Vendredi soir, lors de la célébration du Brexit, nous aurions voulu avoir l’impression que c’était terminé. Que le monstre avait été tué et que les chevaliers blancs (the white knights) avaient repris le contrôle. Nous aurions voulu nous sentir exaltés de notre victoire. Mais nous ne pouvions pas. Ce n’était pas la fin et nous le savions. Nos adversaires sont toujours là : le système, les médias, les Remainers et les mondialistes (globalists). Et beaucoup d’entre eux sont maintenant programmés (hardwired) pour quelque chose qui ressemble à une vengeance, ressentait sur place Katie Hopkins, chroniqueur pour Frontpagemag. Les globalistes « mondialistes » n’ont malheureusement pas dit leur dernier mot, ils continueront tant qu’ils ne seront pas totalement discrédités comme le marxisme culturel auquel ils sont associés.

L’autre « globalisme », l’islamiste, ne baisse pas les bras non plus. L’attentat de dimanche, à Londres, et l’attaque de la gendarmerie de Dieuze, lundi, le prouvent. Certains ont dit : Brexit ou pas, les islamistes sont toujours là. Les musulmans islamistes qui revendiquent leur part victimaire en parlant d’islamophobie ont aussi un projet mondialiste concurrentiel : la oumma, projet totalitaire et antinational que les globalistes « mondialistes » font souvent mine d’ignorer tant ils s’empressent de les ajouter à la liste des victimes « ayant droit à », parmi les « identités » solubles dans le marché.

Daech a revendiqué l’attaque. L’islamiste Sudesh Amman avait aussi écrit sa volonté de mourir en « martyr » et de tuer des non-musulmans. Ce sont des individus ou des groupes d’apparence non musulmane qui sont visés. « Dans certains de ses messages, il décrivait les femmes yazidies comme des esclaves que le Coran autorise à violer et avait même encouragé sa petite amie à décapiter ses parents. Son profil accablant et son parcours rappellent ceux d’Usman Khan, le terroriste du London Bridge abattu par la police après avoir tué deux personnes », nous révèle Arnaud de La Grange, dans Le Figaro.

Un projet de loi prévoit d’alourdir les peines pour les auteurs d’actes terroristes (14 ans de prison au minimum), interdisant leur libération anticipée. Mais « l’incident épouvantable de dimanche plaide en faveur d’une action immédiate », a réagi le ministre de la Justice britannique Robert Buckland. « Une législation d’urgence doit garantir la fin de la libération automatique des délinquants terroristes ayant purgé la moitié de leur peine sans contrôle ni examen », a-t-il déclaré, ajoutant que cela s’appliquerait immédiatement.

Boris Johnson a déclaré ne pas vouloir « revenir à un système nécessitant beaucoup de surveillance. Trop laborieux quand une version carcérale peut se révéler meilleure. » « La rééducation, la reconquête et la réhabilitation des personnes qui succombent à l’islamisme, c’est très, très difficile, cela peut arriver, mais les exemples de succès sont vraiment très rares », a-t-il avoué. « Nous devons être francs à ce sujet. »

Johnson a souligné que « déradicaliser les gens est une chose très difficile à faire [il y a] un obstacle psychologique important que les gens ont du mal à surmonter, et c’est pourquoi j’insiste sur l’importance de l’emprisonnement » (custodial option).

Les nations libres vont devoir accumuler beaucoup de courage pour triompher parce que le combat s’annonce long. Les Français qui vont bientôt accueillir des quantités de traîtres à la nation ayant retourné les armes contre leur propre pays (réel ou de papiers) feraient bien de se réveiller.

Le programme de construction de prisons du quinquennat Sarkozy a été stoppé dès l’arrivée du socialiste Hollande et jamais repris par son ancien conseiller à l’Élysée puis successeur Macron, ni par la socialiste Nicole Belloubet, le garde des Sceaux.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 16/11/2022 à 8:25.

5712 vues

04 février 2020 à 23:21

Partager

La possibilité d'ajouter de nouveaux commentaires a été désactivée.