Nous y sommes presque. À partir de vendredi prochain, les tests de dépistage Covid-19 deviendront payant pour les non-vaccinés majeurs. Les prix ont été annoncés, il y a une semaine, et ces derniers ont de quoi décourager les pourtant encore nombreux récalcitrants à la vaccination (22 € pour un test antigénique et 44 € pour un test PCR). Jean Castex a, en effet, annoncé, le 26 septembre, qu’il « n'est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables ». Et ce, malgré le fait que le contribuable sans passe sanitaire continue, bien entendu, par ses impôts, de participer aux frais d’entretien et de fonctionnement de l’espace public auquel il n’a plus accès.

Bref, passons. Suite à ces annonces, il restait cependant une dernière échappatoire, un petit espoir auquel s’accrocher afin de parvenir à obtenir ce sacro-saint passeport sanitaire sans avoir à se ruiner. Cette alternative, c’était bien entendu les « autotests » dont le coût réglementé ne peut pas excéder 5,20 €.

Malheureusement, cette petite faille dans le système « covidiste » a bien vite été remarquée par nos autorités bienveillantes, peu soucieuses du pouvoir d’achat des foyers modestes. Ainsi le ministère des Solidarités et de la Santé n’a guère attendu pour rectifier le tir en annonçant, le 8 octobre, que ces autotests en question ne seraient plus valables pour obtenir un passeport sanitaire. Et ce, dès le 15 octobre.

Le message est désormais on ne peut plus clair. Ce passeport, qui n’a rien de sanitaire, n’a plus que pour seul but l’exercice d’une pression, maintenant devenue financière, afin de forcer au passage à l’acte les derniers Français attachés à leur liberté sur la question vaccinale. Après les campagnes de publicité, les pressions sociales, les anathèmes d’« égoïsme irresponsable » et les grattages de nez sans fin, c’est désormais par ce chantage financier, ce moyen d’une lâcheté sans nom, que ce gouvernement entend parvenir à ses fins. Il va taper « là où ça fait mal » pour les 20 % de Français encore non vaccinés. Ainsi, seuls les riches pourront prétendre pouvoir encore résister. Un mépris supplémentaire pour les classes populaires dont on notera encore une fois ici le peu de considérations du gouvernement pour le respect de leur dignité.

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13 octobre 2021 à 12:53

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