Darmanin prévoit des violences urbaines : cette fois, ce sera la faute d’Halloween !

halloween

Dimanche 30 octobre, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a envoyé un message aux préfets pour les appeler à la vigilance à l'approche d'Halloween. Cette fête venue du paganisme celte, vraisemblablement héritée de Samain, est celle où les barrières entre le monde des vivants et celui des morts sont momentanément abaissées. En Bretagne, on célébrait cette fête de passage jusque très tard. La Toussaint et la fête des Défunts en sont peut-être un héritage. Contre toute attente, le matérialisme américain a réinjecté cette fête macabre sous des aspects commerciaux, aussi sanguinolents que vulgaires. Les enfants qui vont de maison en maison en demandant « des bonbons ou un sort » ne savent, hélas, pas ce qu'ils font. Le clergé catholique a tenté d'alerter les parents sur les dangers liés à la fascination pour la mort, les créatures maléfiques et l'iconographie des films d'horreur. En pure perte, évidemment : les masques en plastique, les bonbons chimiques et les potirons immangeables se vendent bien et le peuple, désormais convaincu qu'Halloween fait partie du patrimoine français, achète.

Toutefois, le coup de semonce du premier flic de France ne s'adresse ni à notre héritage indo-européen ni à sa version américaine, devenue (comme tout ce qui transite par les États-Unis) laide, idiote et mercantile. Le vrai sujet est celui des violences urbaines. Gérald Darmanin estime, probablement sur la base des renseignements qui lui sont fournis, que la nuit d'Halloween est propice à des débordements de violence dans les territoires perdus. Des débordements inspirés par les films d'horreur (dont Halloween, probablement : le dernier opus sort ces jours-ci) ou par le film d'anticipation American Nightmare, qui met en scène une « nuit de la purge » au cours de laquelle tout est permis une fois par an. Cette nuit-là, les « jeunes » issus des « quartiers » ont pris pour habitude de transformer leur environnement immédiat en cauchemar, une fois de plus, mais cette fois au nom d'une fête qu'ils considèrent eux-mêmes probablement comme haram.

Un tel avertissement concentre toutes les tares de notre beau pays de France : pouvoirs publics dépassés par une violence gratuite qu'ils s'interdisent de réprimer ; prolétariat hébété par les festivités commerciales, prêt à dépenser l'argent qu'il n'a pas pour faire comme tout le monde ; quartiers en sécession de fait, devenus incontrôlables parce qu'on ne veut pas les contrôler ; jeunesse délinquante, gavée à la fois de sous-culture américaine ultra-violente et de racisme antifrançais. En France, on peut mourir pour un mauvais regard, une cigarette, une place de parking, un mot de trop, une musique trop forte, un coup de klaxon ; on peut voir sa voiture partir en fumée quand l'équipe de France gagne, quand l'équipe de France perd, quand la Coupe d'Afrique des nations se déroule bien ou mal, quand un « refus d'obtempérer » (c'est-à-dire une tentative de meurtre sur les policiers) se termine par une légitime défense, quand c'est le Nouvel An, quand c'est le 14 Juillet... ou le soir d'Halloween. Les prétextes invoqués par nos hôtes pour nous pourrir la vie sont légion. On peut dire ce qu'on veut de nos banlieues, qu'elles manquent de travail, qu'elles manquent de volonté, qu'elles manquent d'argent (quoique ce soit totalement faux), on ne peut pas dire qu'elles manquent d'imagination.

Alors, amis lecteurs, si vous avez la discutable chance d'habiter non loin d'une barre d'immeubles, dans un quartier en déshérence totale, dont les seuls meubles à peu près neufs sont les chaises en plastique des « choufs », on ne saurait trop vous conseiller, en ce soir de festivités importées, de vous garer un peu plus loin, de baisser la lumière, voire, si vous le pouvez, de dormir près du téléphone. Pas d'arme pour vous défendre, bien sûr : les armes sont pour eux, ils ont la priorité, ils ont tellement souffert. Joyeux Halloween à toutes et tous, en responsabilité. Et on fait le bilan très vite.

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Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

27 commentaires

  1. Après la France orange mécanique, voici la France walking dead. On se demande bien quel virus a pu transformer une partie de la population en criminels, violeurs, dealers et autres incendiaires. Encore plus étrange, aucun traitement ou vaccin n’est à l’étude, on préfère parler de « déséquilibrés ». Affaire classée (un peu vite) par le présidente de la République, le conseil de défense sanitaire, le garde des sceaux et le ministre de l’Intérieur (?)

  2. Le Paganisme est En Marche. L’Empirisme U S nous dévore par tous les bouts. Pour un E. Macron en Campagne qui nous disait que la Colonisation est un crime contre l’Humanité; cette colonisation peut se faire sans tirer un coup de fusil et sans baïonnette…Nous y sommes. Le Wokisme en est la méthode cool ! Le mot Prêtre ou Curé sera remplacé par Pasteurs comme aux U.S…..reste à savoir si les bonbons seront demandés jusqu’au Temple pour avoir la Paix ? ! !

    • Sauf que un pasteur, c´est différent d´un prêtre ou d´un curé. Les 3 sont honorables, à priori.

  3. « jeunesse délinquante, gavée à la fois de sous-culture américaine ultra-violente et de racisme antifrançais. » Vous avez mis le doigt sur le cœur de notre déchéance. La jeunesse est l’avenir de toute société, mais la nôtre n’a pas d’avenir.

  4. Halloween…? Tiens donc ! Cette manifestation qui nous vient sous cette forme « carnavalesque » des USA… serait finalement une « tradition » celtique, autant dire de « NOS ORIGINES et TRADITIONS » gauloises ?
    Ceci est à conserver car c’est une information de valeur ! La France aurait donc des traditions, une culture… Mais l’ennuyeux c’est… que le président actuel en dénie à la Nation qu’il prétend gouverner. Prétention, idée, que ses ministres ou autres satellites endossent, servilement. Et aucun ne manque, ne rate une occasion de les conspuer, de les (re)nier, bref tout mettre en oeuvre pour effacer ce qui fonde la culture française… Ne serait-ce là un moyen pour couvrir leur carence culturelle propre, voire un manque d’instruction notoire, dont ils ne manquent pas de faire démonstration, quand ce n’est pas « étalage » ?

  5. Afin de ne pas être enquiquiner par des gamins sonnant toutes les cinq minutes, je colle une grande feuille sur ma porte où j’inscris : « je ne participe pas à la célébration de cette « fête  » macabre américaine. Merci de ne pas sonner ».

  6. Cette fête païenne autant que mémoire de l’époque barbare ante-Christ a été réinventée par les américains, les rois du pognon à tout prix et donc promoteurs du mondialisme consumériste.
    Mais que le Peuple de France valide ainsi leurs modes de vie stupides et, surtout, que le Pape lui-même et que les autorités de l’Eglise Réformée de France passent ce symbole criant de la destruction de notre civilisation est hélas la preuve de la désintégration massive de la conscience responsable.

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