualité.

    • Vous êtes une femme de goût. Mais comme disait Coluche : »Dire qu’il faudrait de vous l’ach’tiez pas pour que çà s’vende pas, z’êtes quand même un peu c… quand même. »
      Alors on verra si le succès suit !!

      • Il y aura des client(e)s, n’en doutez pas. N’oubliez pas que nous sommes en pleine décadence. Et ce n’est pas Macron qui va nous aider à remonter le niveau.
        En attendant, boycott de ces enseignes, que de toute façon je n’ai jamais fréquentées.
        Je suis de la génération Lejaby, quand même…
        Vive les femmes-femmes et les hommes-hommes !

    • La culture woke est schizophrène: elle prône l’indifférenciation tout en exacerbant certaines différences systématiquement interprétées en relation dominant/dominé.
      Ces gens sont malades et personnellement, c’est boycott de toutes les entreprises qui pratiquent cette politique destructrice de civilisation.
      Ensemble, nous avons le pouvoir de nous y opposer

  9. En somme, il importe d’être « libéré.e de toute attribution d’un genre », mais à contrario totalement dépendant de sa panoplie de sex-toy, parce qu’il est difficile de ressentir du désir pour pareilles créatures.

  10. Imaginez Poutine qui voit ce genre de photos. Ça peut lui donner envie de pousser jusqu’en Armorique. Ils ne veulent pas créer une collection « Major Gerald » chez Etam?

  11. Ce qui me rends triste c’est que bientôt le personnel d’Etam se retrouvera sans emploi .Ils viennent déjà de perdre quelques clientes juste avec l’affiche qui est horrible .Combien de femmes se retrouvent elles dans ces horreurs .

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Revivez le Grand oral des candidats de droite

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois