Samir B., soupçonné de viol sur vieilles dames, libre sous contrôle judiciaire
Libre sous contrôle judiciaire ! Voilà ce qu'a décidé le juge des libertés et de la détention pour Samir B., présumé auteur de deux agressions sexuelles sur des patientes nonagénaires dans le service de gériatrie de l’hôpital d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise.
Insupportable décision de justice après le viol ayant entraîné la mort de deux personnes âgées de 93 et 95 ans, alitées à l'hôpital d'Argenteuil !
Mais de quel côté est donc la justice de notre pays ? https://t.co/qwOQOVnhRx
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) October 24, 2023
L'agresseur des deux vieilles dames déjà connu pour des faits similaires
Rappelons les faits : le 14 octobre dernier, Samir B. est interpellé alors qu’il sort de la chambre d’une patiente de 93 ans. Il est suspecté de l’avoir agressée sexuellement, mais le décès de la patiente, quelques heures après les faits supposés, ne permet pas de caractériser le viol. Dans le même temps, une autre femme, âgée de 95 ans, déclare avoir été victime, entre autres, d’attouchements sexuels par le même homme. Elle décédera, à son tour, quatre jours après son agression. Lors de sa garde à vue, le suspect reconnaît les faits. L’enquête révèle également que l’homme, âgé de 44 ans, est déjà connu pour des faits similaires d’agression sexuelle.
Logiquement, donc, le parquet demande sa mise en détention provisoire. La requête n’a rien de farfelu, puisque l’article 144 du Code de procédure pénale, qui encadre la détention provisoire, l’autorise lorsqu’elle permet d'éviter le renouvellement du délit. Dans le cas de Samir B, renouvellement il y a déjà eu et il pourrait y avoir encore. Le juge des libertés n’en a cure. Il décide de le laisser libre sous simple contrôle judiciaire.
L'emprisonnement en dernier recours seulement
Cette décision apparemment incompréhensible et dont le parquet fera appel n’étonne pas Pierre-Marie Sève, directeur de l'Institut pour la Justice, joint par BV : « Tout le droit français est orienté pour éviter la prison. » L’article 132-19 du Code pénal le confirme : « Toute peine d'emprisonnement sans sursis ne peut être prononcée qu'en dernier recours si la gravité de l'infraction et la personnalité de son auteur rendent cette peine indispensable et si toute autre sanction est manifestement inadéquate. » Comme le dit ce spécialiste du droit, « cela donne une idée de la philosophie du Code pénal ».
Le droit est souvent laxiste, comme les juges sont laxistes : les conséquences désastreuses surviennent logiquement quasi quotidiennement. Le mardi 24 octobre, nos confrères de Sud-Ouest rapportaient que l’un des mis en examen pour le meurtre de Patrice Lanies « a été condamné par la cour d’assises de Paris, en 2021, pour viol en réunion, vol aggravé et escroquerie ». Il avait alors écopé de sept ans de réclusion mais (parce qu’il y a souvent un mais, avec la justice de ce pays) il était sorti le 23 janvier 2023 sous le régime de la libération conditionnelle. Le 26 juillet 2023, il était aux fêtes de Bayonne, pour le résultat que l’on connaît.
Combien d'agressions commises par des individus « laissés en liberté » ?
La veille, le site Actu17 annonçait que cinq personnes avaient été interpelées dans le XVIe arrondissement de Paris, suite à un vol à main armée au domicile d'une femme âgée de 81 ans. L’un d’entre eux était en semi-liberté. Même chose ou presque, le 29 septembre dernier, quand Grégory P., qui avait tué Noé Guez en juin 2022 à Antibes alors qu’il roulait au-delà de la limite de vitesse autorisée et après avoir consommé de l’alcool, de la cocaïne et de l’ecstasy, a été arrêté au volant d’une voiture sous l’empire de cocaïne. Après avoir été placé en détention provisoire, il avait été libéré, au bout de deux mois, sous contrôle judiciaire.
Les exemples sont nombreux, ils conduisent tous à la même conclusion : les remises en liberté sous contrôle judiciaire, les aménagements de peine, les semi-libertés et autres mesures faibles laissent le champ libre à des individus dont la dangerosité n’est plus à prouver. Après avoir été capturé, le loup est réintroduit dans la bergerie. Les brebis n’ont plus qu’à espérer qu’il soit rassasié.
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31 commentaires
On peut donc malmener et tuer des personnes âgées et rester libre. Sans doute avec l’argent des impôts des Francais pour vivre. C’est beau la France….
Il y aura bien des « avocats » pour déclarer qu’un ultime hommage avant le grand départ n ‘est pas si répréhensible !!!
Éviter la prison… sauf pour les policiers, bien sûr.
« Le droit est souvent laxiste, comme les juges sont laxistes » écrit l’aimable Sarah-Louise.
Que nenni ! Le droit ni les juges ne sont « laxistes ».
Le seconds – ceux qui n’appliquent pas la loi dans toute sa rigueur – sont des idéocrates et des criminels qui ont choisi leur camp. Et ils devraient pénalement rendre compte de leurs actes…
La justice en France, complètement politisée à gauche est devenue une caricature infâme.
Soyons rassurés, il va pouvoir réitérer ses crimes jusqu’au jour où il s’en prendra à la mère d’un juge
Un « Gérontophile » en liberté ??? ça en dit long sur l’état de notre justice !. Les Magistrats du syndicat de la magistrature donc de Gôche ont encore frappés. Les vieilles Dames n’ont qu’à rester chez elles, puisque nos « Chances pour la France » ont de sérieux problèes avec ce qu’il leur sert pour uriner !. Ce sont les chèvres qui sont contentes, elles peuvent respirer !!! ça en dit long sur leurs moeurs ….
Quand va t on responsabiliser ces juges prenant de telles décisions !! Ils devraient être poursuivis !! Mais non pas possible ils sont de gauche !!
Supposez qu’un de vous puisse être, comme le singe obligé de violer un juge ou une ancêtre, lequel choisirait-il des deux ? (Brassens)
Pas l’ancêtre par respect et humanité, pas le juge par peur qu’on me la coupe… la tête bien sûr…