Emmanuel Macron : « Ne jamais céder au complotisme, à l’obscurantisme. » Rien que ça !

interrogation

Ce n’est pas évident, si l’on s’en tient aux derniers mots de l'allocution du Président par lesquels il enjoint les Français à ne pas céder au complotisme et à l’obscurantisme. Ces termes sont utilisés pour discréditer toute personne qui remettrait en cause le discours officiel sur le Covid-19.

Ainsi, nous ne devrions plus nous poser de questions sur les incohérences de la gestion de la crise sanitaire et leurs conséquences catastrophiques et mortifères sur la situation économique et sociale de la France.

Quelques exemples.

Devrions-nous accepter une privation de nos libertés d’aller et venir en restant confinés dans nos maisons et appartements alors que les frontières du pays sont ouvertes aux quatre vents depuis le début de la crise sanitaire ?

Devrions-nous être satisfaits des abandons de souveraineté économique qui nous ont contraints à faire fabriquer des masques, en toute hâte, en Chine pour protéger la population ?

Devrions-nous accepter la désorganisation et la précarisation du système de santé qui conduit les gouvernants, aujourd’hui, à adapter leur stratégie de confinement et de fermeture de tous les lieux recevant du public en fonction du nombre de lits d’hôpitaux de réanimation disponibles, pour traiter les malades les plus gravement atteints ?

Comment comprendre l’acharnement politico-médiatique orchestré contre des médecins qui, tel le professeur Raoult, ont seulement souhaité soigner les personnes atteintes du virus par des protocoles simples et peu coûteux ?

Quelle est la logique économique et financière qui conduit à présenter comme établie la vaccination de millions de personnes dès les premiers mois de l’année 2021 alors que nous ne possédons, à ce jour, aucune information sérieuse sur les effets possiblement secondaires de ces vaccins ?

Comment ne pas constater les deux poids deux mesures permanents ? Encore mardi soir, pendant que le Président exigeait des restaurateurs, des bars, des stations de ski, des salles de sport de rester fermer jusqu’au 20 janvier et qu’il limitait l’accès des lieux de culte à trente personnes, nous pouvions assister, médusés, à Paris, à une manifestation de soutien aux migrants, présents en France illégalement. Dans ces manifestations, la plupart des personnes ne portaient pas de masque et la distanciation physique était inexistante.

Beaucoup d’autres questions pourraient être posées.

Une dernière taraude le pays dans ses profondeurs : comment la France va-t-elle pouvoir rembourser toutes les dettes contractées pour soutenir artificiellement l’économie du pays ? La France, avec un ratio de dette sur PIB de près de 120 %, aura-t-elle perdu davantage sa souveraineté financière et économique ? À la fin, qui dirigera le pays ? Les gouvernants élus par le peuple ou les créanciers de la France détenteurs d’une dette colossale laissée par une élite incompétente aux générations futures ?

Qui répondra à ces questions ?

Christian Montagard
Christian Montagard
Conseiller en stratégie et financement d'entreprises, ancien cadre dirigeant de banque

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