
Dans son excellent ouvrage de référence sur l'altérité culturelle, Les étrangers sont nuls (Points), Pierre Desproges divisait le peuple italien en deux catégories : « les Italiens du Nord, qui vivent au nord, et les Italiens du Sud, qui meurent au sud ». Évidemment, c'est cruel, mais tel n'est pas le sujet. Et si les plaisanteries étaient fausses, on les appellerait des mensonges. De fait, le sud de l'Italie est plus pauvre, moins industrialisé, plus touché par le chômage que le nord. C'est d'ailleurs le sud qui va faire les frais de la nouvelle proposition de Giorgia Meloni.
Le Premier ministre italien prévoit en effet de durcir les conditions d'accès à l'aide sociale. Concrètement, ce qui s'appelait hier un « revenu de citoyenneté » (notre « revenu de solidarité active ») deviendra un « chèque d'inclusion ». C'est ce que nos frères italiens doivent appeler (l'expression existe-t-elle chez eux ?) la lingua di legno. En gros, l'idée est de remettre les gens au travail et de réinvestir une partie de l'argent ainsi économisé dans des mesures incitatives pour les entreprises qui embauchent des prestataires de ce chèque.
Évidemment, la gauche italienne est contre. « Vent debout », dirait France Info, spécialisée dans le cliché désuet. Pensez donc ! Ce revenu était plutôt, à ses yeux, une préfiguration du revenu universel dont on entend parler, ici ou là, en Europe. Si, maintenant, il faut se lever le matin pour aller gagner son tabac à rouler, son pack de 33 Export et ses tickets d'EuroMillions, où va le monde !
Giorgia Meloni tieni duro e vai avanti sulla tua strada che é maestra, nessun politico é meglio di te.
— Vittorio Feltri (@vfeltri) April 30, 2023
Cette mesure creusera-t-elle encore un peu plus le fossé entre nord et sud ? Ceux d'entre vous qui parlent italien peuvent déjà guetter les réactions de l'inoxydable Vittorio Feltri, éditorialiste de droite originaire de Bergame, et qui a probablement, comme à chaque fois, sa petite idée sur les Italiens du sud et l'État-providence. En attendant, vue de France, cette mesure semble être un juste équilibre entre la considération pour les gens pauvres et la chasse aux parasites. Chez nous, en ce moment, le gouvernement fait précisément l'inverse.
Bravo à Madame Giorgia Meloni, elle sait de quoi elle parle. Elle a réussi l’union des droites et maintenant elle veut
les Italiens du sud au boulot. Elle ne se trompe pas, car les Italiennes du sud sont travailleuses; ce sont leurs maris
qui sont souvent des fainéants. J’ai connu le cas ici à Lyon et ma compagne est de souche à la fois Italie du Nord et
champenoise…une bosseuse courageuse. L’Italie aujourd’hui, un exemple à suivre.
On ne peut demander à Macron d’avoir le même courage . De toute façon avoir du courage tout court il en est parfaitement incapable.
Le seul homme face au gouvernement français.
Enfin une personne capable de prendre des initiatives. Bravos madame.
nous on a le revenu de solidarité active (RSA) dans ce sigle il y a active, c’est à dire se bouger pour retrouver un emploi. Ce que va faire madame Méloni c’est conserver ce revenu citoyen pour les personnes inaptes au travail, mais que ceux qui sont aptes retourneront au boulot, et les entreprises qui embaucheront ces personnes percevront une aide, mais cela arrivera t-il chez nous ? pas de danger chez nous l’élection à peine passée ils pensent déjà à la suivante, donc pas de risque de froisser ses électeurs.
Ah ces gauchistes, toujours à la proue du navire, le vent à plein nez, il sont un peu comme le couple célèbre du Titanic, ils hument l’air frais de la nuit avant de s’écraser sur sur l’iceberg des réalités !
Ah, si nous avions une Giorgia Meloni en France ! On se prend à rêver. Mais, hélas, nous n’avons qu’un Macron. Et qui plus est, pour encore quatre ans.
Nous en avons une mais tout les politiques feront barrage pour qu’elle ne soit jamais présidente .
Ils en ont de la chance les Italiens ! Cela n’a pas toujours été le cas, mais la preuve est faite que malgré la « dictature » de l’U.E sur les souverainetés nationales, « quand on veut, on peut »! Oui, c’est évident et urgent, il faut couper les aides sociales aux personnes illégalement présentes ou même françaises, de nationalité, suite à des condamnations judiciaires. Quand on pense, mais la Presse complice et subventionnée est bien silencieuse, que les pseudo-dirigeants actuels sont incapables de renvoyer chez eux les Immigrés Irréguliers, même lourdement condamnés par la Justice, de toutes nationalités ou presque… Cf Mayotte, le Maroc, l’Algérie… Et on appelle ça des « dirigeants nationaux ?! Et puis quoi encore ?!
En France on pourrait mettre sous les verrous tous les entrepreneurs qui utilisent de la m-o irrégulière, ça ferait de la place et alors obliger ceux qui sont au chômage à travailler. Je n’ai aucune compassion pour des métiers « en tension » quand ils sont urbains. En revanche il est bien exact que nombre d’artisans et d’agriculteurs ne trouvent pas de gaulois pour faire le travail même avec des salaires corrects: métier salissant, métier pénible, horaires à respecter etc
au moins une italienne qui a du cran et envoie promener l’Europe ce que la France devrais faire Macron a la botte des allemands et de l’Europe ainsi que pour les américains suivons l’Italie
Excellente nouvelle, mais dommage que ce cliché erroné sur les Italiens du Sud ! On trouve là-bas des gens formidables, même s’il y a certes moins d’hommes d’affaire. Si l’Italie du Sud a trop longtemps subi la mafia, elle est resté plus fidèle à ses racines grecques avant d’être latines, qui lui donnent la sagesse de rester hors du temps. C’est une merveille, et ce n’est pas pour rien que l’on dit « Voir Naples et mourir ! ».
Il sera intéressant d’observer le résultat à terme sur les populations concernées.
Bravo à cette dame courageuse