Donald Trump a toujours tort (c’est évident) !

Trump

Je suis fort loin d’être un trumpiste de stricte observance : on peut faire de nombreux reproches à Donald Trump dont la carrière entrepreneuriale, puis politique, n’est pas sans failles ni défauts, tout autant que sa personnalité.

Mais la détestation anti-Trump est si absolue, si rabique, si complète, que ses ennemis (et ils sont nombreux) refusent de le créditer d’une seule action bonne, même de leur point de vue. Un sommet dans la mauvaise foi a été atteint par un article récent de L’Express (9 mars 2023) rédigé par un prétendu scientifique qui, lorsque c’est bien à ses yeux, écrit « le gouvernement américain » et, lorsque c’est mal selon lui, écrit « l’ex-président Trump » (que d’ailleurs, en l’occurrence, il calomnie grossièrement).

Examinons pour le vérifier deux actions de Donald Trump en rapport avec l’épidémie de coronavirus qui a affecté le monde entre 2020 et 2022.

Le président Trump, dès le début de l’épidémie, a affirmé que ce virus venait probablement d’une fuite émanant du laboratoire virologique spécialisé situé à Wuhan, en Chine, ville qui est désignée habituellement comme l’origine connue de cette maladie. Ce n’était qu’une hypothèse, qui s’ajoutait à celle d’une origine naturelle. D’un strict point de vue scientifique, elles étaient toutes les deux possibles en principe et devaient être étudiées à parité.

Or, simplement parce qu’elle provenait de Trump, cette hypothèse (réaliste, quoique non prouvée) a été taxée universellement de « complotiste », « xénophobe », « irresponsable », j’en passe et des meilleures. Et si quelqu’un, fût-ce un scientifique patenté, essayait de soulever ce lièvre, il était immédiatement assimilé aux « délires trumpiens ».

Cela a duré deux longues années. Puis, timidement, dans la presse bien-pensante, au détour d’une brève, dans le coin d’un article, cette possibilité a commencé à apparaître, pour prendre de plus en plus de consistance. Et finalement, après des étapes intermédiaires que nous sautons, le 28 février 2023, sous une administration démocrate férocement anti-trumpiste, le directeur du FBI a affirmé que le coronavirus provenait « très probablement » d’une fuite du laboratoire de Wuhan, et cela, deux jours après qu’une hypothèse similaire ait été avancée par le ministère de l’Énergie américain.

Il est clair que tous les scientifiques et tous les experts ne sont pas d’accord sur cette hypothèse, et c’est bien normal, dans la mesure où les données sont difficilement accessibles, la Chine se montrant pour le moins peu coopérative. Nous ne disons donc pas que cette piste est certaine, car nous n’en savons rien. Mais il est enfin permis de dire qu’elle est possible, plausible, rationnelle. Or, personne, nulle part, ne présente ses excuses à Donald Trump pour l’avoir insulté continûment durant deux ans à ce propos.

Sur un autre plan, tout le système médiatico-médico-politique se félicite de la campagne mondiale de vaccination contre le coronavirus, qui aurait été un retentissant succès. Admettons-le. Mais, curieusement, personne ne parle du rôle majeur de Donald Trump dans l’arrivée si rapide de ces fameux vaccins. Il semble que tout le monde en a eu l’idée, en a pris l’initiative, a mis en œuvre les moyens pour y parvenir ; sauf Trump, apparemment.

Alors, reprenons les faits. Le 11 mars 2020, l'épidémie de Covid-19 est déclarée pandémie par l'OMS. Or, début avril 2020, Donald Trump réunit à la Maison-Blanche une table ronde avec les dirigeants de l’industrie pharmaceutique sur le sujet de l’élaboration rapide de vaccins. Le 15 mai 2020, le président des États-Unis lance l’opération Warp Speed, fait débloquer immédiatement plus de dix milliards de dollars pour le développement de vaccins et demande aux administrations sanitaires américaines de faciliter au maximum le travail des laboratoires pharmaceutiques. Grâce, en particulier, à cet effort gigantesque voulu énergiquement par Trump, les quatre premiers vaccins seront disponibles au premier trimestre 2021.

Il existe, certes, de nombreux acteurs qui ont contribué, à des titres divers, à ce développement d’une exceptionnelle rapidité. Mais il est indéniable que Donald Trump a été un de ces acteurs, et non des moindres. Pourtant, dans toute la littérature qui chante la réussite mondiale de la vaccination anti-Covid, son nom est très rarement cité, et jamais comme un acteur majeur : il s’agit d’une totale déformation de la vérité.

Par ailleurs, et contrairement à l’affirmation scandaleusement fausse de L’Express, Donald Trump, à la fin de 2021, s’est fait lui-même vacciner et a encouragé à plusieurs reprises ses compatriotes à le faire, et ceci, en s’opposant à une bonne partie de sa base électorale.

Mais ces faits n’ont aucune importance, il est inutile de les rappeler, car nous savons - c’est l’article premier de la règle des médias concernant Trump - que celui-ci a toujours tort, quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse. Et que lorsque par hasard il a raison, cet article premier s’applique néanmoins.

Alexandre Dumaine
Alexandre Dumaine
Journaliste, écrivain

Vos commentaires

15 commentaires

  1. Non, il n’est pas le seule, il y a ORBAN, l’hongrois mais pas avec les mêmes pouvoirs. Cependant, la Hongrie n’envoie pa des armes, ni assistance directe dans la guerre et ne laisse pas transiter sur le pays metériel pour la guerre, contrairement les chefs d’état de l’UE, tous criminels de la guerre. C’est déjà ça !!

  2. Ce sont des comportements de ce type qui m’ont amené à détester la politique. C’est le chef-d’oeuvre de la mauvaise foi la plus puérile et la plus ridicule qui soit. Niveau école maternelle.

  3. Dans la crise COVID, il s’est fait un peu manipuler par Antony Faucy. Il a une grande gueule, mais je le sent honnête dans ses propos. Son retour, quasi-incontournable , va faire beaucoup de bien à l’Amérique et au monde. pas forcément aux européens qui vont payer leurs vassalités à Biden.

  4. Mais la détestation anti-Trump est si absolue, si rabique, si complète, que ses ennemis (et ils sont nombreux) refusent de le créditer d’une seule action bonne, même de leur point de vue.

    J’attends avec impatience un article où « Trump » est remplacé par « Macron » (NB : je suis loin d’être machiniste …)

  5. N’oublions pas que les américains n’ont rien à cirer de nos journalistes, scientifiques, politiciens… minables.
    Trump est là et bien là

  6. Dès l’instant où Trump a été désigné candidat, et pas avant, en 2016 donc, l’intégralité de la malfaisance démocrate (parti, état profond, médias de grand chemin) a mis en marche cette loi en 3 articles : Art 1er : Trump a tort. Art 2 : Trump a toujours tort. Art 3 : Dès que Trump a raison, les deux articles précédents entrent immédiatement en vigueur. Est-il, dès lors, surprenant que le mandat de Trump se soit passé à lutter plus contre les trumpophages, atteints du TDS avec syndrome de Caton l’ancien ou sans, que contre les événements ?
    Rappelons-nous un truc tout simple, en rapport direct avec l’article : le décompte quotidien des morts du Covid par les médias, français inclus, pendant la dernière année de son mandat, et la disparition instantanée du décompte dès l’élection du reclus de Wilmington. En novembre 2021, le nombre de morts du virus chinois aux USA, sous la présidence du « serial liar » avait dépassé celui de « l’animateur de téléraéalité ». Quel média en fait état ?

  7. C’est le personnage qui est contreversė son attitude sa désinvolture ses saillies intempestives (comme l’eau de javel pour lutter contre le coronavirus ,) il n’inspire pas le sérieux . Trump affiche trop sa fortune son style ses opinions clivantes et catégoriques. Comme pour Macron la vitrine présentée fait oublier les possibles bon côtés.

  8. N’oublions pas que sous le règne de Trump, l’Amérique n’était plus en guerre …. Qu’en disent nos humanistes ! Mais Trump est du mauvais côté, abattu d’office dans la plupart des médias qui n’ont, semble t’il pas plus d’éthique qu’en France. Sont-ils aussi grassement subventionnés par le pouvoir qu’en France ?

  9. Je le crois tout à fait capable d’arrêter cette guerre en Ukraine en 24h. Cette guerre a été provoquée par les Américains, qui ont manigancé ce coup d’etat en 2014, se sont retirés d’Afghanistan pour avoir les mains libres sur un autre théatre d’operations quelques mois avant le démarrage des provocations qui ont poussé Poutine à intervenir, et sont les seuls à torpiller les pourparlers de paix. On ne comptera pas les valets qu’ils utilisent au Royaume-Uni ou à la Commission Européenne, qui se coucheront dès qu’ils en recevront l’ordre. Ce conflit a été décidé par le chef de l’executif américain et sera stoppé avec la bonne personne en place.

    • Et, SVP, ne faites pas semblant d’oublier le super-valet français l’inénarable Macron qui a lui tout seul vaut bien tous ceux que vous citez mais avec en plus le mensonge et la turpitude comme religion, lui qui il n’y a pas si longtemps faisait « minou-minou » avec le président Poutine et l’invitant en son château de Versailles et sa résidence secondaire de Brégancon-sur-mer.

    • Le départ anticipé de Biden ( et de Macron…) faciliterait effectivement le retour à la paix, grâce à la réélection de Trump, n’en déplaise aux culs-pincés de la dialectique imposée qu’ils gobent jusqu’à l’abrutissement!

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