Le verdissement de la liste LREM : un stratagème électoral

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La liste européenne LREM présente comme objectif : « Faire de l’Europe une puissance verte. » Il faudrait aussi « investir massivement dans la transition écologique et solidaire ». Cette ambition électorale fait suite à un rapport remis en décembre dernier au ministre de la Transition écologique par Pascal Canfin, qui se trouve désormais numéro 2 sur la liste LREM. Ce rapport précisait que 10 à 30 milliards d’euros seraient nécessaires pour la seule année 2018 pour atteindre les objectifs climatiques de la France. Il faudrait, dans les secteurs de la rénovation énergétique, des véhicules « bas carbone » et des énergies renouvelables, investir entre 9 et 19 milliards chaque année. Ce rapport préconisait la création d’un organisme public doté d’un milliard d’euros afin de mobiliser 10 milliards d’euros d’investissements privés sur trois ans.

Ce rapport jongle avec des milliards d’euros que l’État français, déjà surendetté, n’a pas à sa disposition. Le recours aux investisseurs privés apparaît donc comme la solution miracle. De même, l’écologie semble être la stratégie miraculeuse pour obtenir la première place à l’élection européenne. Il s’agit de draguer les bobos écolos en axant la campagne sur cette thématique : la création d’une « Banque du climat » figure ainsi dans le programme de LREM. Cela est moins risqué que les taxes sur l’essence car le mouvement des gilets jaunes est apparu en réaction à une taxation du gazole pour financer la transition écologique.

Néanmoins, le concept de « transition écologique » est intrinsèquement une arnaque. On postule que le climat actuel est la norme, et une variation serait un dérèglement. Or, le postulat d’un état stationnaire idéal est une erreur. Héraclite disait : « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve, car la seconde fois, ce n’est plus le même homme et ce n’est plus le même fleuve. » Tout change inexorablement. Croire que le climat actuel doit rester immuable est une idée conservatrice énoncée par des hommes qui se prennent pour des progressistes.

Il y a 10.000 ans, les glaciers du pôle Nord s’étendaient jusqu’en Allemagne. Le réchauffement climatique a permis de faire apparaître des terres verdoyantes en Europe. Les herbivores sont devenus plus nombreux et ils ont permis la multiplication des hommes préhistoriques. Ensuite, l’agriculture s’est développée. Ce réchauffement a été une grande chance pour les Européens ; et une grande malchance pour les Africains car le Sahara était verdoyant, il y a 10.000 ans. La lutte contre le « dérèglement » climatique est donc absurde pour les Européens. Il s’agit seulement d’un prétexte pour justifier l’instauration de nouvelles taxations. Elle permet aussi à quelques prétentieux de jouer aux super-héros !

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