Le maire de Châteauneuf-sur-Cher tabassé à la suite d'une altercation pour un rodéo sauvage

William Pelletier, maire de Châteauneuf-sur-Cher (Cher), a été violemment agressé, mercredi 31 août, par un jeune homme de 19 ans. Ce dernier a été interpellé et sera jugé en comparution immédiate ce vendredi, relate CNews.

Le maire l'avait réprimandé pour avoir fait du rodéo sauvage dans un camping

L’agression a été soudaine et violente. Le maire était dans sa voiture, stationnée sur le parking de la mairie, quand un homme a surgi. « Il est arrivé et m'a dit "Tu me reconnais ?" Puis il m'a tabassé alors que j'étais toujours assis dans ma voiture. Mes lunettes ont valsé, je saignais de partout », témoigne-t-il dans les colonnes du Berry républicain.

L’agresseur, un homme de 19 ans habitant la commune, a été interpellé par les forces de l'ordre et placé en garde à vue. Il a reconnu les faits et aurait donné « des explications en lien avec une affaire antérieure » avec le maire, remontant à plusieurs mois.

Pour sa part, William Pelletier indique être intervenu, il y a quelque temps, auprès d’un groupe de jeunes qui « mettaient le bazar dans la commune ». Il les avait réprimandés pour avoir fait du rodéo sauvage avec des motocross sur un terrain de camping, précise Le Figaro, et leur avait demandé « de ramasser leurs poubelles et ordures ». L’un d’eux a accusé le maire de l'avoir frappé, ce que ce dernier dément.

« J'étais loin d'imaginer qu'un jour je me ferais tabasser »

« Cela fait vingt-sept ans que je suis élu maire et cela ne m'était jamais arrivé. Je connais tout le monde, j'étais loin d'imaginer qu'un jour je me ferais tabasser », s'émeut William Pelletier

L'agresseur présumé sera présenté devant la justice ce vendredi, sous le régime de la comparution immédiate, pour des faits de « violence sur personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une incapacité totale de travail de moins de huit jours ».

Soutien à William Pelletier, maire de Chateauneuf-sur-Cher victime d’une terrible agression dans sa commune par l’un de ses administrés.

Prison ferme pour celui qui touche à un dépositaire de l’autorité publique ! pic.twitter.com/k4lM8qY8fS

— Eric Ciotti (@ECiotti) September 1, 2022