La compagne du terroriste de Villejuif relâchée

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Interpellée le 7 janvier, soit quatre jours après l’attaque au couteau menée par son compagnon à Villejuif, M. a finalement été relâchée, faute de troubles psychiatriques avérés.

Dans une note de la Direction centrale de la sécurité publique que Boulevard Voltaire s’est procurée, un appel à la vigilance a toutefois été lancé…

Le 3 janvier 2020, Nathan Chiasson commet un attentat à l’arme blanche dans un parc de Villejuif aux cris de « Allah Akbar », faisant une victime, Janusz Michalski, et deux blessées. Le mardi suivant, après avoir été entendue le soir des faits puis placée sur écoute téléphonique, sa compagne, elle-même radicalisée, confie à une amie vouloir mourir sous les balles des policiers. Suspectée de vouloir commettre une action violente contre les forces de l’ordre, M. est interpellée à son domicile de Palaiseau (Essonne) par les agents de la BRI et placée en garde à vue pour « association de malfaiteurs terroristes ». Elle y renouvelle ses propos.

Les enquêteurs requièrent alors un suivi psychiatrique, mais outre ses tendances suicidaires, aucun trouble particulier ne permet de la maintenir sous surveillance. Elle est donc relâchée le jour suivant. Au cours de son arrestation, un couteau avait été retrouvé sur la jeune femme. Mais si les médecins ne considèrent ni déséquilibre mental – comme ce fut le cas pour son compagnon - ni radicalisation suspecte – ils s’étaient convertis ensemble -, M. est donc libre de reprendre le cours de sa vie, sous l’œil désabusé des fonctionnaires de police appelés à la plus grande prudence.

Maud Protat-Koffler
Maud Protat-Koffler
Journaliste en formation

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