« Ils nous ont supprimé une chaîne… TV Libertés en aura trois ! »
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Le 14 juin, dans la soirée, la chaîne YouTube abritant TVLibertés a été supprimée par l'hébergeur. Martial Bild dénonce une décision arbitraire et politique sous un prétexte juridique dérisoire, qui spolie 100.000 abonnés. Mais TVLibertés ne compte pas se laisser abattre.
Hier soir à 20 heures la chaîne YouTube abritant les journaux télévisés de TV Libertés a été supprimée par YouTube.
En savez-vous un peu plus sur les raisons de cette suppression ?
24h plus tard, nous ne savons absolument rien. Le journal télévisé du 14 juin aurait été arrêté et bloqué en raison d’une atteinte, selon YouTube, au droit d’auteur. En réalité, nous avions utilisé le droit à l’emploi de courtes citations, prévu dans le droit français et donc inattaquable.
Néanmoins, nous avions obtempéré. Pour que le journal sorte, nous avions accepté les injonctions de YouTube, quitte à demander à ce que notre bon droit soit reconnu ultérieurement. Mais à peine avions-nous fait cela que l’ensemble de la chaîne a été supprimée.
J’attire votre attention sur le fait que l’ensemble de la chaîne représente 5000 émissions et un patrimoine colossal de quatre années.
You tube n’a jamais rien eu à redire jusque-là sur nos activités et ce sont 100000 abonnés qui sont spoliés du fait de cette décision unilatérale et absolument arbitraire.
Avez-vous eu des nouvelles de l’hébergeur YouTube ?
Nous n’avons aucune nouvelle de leur part. Ils ont basé leur action sur un argument juridique dérisoire d’autant que tous les You Tubers ont de la même façon recours à ce procédé. C’est ce qui me fait dire que nous avons subi une décision politique.
Comment voulez-vous expliquer que YouTube qui a des dizaines de millions de vues grâce à TV Libertés chaque année s’en prive d’un seul coup de bouton?
Comme dans Big Brother, nous n’avons aucun visage et aucun nom sur celui qui a pris cette décision.
Quelle solution avez-vous trouvée pour pallier à cette absence de moyen de diffusion ?
Nous n’allons certainement pas nous laisser abattre. Nous connaissons l’adversité. Ce n’est pas à Boulevard Voltaire que je vais donner une leçon sur ce point. Nous savons vivre dans l’adversité et peut-être mieux que les autres.
Ils nous ont supprimé une chaîne de télévision, nous en aurons trois. Nous avons pris la décision d’aller sur d’autres plateformes. Nous aurons trois télévisions et s’il le faut nous irons sur Rutube, sur Chine Tube ou sur Machin Tube, peu importe. Mais il est sûr et certain que TV Libertés continuera à fonctionner.
Nos techniciens ont passé toute la nuit à remettre en place les émissions de la semaine. Nous préparons tous les rendez-vous à venir, et notamment le journal télévisé, bistro liberté, le samedi politique ou terre de missions le dimanche. Tous ces rendez-vous seront maintenus et nous serons là.
Il y a cependant deux obligations pour ceux qui aiment TV Libertés et qui souhaitent nous suivre. Il leur faudra désormais prendre comme point de ralliement notre site TV Libertés.com. Ils verront au fur et à mesure apparaître des chaînes plateforme de nos vidéos et ils pourraient s’y abonner. Il faudra faire preuve de beaucoup de mobilité.
Nous sommes tous dans un phénomène de résistance et de dissidence. Quand on résiste, ce ne sont pas des mots vains, il faut apprendre à contourner l’adversaire et à aller là où il ne nous attend pas.
Nous avons du travail, mais il ne sera pas possible de faire taire la presse alternative. Elle gêne puisque c’est précisément au moment où nous faisions une campagne importante et cruciale pour TV Libertés de soutien financier, mais surtout de lutte contre la loi contre les Fakes News et que nous nous affirmons comme une chaîne de presse alternative et de contre-pouvoir que nous sommes soumis à ce dictat, à cet oukase et à cette censure.
Nous invitons les lecteurs de Boulevard Voltaire à se rendre sur TV Libertés et à s’abonner tout de suite aux nouvelles chaînes de TV Libertés.
Thématiques :
Liberté d'expression
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