La mairie de Paris vient d'annoncer que, pour réaffirmer son « soutien aux femmes et hommes qui œuvrent au sauvetage des migrants au quotidien », elle va remettre sa médaille Grand Vermeil à Carola Rackete et Pia Klemp. Les deux dames sont, en effet, les capitaines du Sea Watch 3, bateau qui força l'entrée du port de Lampedusa pour y débarquer sa cargaison de migrants (décidément, la marine hollandaise, même commandée par des Allemandes, c'est comme la direction des enquêtes criminelles dans les séries télé françaises : il n'y a plus que des femmes !).

Si on a pu croire, au début, à l'altruisme humanitaire des sauveteurs d'Africains flottant en Méditerranée, il est aujourd'hui clair que cette activité est devenue un commerce comme un autre, avec ses grossistes, ses intermédiaires, ses importateurs et ses transporteurs, tous connectés par téléphone satellite.

À peine éloigné de la côte, on appelle un bateau de sauveteurs comme on commande un Uber en sortant du cinéma, et voguent les ONG politiques subventionnées, qui n'ont plus d'humanitaire que le nom. Et la Rackete lance sa corde aux frêles esquifs…

Si une tempête ou une avarie (vraiment imprévisibles ?) envoient par le fond quelques malheureux, ce sera comme on dit dans les grandes surfaces, de la « démarque inconnue », et surtout une occasion pour les médias de faire pleurer Margot en expliquant qu'on n'en fait jamais assez.

Deux complices de ces mafias vont donc être honorées par la mairie de Paris de la même médaille que Michel Legrand ! C'est que l'inversion des valeurs, c'est dans l'ADN de la municipalité depuis que la gauche a fait main basse sur la ville.

Ainsi, en 2004, le Conseil vota une résolution soutenant Cesare Battisti, et le plaçant « sous la protection de la ville de Paris ». Condamné à perpétuité par contumace en Italie pour plusieurs meurtres, le terroriste d'extrême gauche, devenu écrivain réfugié en France, bénéficia pendant des années des faveurs enamourées de la gauche « intellectuelle ». Finalement extradé (pas par la France, qu'alliez-vous croire !), il reconnut devant la Justice italienne sa responsabilité dans quatre meurtres. Ce qui n'empêche pas une Fred Vargas, par exemple, de croire encore à son innocence !

Alors, laissons à ce héros de la gauche mondaine le dernier mot, lancé au procureur : « Je me suis moqué de tous ceux qui m’ont aidé, je n’ai même pas eu besoin de mentir à « certains d’entre eux. » Un peu comme certains migrants « mineurs » ou "réfugiés politiques menacés dans leurs pays"…

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14 juillet 2019 à 18:05

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