Le cinéma français éjecté du Top 10

top gun

Flop après flop, le cinéma français est parvenu à sortir du Top 10 des films les plus populaires de l'année. Une première, depuis 1945. Le vent de gauchisme qui souffle sur les productions a vidé les salles projetant une de ces sempiternelles leçons de morale mondialistes. Sachet de pop-corn offert, réduction, rasage gratis, prime... rien ne parvient à convaincre les Français de subir une heure et demie d'autoflagellation.

En tête du box-office : Top Gun. Dans une version française, Tom Cruise serait monté dans son avion pour aller sauver des migrants. Trois pelés entrés dans la salle par erreur. Toujours cette impression de déranger. Le public a compris qu'il ne fallait pas venir perturber cet entre-soi cinématographique. Et chacun de sortir sur la pointe des pieds... Et avec nos excuses pour le dérangement.

À l'heure où Disney revoit ses prétentions wokistes à la baisse, le cinéma français persiste dans ses projections de messages idéologiques. Insensible à la cause migratoire, le public refuse de verser une larme sur les déboires d'une femme afghane poursuivie par de vilains fachos (Les Survivants). Le facho est au cinéma français ce que le dinosaure est aux films de Spielberg. Féroce, sanguinaire, mangeur de petits enfants... Marina Foïs arrive et pourfend la bête. Le militant RN est à terre et se transforme en adorateur de la cause migratoire. Économie de budget. Effets spéciaux limités. Et par ici la sortie du Top 10. Le spectateur rechigne à s'identifier au méchant. Comme c'est bizarre...

Qu'est ce qu'on a fait au bon Dieu connut son heure de gloire... Puis le 2, puis le 3... Mais vont-ils finir par comprendre qu'il faut vivre ensemble ! Intouchables avait ouvert le bal. Face à ces deux succès, la meute bien-pensante s'engouffra dans la brèche. Le public était avide d'antiracisme. En manque de macronisme sur grand écran. En demande de celles z'et ceux... Inlassablement, les longs-métrages apportèrent ce message si bon, si doux.. Sissi impératrice dans le 9.3. Oui-Oui fuck la police. Les contes de fées se succédaient et, sans fin, le public résistait. Non, pas celui-là. Encore moins cet autre. À la vue d'une affiche regroupant Kad Merad et Marina Foïs, le citadin change de trottoir. Brrrr... Encore un film financé par des contre-producteurs. À ce niveau d'impopularité, c'est un métier.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

19 commentaires

  1. L’exception culturelle , a permis à cette bande de copains gauchistes du cinéma, qu’ils soient acteurs ou réalisateur de récupérer le magot des subventions. Tout cela participait au départ de la bonne intention de protéger la production française de l’ogre américain, pour s’avérer, être, le porte voix d’une oligarchie qui pense détenir la vérité sur tout . Le propre du cinéma étant justement de faire réfléchir et non pas s’autosatisfaire d’une propagande qui tourne en boucle depuis bientôt 40 ans !

  2. Cela fait 30 ans que le cinéma français est en déclin. A quelques très rares exceptions , il n’y a plus en France des comédiens emblématiques qui ont rendu heureux des générations. Comme en politique, nous avons aujourd’hui ceux que nous méritons. Je ne vois pas d’éclaircie à court terme.

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