[L’INVITÉ] « On est un pays en quasi-faillite ! »

Philippe Ballard, chargé des médias au RN, revient sur le rejet du projet de Rachida Dati sur l'audiovisuel public.
ITW_SITE_BALARD

Cette semaine, Marc Baudriller reçoit le député RN de l'Oise, Philippe Ballard, l'un des rares journalistes à avoir basculé dans le camp patriote. Philippe Ballard a été élu à l'Assemblée en 2022 après une longue carrière à Sud Radio, France Info, RTL et surtout LCI, où il a exercé 29 ans, notamment à la présentation des JT. Désormais vice-président de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation à l'Assemblée, il est le Monsieur Médias du Rassemblement national. En exclusivité pour BV, il revient sur les raisons du vote RN contre le projet de Rachida Dati sur l'audiovisuel public et expose le projet de privatisation partielle porté par son parti : avec son budget de 4 milliards, l'audiovisuel public représente une source d'économies importante pour l'État. Il dénonce, exemples concrets à l'appui, le parti pris anti-RN des médias publics et le prisme wokiste et immigrationniste de certains journalistes. Selon lui, la gauche panique à l'idée de perdre la main dans le monde médiatique ! À écouter, pour décrypter cette mainmise de la gauche sur les médias et la bataille médiatique qui se prépare.

Picture of Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

39 commentaires

  1. La Cour de cassation avait défini l’état de cessation des paiements comme une situation irrémédiablement compromise, une situation dont la prolongation ne pouvait conduire qu’à l’impossibilité de faire face au passif exigible au moyen de l’actif disponible. Sur la base du budget 2024, il manque 170 MM€ qui manqueront de nouveau en 2025 et au-delà (à qqchose près) puisqu’il est impossible d’augmenter les recettes à ce niveau et que le gvt ne sait même pas trouver 40MM€ d’économies. Il faudra donc emprunter encore et encore et aggraver ainsi le poids de la dette dans les budgets ultérieurs. Ce poids étranglera donc encore davantage les budgets futurs jusqu’à ce qu’il devienne impossible de faire face aux dépenses incontournables, aussi bien que de trouver de nouveaux prêteurs. C’est cela une situation irrémédiablement compromise. Un jour viendra donc où le FMI expliquera aux politiciens français comment réduire les dépenses et augmenter les recettes. M. Bayrou retournera sur son tracteur, très heureux de pouvoir se targuer d’une vie politique bien remplie et de jouir d’une belle retraite de la République. J’espère que chaque Français se souviendra alors de ses choix électoraux.

Laisser un commentaire

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L’islamo-gauchisme n’existe pas. Comme le grand remplacement…
Gabrielle Cluzel sur CNews

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois