Renaissance : un parti à la dérive, à l’aube de l’élection de son président
3 minutes de lecture
Huit ans après sa création, le parti Renaissance d’Emmanuel Macron est à la dérive. Après avoir compté dans ses rangs plus de 450.000 adhérents, seuls 8.500 militants sont aujourd’hui encartés, comme l'indiquent nos confrères du Figaro.
L’organisation politique qui a changé de nom à trois reprises - En Marche, La République en Marche puis Renaissance- ne séduit plus. En 2016, grâce à une adhésion gratuite et à une adhésion populaire, elle s’était offert un socle de militants très large. Des militants qui ont quitté le navire, faute, sans doute, pour certains, de vouloir débourser entre 30 et 120 euros et, pour d’autres, tout simplement, faute de vouloir soutenir le président de la République et ses alliés.
Un parti au bord du naufrage
La marque Renaissance ne fait plus autant d’adeptes qu’à ses débuts, ses têtes pensantes non plus, comme l’ont démontré les résultats des dernières élections. Le paquebot a désormais des allures de rafiot qui vogue au gré du vent. Malgré tout, le capitaine et ses seconds (surtout ses seconds) espèrent encore redresser la barre et profiter de la vague Renaissance, notamment grâce à l’élection du président du parti qui doit avoir lieu cet automne.
Pour pouvoir voter les 23 et 24 novembre, les sympathisants de la Macronie doivent se mettre en règle, s'acquitter de leurs cotisations. L’occasion rêvée, pour l’entité, de reconquérir quelques militants et de redonner du poids à l’organisation dans le paysage politique français. Ce sera, en tout cas, le grand défi de ce scrutin interne, car ceux qui espèrent prendre la présidence de Renaissance ne veulent pas hériter d’un parti moribond. Ils souhaitent pouvoir s’en servir comme d’un tremplin.
C’est le cas de Gabriel Attal. Celui qui a récemment quitté Matignon et a été élu président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, le 13 juillet dernier, va tenter de doubler la mise. En face de lui, il y aura Élisabeth Borne, qui l’avait précédé au poste de Premier ministre. Elle a annoncé sa candidature au mois d’août dernier.
Après avoir quelque peu disparu des radars, Élisabeth Borne veut revenir sur le devant de la scène. Elle vient, d'ailleurs, de sortir un livre intitulé Vingt mois à Matignon, aux Éditions Flammarion, dans lequel elle règle ses comptes avec Emmanuel Macron. Elle s’offre ainsi une belle fenêtre médiatique, à quelques semaines du congrès Renaissance.
Des seconds qui se rêvent capitaines
Pour les deux candidats, l'enjeu est double. Le premier est de se placer à la tête de l’organisation politique qui a fait, jadis, le succès du président de la République. L’autre, de faire en sorte qu’il s’agisse toujours d’un parti présidentiable. Les ambitions des deux anciens chefs du gouvernement ne sont pas seulement partisanes, elles sont aussi nationales. Dans cette optique, l’échéance du mois de novembre sera cruciale.
À moins qu’Édouard Philippe, fort de son parti Horizons et de son groupe au palais Bourbon, qui a d’ores et déjà annoncé sa candidature pour l'élection présidentielle de 2027 et ne semble pas vouloir s’embarrasser avec Renaissance, ne vienne se mettre en travers des espoirs de madame 49.3 et de son successeur.
À noter : la rédaction de BV a tenté de joindre, à plusieurs reprises, le parti Renaissance pour obtenir une confirmation des chiffres avancés par Le Figaro, mais nos demandes sont restées sans réponse.
Pour ne rien rater
Les plus lus du jour
LES PLUS LUS DU JOUR
Un vert manteau de mosquées
39 commentaires
Pour survivre encore un peu, il semble que ce Mouvement appuie sur quelques questions dites sociétales _ que personne ne songe à remettre en question, par ailleurs.
Pour une fois, je crois qu’il faut jeter (dans les égouts de l’Histoire) « en même temps » les bébés et l’eau du bain. Cela nous fera le plus grand bien.
Soutenir le parti de Macron c’est risquer de se voir marginalisé. Il ne fait plus recette et pour cause : il a été desastreux pour la France sur tous les points. Je regrette que notre président bénéficie de l’immunité parlementaire et échappe à la justice.
« Renaissance » ? Mais comment renaître quand on n’a pas existé auparavant ? « Être ou ne pas être, telle est la question » !! Même la symbolique de la renaissance, qui « nous sortait du moyen-âge » ne peut sauver un parti fantoche de l’oubli, de la disparition. Cendres, des cendres.. même le Phoenix y retourne.
Le parti de Macron disparaitra aussi vite qu’il est apparu après les prochaines présidentielles. Le soutenir c’est parier en pure perte.
Quand donc disparaîtra ce parti d’ultra droite (ultra : un cran en dessous d’extrême) ? Ce parti qui organise l’exploitation des peuples par une élite, une aristocratie privilégiée (les mondialistes richissimes). C’est bien votre définition de l’ultra droite, n’est-ce pas ?
En même temps ne fait plus recette, car naviguer entre deux eaux a été desastreux. On a vu notre president dire tout et son contraire quelques jours après. Il n’a jamais trete les points essentiels du pays, preferant se montrer a l’internationale tout mondialiste qu’il est. Il est grillé et il sera vite oublié pour notre plus grand bonheur.
Trois appellations pour un seul homme :
1) En Marche : EM initiales du roitelet
2) République en marche : (R)EM la marche de l’empereur
3) Renaissance : EM a disparu pour renaitre ailleurs ou …. les cent jours !!
Toute ressemblance entre Attal et Iznogoud qui tout deux veulent devenir Calife à la place du Calife ne serait être que pure coïncidence.
Le « Titanic » est en train de couler et l’équipage se bat pour en devenir le capitaine. Quelles ambitions…!
Le bateau coule mais l’orchestre continue de jouer jusqu’au naufrage total. Macron devrait cesser de parler pour éviter ses gaffes répétées. Il n’a pas de suite dans ses idées en démontrant ainsi son incompétence à diriger la France. Il a l’eau jusqu’à la bouche mais continue d’envoyer des messages décalés compte tenu de notre situation. Il est très intelligent mais borné, ça l’a tué.
SI macron est très intelligent alors les éoliennes sont très efficaces ! …
Ils espèrent sans doute le renflouer…
Le seul enjeu pour les candidats à la présidence de ce parti macronien est la gamelle. Ils ont été mauvais et ont le culot de se présenter. Rien n’arrête ces hyènes de la politique.
Redonner vie dites vous, ils en sont aux soins palliatifs avancés!
Mais pour la fenêtre médiatique de madame 49.3, il faudrait que quelqu’un ait envie de l’acheter, et de le lire! Ça vous intéresse, vous??? moi pas!
Ce qui me réjouit,c’est que tous ceux qui ont contribué à sa double élection commencent à en payer le prix sauf un certain nombre qui bénéficient encore des des deux succès.Je suis content car les mouches commencent à changer d’ânes et vont titiller les autres aussi,car c’est ça la solidarité hein ? Pas toujours obligé que ce soit les mêmes qui trinquent.Pour que les électeurs changent leur vote,il faut qu’il mange aussi du pain noir.
Moi non plus ! Surtout que MEMORICIDE va bientôt sortir. Mon choix est vite fait.
Ce jeune petit loup, qui pratique l’art de la communication à la perfection, a vraiment les dents longues !
Les « veaux Français » sont encore capables de voter pour cette clique (Renaissance ou Horizons, LR…)
oui hélas
Les moutons vous voulez dire. Ils sont nombreux dans ce pays de France.
C’est fou, hein?? Tous ceux qui ont léché les bottes de MACRON (et je dis ça pour rester das le correct et pas verser dans le vulgaire), les voici maintenant en marche vers la présidence, criant et hurlant contre celui qui les a fabriqué de toutes pièces, des sortes de Manuenstein de la politique, des vauriens mauvais en tout, mais qui ramène leurs fraises promettant, c’est juré je vous le dis droit dans les yeux, de redresser le pays….
Ou alors est ce pour eux le seul espoir de ne pas se retrouver dans un avenir proche devant des juges?
Au fait, ATTAL bénéficie d’un chauffeur et d’une voiture de fonction A VIE!!! et il a 35 ans..
Je dis ça, je dis rien.. n’est ce pas?
Tous ces avantages exorbitants devraient faire l’objet d’un examen. Ce n’est quand même pas normal.
Vu la situation de la France, si ces enfants gâtés avaient quelque décence, ils renonceraient à leurs privilèges.
Voilà peut-être le couple de l’année !
Le fougueux et fumeux attal transparaîtra t’il dans la fumée de l’irréductible vapoteuse ?
Le en même temps ne peut pas être une politique viable. Le centre , c’est une fesse sur la chaise de gauche et l’autre fesse sur la chaise de droite…
Bilan on se casse la figure
C’est surtout que la fesse gauche est trop loin de la chaise gauche, comme la droite est trop loin de la chaise droite. Ca ce n’est pas le « en même temps », c’est le « ni l’un ni l’autre ». Les électeurs attendaient une politique qui soit à la fois de gauche ET de droite, ils ont une politique qui n’est ni de gauche, ni de droite… ou peut-être une politique de gauche trop portée à droite et une politique de droite trop portée à gauche…. enfin bref, on s’y perd
Le centre n’est pas au milieu disait un grand homme.