Municipales : engageons-nous pour nos communes, notre pays, nos enfants !

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M. Macron s’est rendu au congrès des maires de France, ce 19 novembre. Sans préjuger des raisons profondes du président de la République, la présence de celui-ci à cette assemblée est révélatrice de la place essentielle des maires dans la vie de notre pays. De fait, alors que M. Macron avait boudé leur assemblée de 2018, le voici qui se raccroche à eux dans la crise des gilets jaunes et qu’il les courtise en venant, cette année, à leur congrès.

Merci, M. Macron, pour cet hommage, sincère ou non, aux maires et, avec eux, à tous les élus municipaux qui se dévouent avec une grande constance à la bonne marche de nos communes.

La France est forte de plus de 36.000 communes. Forte, car ses villes, ses bourgs, ses villages et leurs maires sont autant de communautés qui ancrent la vie française dans la réalité du quotidien. Et sans cet échelon local, ce serait le début de l’anonymat, de la dépersonnalisation. La commune et son maire sont un des derniers remparts à la tendance moderne de massification des populations. Le maire reste, à l’exception des très grandes villes, un interlocuteur de proximité. Il connaît sa commune, ses habitants, il en connaît les habitudes, les façons de vivre, il en partage les aspirations, les espoirs et les peines. Il est parfois, et même souvent, le dernier recours des personnes en difficulté qui ne savent plus à qui se confier. Nous sommes bien loin, au moins pour les petites et moyennes villes, de l’idéologie et même du jeu des partis.

Mais quel dommage que les Français mettent si peu d’engouement à intégrer un conseil municipal ! Alors que les élections municipales approchent - elles se tiendront en mars -, il est bien regrettable de voir la peine des têtes de liste à monter leur équipe. On est devant un paradoxe : les Français se plaignent du mal-vivre qui s’installe un peu partout mais, en même temps, il en est trop peu qui soient prêts à vivre l’aventure d’être maire ou conseiller municipal.

Il est plus que jamais nécessaire que les Français patriotes s’impliquent dans les conseils municipaux. Ceux-ci ont besoin de personnes possédant le sens du bien public, du bien commun, comme disent les catholiques. Si le pouvoir étatique est aux mains d’une technocratie européiste, voire mondialiste, il reste encore des pouvoirs en France à la portée des patriotes : les communes.

Devenir maire ou conseiller municipal, c’est servir la collectivité, mais c’est aussi vivre une aventure personnelle enrichissante. Enfin, c’est l’occasion pour ceux qui sont fiers de leur pays de remettre à l’honneur les valeurs qui ont fait la grandeur de la France…

Alors, engagez-vous aux municipales de 2020, il est encore temps ! Et si vous hésitez, si vous vous sentez isolés, vous pouvez vous faire aider. Un certain nombre d’associations existent qui offrent leurs conseils à tout candidat qui se sent porteur des destinées de la France et qui aspire à la promotion du bien commun, loin des idéologies et des égoïsmes partisans. Parmi elles, d’expérience, je vous recommande une jeune association ECC 2020 (www.2020.eluscatholiques.fr) dont le désintéressement et le dynamisme en font un auxiliaire précieux pour les candidats débutants.

Alors, n’hésitez plus et lancez-vous dans l’aventure des municipales de 2020 ! Vous en sortirez grandis et la France aussi…

Éric Viaud
Éric Viaud
Maire de La Bussière (86) Président du collectif "Maires pour le bien commun".

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