[Satire à vue ] Mesures migratoires : l’analyse d’Alain Duhamiel

Duhamel

Alain Duhamel n'est pas très content. Enfin... un peu content, mais pas trop quand même. La formule de Gérald Darmanin, « Il faut être gentil avec les gentils et méchant avec les méchants », lui rappelle son jardin d'enfants quand il faisait de la balançoire avec le petit Zemmour. Un coup en haut, un coup en bas. Jamais entre les deux ! Ah, ces temps-là étaient durs. Non, tout cela est infantile. « Ça présente comme étant simple, quelque chose qui est presque inextricable », poursuit le chroniqueur politique. Le méchant est-il vraiment méchant, le gentil aussi gentil qu'il en a l'air ? La réflexion mérite d'être soumise au François Hollande pétri de compassion au chevet de son ami Théo. Bref, la règle de morale basique énoncée par le ministre de l'Intérieur n'est pas du goût de l'ex-pensionnaire des « Bon p'tits loups » où sa maman le déposait quand elle en avait assez de son babillage.

En revanche, il y a de bonnes choses dans ce que propose le gouvernement. Ainsi parlait Alain Duhamel au micro de BFM TV. Les travailleurs français vont enfin pouvoir être remplacés par des migrants dociles. Ouf ! La restauration leur tend les bras. Tous ces futurs laveurs de vaisselle qui débarquent sont prometteurs d'assiettes reluisantes et de couverts étincelants. Bien sûr, il serait possible d'expédier les plats à gratin en Afrique et qu'ils nous reviennent entièrement nettoyés, mais les frais de transport et les risques de casse - pensons aux flûtes à champagne - nous placent dans l'obligation d'accueillir le petit personnel. Ah, il est évident que certains vont crier au « raz de marée général ». Alain Duhamiel ne croit pas à cette notion d'invasion. Athée irréductible. Membre de la confédération des « non-perméables aux résultats des calculettes ». Une référence.


« Pour le reste, il y a toute une série de propositions d'intégration, que je trouve bien. » Une réserve, toutefois. Le délai de six mois « pendant lesquels on lui dit (au sans papiers) si théoriquement il peut rester où pas » ferait bien d'être « vite raccourci ». Le mot « théoriquement » accompagné d'une sorte de haussement d'épaule exprime la confiance d'Alain Duhamel en un gouvernement peu enclin à faire appliquer cette mesure. De la poudre de perlimpinpin jetée en pâtures aux Français indignés par les violences récentes. Version Duhamel avec décodeur.

En attendant la décision qui verra le migrant rester en France ou n'en pas partir, il est bien « qu'il puisse travailler. Ça se fait en Angleterre, par exemple », se réjouit le ravi de BFM TV. Une déclaration du 1er novembre du ministre de l'Intérieur anglais, Suella Braverman, vient hélas calmer les ardeurs de notre théoricien de l'immigration heureuse : « Arrêtons l'invasion [...] arrêtons de faire croire qu'il s'agit de réfugiés en détresse. L'immigration illégale est hors de contrôle. » Un article de Remix News finit de réduire en cendres le paradis migratoire anglais. Selon les estimations, le Royaume-Uni dépenserait près de 7 millions de livres sterling par jour en hôtels pour les demandeurs d'asile (7,84 millions d'euros).

Alain Duhamel termine sa prestation pas très content. Face aux centaines de milliers d'étrangers non régularisés, globalement, les moyens proposés semblent dérisoires... « C'est facile à dire, mais je ne vois pas avec quels moyens, quelle administration, quels délais ils peuvent y arriver comme ça. » Un pot de Duhamiel sans sucre ? Les petits déjeuners de l'Élysée sont compromis.

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Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

33 commentaires

  1. Ce type est encore en service, cela fait des années qu’il mange sur le dos des français indécrottable du service public!!! le donneur de leçons ,qui n’a jamais connu, une insulte, une agression, un vol et beaucoup d’autres choses, et qui est là encore et encore, que tout est bon dans l’invasion, mais le jour ou ça va péter, ou sera-t-il en première ligne pour calmer l’envahisseur ,ou dans un avion loin du tumulte accompagné des siens?

  2. La « société »sauvage où l’on vit me répugne !
    Je suis atterré et regrette les années cinquante et soixante !!!!

  3. Alain Duhamiel ce nom est trés bien trouvé.Moi personnellement rien que de le voir j’ai des boutons.Il doit avoir un sacré stock de cirage à président dans ses affaires,il a une façon de prendre les gens pour des c….,c’est monsieur je sais tout.Il devrait être porte parole du président.

  4. Quand je vois un Duhamel sur un écran, je zappe. Que ce soit Olivier, Jacques, Alain, Patrice ou Benjamin.
    A quoi les reconnaît on ? À la façon dont ils vous font la morale sans jamais penser que vous pourriez être d’un avis différent.

  5. Incapable d’expulser les OQTF, ce gouvernement, comme d’habitude,va régler le problème en le déplaçant. Régularisation pour tout le monde ! Et comme ceux déjà présents préfèrent profiter de la générosité de la France plutôt que travailler (48% sont au chômage alors que les postes non pourvus ne demandent, dans leur ensemble, aucune qualification), les nouveaux arrivants, conseillés par ceux qui les ont précédé, s’abreuveront à la générosité de la France, qui n’ en peut plus.
    Ainsi, on supprime les OQTF, et par la même, la délinquance y afférant.
    Beau tour de passe-passe

  6. Profitons d’un espace de commentaire disponible pour signaler aux amis de Boulevard Voltaire un fait méritant d’être signalé. Me promenant un soir de cette semaine dans Paris, cheminant de la place de Breteuil vers la gare Saint Lazare, je suis passé par l’avenue de Marigny. Et là stupeur ! Un camp retranché. Sur la droite, avenue Gabriel barrée ; devant, avenue de Marigny barrée. Passez par la rue du Cirque ! Arrivé à la place Beauvau on voit que l’entrée de la rue du Faubourg St Honoré est bloquée par une barricade impressionnante. Des gendarmes et des policiers partout. Armes à la bretelle. Un dispositif d’une profondeur inouïe. Pas sûr que le Général de Gaulle au plus dur de la Guerre d’Algérie se soit retranché dans une telle forteresse.
    Je vous laisse tirer les conclusions et invite un journaliste de BV à se pencher sur cet intéressant aspect de la « communication » présidentielle.

    • Eh oui, où est le temps où les maraîchères pouvaient rentrer dans les jardins du Château de Versailles pour admirer le Dauphin dans sa « poussette » et où les bourgeois pouvaient s’y promener, à condition d’arborer une épée dans son fourreau ? Depuis, la Révolution a libéré le peuple (?) en coupant la tête du Roi et, pour faire bonne mesure le port d’armes a été interdit à la veille de la 2ème guerre mondiale (le 18 avril 1939) !

  7. A quoi cela sert-il de parler de cet individu ? A-t-il fait dans son existence de « chroniqueur plus qu’engagé » quelque chose de concret pour la France ? Rien si ce n’est toujours susurrer des petites phrases pour semer le doute et la zizanie. Il ne représente rien ni personne sauf lui, peut-être !

  8. Il semblerait que Georges Marchais, lui, avait compris ! Il refusait cette immigration illégale qui n’avait pour but que d’apauvrir le travailleur !

  9. A 82 ans (!) ne serait-il pa temps qu’il cesse ses analyses qui tombent de plus en plus dans la sénilité avant qu’il ne soit trop tard, et pour lui, et pour nous ? ans à donner des leçons, il est temps de lui permettre enfin de se taire et de se reposer. Et ça nous ferait des vacances à nous aussi…

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