Poursuivie par trois associations LGBT, l'association Renaissance catholique a finalement été relaxée.

 

Renaissance catholique, présidée par Jean-Pierre Maugendre, était poursuivie par trois associations LGBT pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle » pour avoir relayé sur son site les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres », extraits d'un texte signés par plusieurs cardinaux, dont le cardinal Burke et le cardinal Pujats.

Ce 23 novembre, la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris a finalement décidé de relaxer Renaissance catholique.

 

Doctrine

Selon le tribunal, le texte n'est pas « une exhortation claire faite aux fidèles catholiques susceptibles de constituer des autorités civiles de ne pas célébrer de mariages entre personnes homosexuelles », il doit être perçu comme un « propos général et doctrinal permettant aux fidèles de situer leur action au regard des principes de l'Église ».

Pour Renaissance catholique, « ce procès [aurait été] celui de la liberté de l’Église à proclamer son enseignement moral bimillénaire dans une société sécularisée ». L'association dit rendre « grâce à Dieu pour ce jugement ».

On ignore, à l'heure actuelle, si les trois associations LGBT feront appel du jugement.

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24 novembre 2021 à 14:05

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