Immigration illégale en Grande-Bretagne : de nouvelles mesures !

Image générée par IA.
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Au lendemain de la visite du roi Charles III aux survivantes du massacre au couteau de Southport, le gouvernement travailliste a présenté son plan de lutte contre l’immigration illégale en ciblant « les gangs de passeurs » et les employeurs faisant travailler des illégaux, et en augmentant les expulsions des déboutés du droit d’asile.

Concernant les passeurs, « jusqu’à cent nouveaux agents spécialisés dans le renseignement et les enquêtes sont déployés au sein de l’Agence nationale de lutte contre la criminalité » pour lutter contre ces « bandes criminelles de contrebandiers » et, ainsi, « empêcher les traversées dangereuses par bateau », est-il écrit dans le communiqué d'Yvette Cooper, ministre de l'Intérieur.

Elle a dressé la série de sanctions auxquelles s’exposent les personnes qui emploient des travailleurs clandestins : des amendes financières, des ordonnances de fermeture d'entreprise et d'éventuelles poursuites judiciaires. « Les personnes prises en flagrant délit de travail illégal et faisant l'objet d'un arrêté d'expulsion seront placées en détention dans l'attente d'une expulsion rapide », ajoute-t-elle.

Le ministre promet d’accroître le nombre d’expulsions et de revenir, dans les six prochains mois, au niveau de 2018. « Des personnels sont redéployés pour augmenter le nombre de renvois de demandeurs d’asile déboutés ; il a chuté de 40 % depuis 2010 », rappelle-t-elle. Quelque trois cents agents ont, ainsi, été « réaffectés à l’examen de milliers de dossiers de demandeurs d’asile, déboutés et de retours » et la capacité de détention des centres de renvoi des immigrants va être augmentée, selon le ministère.

Des mesures inédites par rapport à la politique précédente ?

Ces nouvelles mesures sont conformes à la volonté du Premier ministre travailliste, Keir Starmer, nommé le 4 juillet 2024, de traiter le dossier de l’immigration « avec humanité » tout en faisant baisser le nombre d’immigrés, légaux et illégaux. Elles renouent avec les dernières lois sur l’immigration du gouvernement conservateur de Rishi Sunak. Celle en date du 18 juillet 2023 prévoyait d’empêcher les migrants arrivés de manière illégale de demander l’asile dans le pays. Celle du 22 avril 2024 prévoyait même de renvoyer les déboutés du droit d’asile vers le Rwanda, un pays tiers - méthode désavouée par Keir Starmer.

Ces annonces n'auraient donc rien à voir avec les récents soulèvements anti-immigration. Avec toute l’honnêteté intellectuelle qu’on leur connaît, les médias mainstream n’ont pas établi le lien entre le triple meurtre et les soulèvements, ils n’ont jamais parlé des passages à tabac des populations allogènes sur les autochtones, ils ont présenté les immigrés et les musulmans comme des victimes en criant à la xénophobie et l’islamophobie. Des émeutiers s’en étaient notamment pris à des hôtels où se trouvaient des demandeurs d’asile dans l’attente du traitement de leur dossier.

La raison de ces mesures réside-t-elle dans les dernières vagues d’immigrés illégaux ? Avec les beaux jours, ces derniers sont arrivés plus nombreux que jamais depuis l’arrivée au pouvoir des travaillistes, sur les côtes anglaises, après une traversée de la Manche à bord de canots pneumatiques, selon les colonnes du Monde. Ils étaient plus de deux cents, le 19 août ; près de cinq cents, le 17. Le 11 août, ils étaient plus de sept cents ! Le ministre de l’Intérieur britannique explique que le projet politique du nouveau gouvernement a été construit lors du « European Political Community meeting 2024 » du 18 juillet, qui rassemblait 50 dirigeants d’Europe. Autrement dit, avant ces grosses vagues, les émeutes et le massacre perpétré le 29 juillet. Cependant, si la sacro-sainte immigration légale ne saurait être remise en cause au nom des droits de l’homme, les derniers événements ont peut-être été un accélérateur pour que le gouvernement britannique endigue l'invasion illégale - ou qu'il feigne de s'en occuper.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 23/08/2024 à 22:42.
Gabriel Decroix
Gabriel Decroix
Étudiant journaliste

Vos commentaires

27 commentaires

  1. L’Association des Lanceurs d’Alertes ASLA : « Les GAFAM poursuivent leur travail de censure politique contre les patriotes. » Censurés par Face book et Instagram qui se mettent de contester la liberté d’expression qui l’une de nos libertés fondamentales françaises ! Ah ! C’est vrai encore les GAFAM et les USA !!!

  2.  » Cependant, si la sacro-sainte immigration légale ne saurait être remise en cause au nom des droits de l’homme ». En Angleterre, peut-être. En Europe, depuis 1997 et le traité d’Amsterdam, c’est Bruxelles qui s’occupe de tout. Circulez, y a rien à voir.

  3. Parmi les gangs des passeurs il ne faudrait pas oublier les ONG subventionnées par les impôts des contribuables ex la mairie de Paris, etc… on pourrait commencer par ça !

  4. A qui la ministre de l’Intérieur Yvette COOPER va t elle elle rendre ces comptes sur le suivi de son action
    A DES DEPUTES TRAVAILLISTES ….???

  5. Je dois être naïf mais repérer et arrêter les passeurs qui fournissent des bateaux pour traverser la Manche ne doit pas être mission impossible…

    • Ca devient très gênant quand on sait que les moteurs sont financés par le Qatar. C’est lui notre principal créancier. Alors tout doux.

      • Tout est imbriqué! Un véritable sac de noeuds où chacun essaie de tirer son épingle du jeu. « C’est pas moi, c’est lui »…

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