[SANTÉ] La santé mentale des jeunes se dégrade

La santé mentale des Français a été déclarée grande cause nationale pour l'année 2025. Une urgence, en effet, lorsque l'on découvre les chiffres, alarmants. Les données récentes de Santé publique France montrent que les épisodes anxieux ou dépressifs chez les jeunes de 11 à 24 ans augmentent depuis plusieurs années. L'étude EnCLASS publiée en avril 2024 révèle que 14 % des collégiens et 15 % des lycéens présentent un risque important de dépression. Ces indicateurs de la santé psychique chez les jeunes portent sur la perception de leur santé, leur bien-être mental, le sentiment de solitude, les plaintes psychologiques et somatiques ressenties, ainsi que sur des symptômes de nature dépressive et des comportements suicidaires.
Cependant, la grande majorité des élèves interrogés (9.337) ont une perception positive de leur vie actuelle, surtout pour les garçons qui sont, à 85,2 %, dans cette affirmation, contre 69,7 % chez les filles dans les classes de terminale.
Les filles plus touchées que les garçons
Les symptômes du mal-être des jeunes se traduisent principalement par des sentiments de solitude, plus importants chez les adolescentes que chez les garçons, par des plaintes psychologiques et somatiques comme des difficultés à s'endormir, de la nervosité ou de l'irritabilité, des douleurs ou des troubles du comportement alimentaire, mais aussi par des symptômes dépressifs avec des risques de dépression surtout plus marqués chez les filles que chez les garçons. Cette prévalence du risque de dépression qui était restée stable entre 2014 et 2018 a augmenté de manière significative sur la période 2018-2022.
Les comportements suicidaires ont également été mesurés par cette enquête et, entre 2018 et 2022, la proportion de lycéens ayant eu des pensées suicidaires au cours de l'année écoulée a augmenté de façon plus importante chez les filles : elle est passée de 13 à 17 % chez les garçons et de 24 à 31 % chez les filles.
Une autre étude réalisée par l'équipe du docteur Fond de Marseille, citée par un article du Figaro, nous apprend que le nombre de consultations et d'hospitalisations ainsi que la prescription de médicaments psychotropes est en forte augmentation, chez les jeunes de moins de 25 ans.
Toutes ces études montrent que les collégiens et les lycéens ont connu une nette dégradation de leur santé mentale, entre 2018 et 2022. Cette dégradation plus marquée chez les jeunes filles, dont les hospitalisations pour tentative de suicide sont en hausse de 14 % (par rapport à 7 % chez les adultes jeunes), confirme l'écart déjà observé auparavant entre les garçons et les filles vis-à-vis de ce risque. Certes, le Covid-19 et le confinement qui en a résulté n'ont sans doute pas arrangé les choses, mais d'autres événements peuvent être impliqués, comme en témoigne l'augmentation régulière, depuis janvier 2016 jusqu'en juin 2023, des soins de santé mentale et des taux de prescription de psychotropes chez les enfants, adolescents et adultes jeunes.
Des étudiants plus sensibles aux grands événements internationaux que les autres
Une autre étude, l'étude épidémiologique CONFINS, a montré l’existence de symptômes dépressifs chez 36,5 % des étudiants, contre 20,1 % chez les non-étudiants, d'anxiété chez 27,5 %, contre 16,9 %, et de pensées suicidaires chez 12,7 % d'étudiants, contre 7,9 % pour la population générale. Ces chiffres sont en augmentation constante avant et après le Covid-19 chez les étudiants, alors qu'ils sont restés stables chez les non-étudiants. Les étudiants semblent également très sensibles aux préoccupations environnementales, qu'elles soient écologiques ou en relation avec des conflits internationaux.
Pour lutter contre ce problème (40 % des soins de santé des étudiants concernent un problème psychique, d'après la revue médicale jim.fr qui fait référence au « Congrès de l'Encéphale » qui s'est tenu à Paris en janvier 2025), il existe des lignes d'écoute et un numéro national de prévention du suicide accessible 24 heures sur 24. Est-ce suffisant ? Sachant que 75 % des maladies psychiatriques débutent avant 25 ans et la moitié avant 15 ans, il n'est pas inutile de se pencher sur ce problème.
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24 commentaires
La santé mentale de certains jeunes se dégrades, à l’école avec beaucoup de profs gauchistes avec les syndicats ,des parents wokistes, les écolos qu’ils veulent sauver la planète ,en ruinant l’économie, interdisant l’accès aux villes ave des autos a pas moins 20000euros,mais en ferment les centrales nucléaires, pro immigration ou certains les agressent, la drogue par dessus le marché, des politiques nuls, plus de médecins, anti France, etc…
En gros, plus on vit dans un monde sans problématique matérielle, plus on déprime …
Combien d’enfants dépressifs y avait-il il y a 40 ans ?
C’est de la méthode Coué. A force de répéter que les ados n’ont pas de chance de vivre dans ce monde et qu’ils n’ont pas de contrainte à subir, on a fait des générations entières d’insatisfaits et donc de dépressif. Autre problématique qui n’est pas abordée, la consommation de drogues, de cannabis en particulier, dont on connaît les conséquences dans ce domaine.
La cause principale de tout cela, ce sont les parents, qui ne font pas leur boulot (en sont-ils d’ailleurs vraiment capables ?) Ils laissent leurs gamins faire tout ce qu’ils veulent, entre autre passer des heures sur les réseaux sociaux ou à jouer à des jeux vidéos déprimants ; il ne faut pas s’étonner que cela ait des conséquences…….
Ca c’est à force d’être dans un monde parallèle plutôt que d’affronter la vie réelle et le monde réelle ! Les jeunes préfèrent être dans leurs Iphone, dans leurs Smartphone et dans leurs monde TikTok ! Hervé de Néoules !
Je ne veux pas être complotiste mais je crois que le confinement au moment du Covid était un test à grande échelle de notre capacité à la soumission. Test réussi. Prémice d une transformation programmée des peuples à une nouvelle société de type fourmilière qui ne laisse guère d espoir ni de joie.