Je n’ai pas suivi en direct la passation de pouvoir entre François Hollande et son dauphin dimanche matin. J’avais mieux à faire ! Je rendais hommage, place des Pyramides, avec mes camarades de l’Action française, à la sainte de la patrie, le jour de sa fête nationale.

J’ai toutefois écouté, en différé, le discours d’investiture d’Emmanuel Macron. Je me suis imposé cette corvée en voyant les réseaux sociaux et la patriosphère elle-même crier au miracle : "Un nouveau Macron nous est né ! C’est quand même mieux que Hollande ! Il s’est hissé à la hauteur de la fonction, etc." Pour ma part, je n’ai rien entendu de tel, mais un discours creux, nous appelant sans rire à "inventer l’avenir", prononcé avec une lenteur certainement recommandée par des conseillers en communication pour donner l’illusion de la gravité. Le gamin a pris sa Ritaline mais il n’a toujours ni fond ni éloquence.

Autres rengaines à la mode depuis dimanche : "Laissons-lui sa chance ! Voyons-le à l’œuvre !" Comment des gens qui ont combattu Emmanuel Macron pendant des mois de campagne peuvent-ils avoir oublié en une semaine qu’il fut le conseiller et le ministre de l’Économie de son prédécesseur ? Que nous l’avons DÉJÀ vu à l’œuvre ? Qu’en somme, et pour paraphraser Mitterrand, il est l’homme du passif ? Plus grave encore : ont-ils aussi oublié qu’ils réclament la bienveillance pour un homme qui a humilié la France en parlant de "crime contre l’humanité" à propos de notre œuvre en Algérie, pour grappiller quelques voix du côté d’un vote communautaire ?

Vraiment, chers amis patriotes, il est temps de revenir à la raison ! Macron, c’est toujours l’adversaire numéro 1, l’homme du libéralisme, du mondialisme et de l’Union européenne ! Réveillez-vous !

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 07/11/2023 à 11:11.

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16 mai 2017 à 14:42

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