Dans vos commentaires cette semaine : « Merci aux traîtres ! »
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Le grand cirque NUPES nous gratifie d’un numéro qu’on n’avait plus revu depuis longtemps. Mines de clowns tristes, effets de tréteaux et flonflons de l’orchestre, tout y est. Mais vous n’applaudissez pas, loin s’en faut. Commentant l’article de Marc Eynaud « Qu’ils retournent en Afrique, la grande manip », notre lecteur Saintzita rappelle les élus de la nation, fussent-ils de gauche donc gentils bien sûr, à leur vraie mission : « Ne serait-il pas plus intelligent de s’occuper des passeurs qui engrangent une vraie fortune en envoyant ces migrants en toute connaissance de cause vers un bâtiment convoyeur en mer qui les attend ? »
Peu leur importe, puisque le vrai méchant, dans cette affaire, c’est Fournas. La preuve ? Ceux qui nous dirigent ont cru nécessaire de participer à ce montage éhonté avec ce sens de l’intérêt général, de la vérité et de la mesure qui les caractérise, épinglé par Merbor73 : « On peut également ajouter que l’Élysée a été prompt à rebondir pour jeter de l’huile sur le feu… Plus primesautier, notre Président, que pour son avis "plus ou moins éclairé" sur l’horrible crime de Lola. » Le criminel, l’urgence, c’est Fournas. Commentant l’article d’Arnaud Florac « Incident à l’Assemblée, la surenchère du ridicule », vous faites la part entre les responsables politiques qui se sont souciés de la vérité et de l’honneur d’un homme et ceux qui ont exploité l’affaire honteusement. Parmi ces derniers, Éric Ciotti s’est en un seul tweet taillé une place de choix. Larouille prévoit à celui qui veut représenter la droite dure et qui a condamné sans nuances le député RN un salaire amer : « Éric Ciotti ne tardera pas à payer cher et au comptant son "girouettisme" politique, et ça ne sera pas plus mal ainsi », exécute notre lecteur. Tara éjecte, lui, définitivement le député considéré comme félon : « C’est avec des personnes comme cela que LR s’est discrédité à jamais pour moi. » Allez, encore une provision pour la route vers la gauche, Éric Ciotti ? Celle charitablement déposée par Daniel Razon : « Encore un qui choisit le camp des traîtres. Reste Bruno Retailleau qui tient droit dans ses bottes… mais pour combien de temps encore ? Tout cela va conduire encore à la montée du RN car les Français en ont ras le bol d’être trahis tous les jours. Donc, merci aux traîtres ! »
Enfin, commentant l’article de Marc Baudriller « Fournas écope d’une exclusion temporaire de l’Assemblée : comment tuer le débat sur l’immigration », Martin Gale renvoie le pouvoir à ses études : « On parle d’un gouvernement qui utilise le 49.3 à tour de bras, on ne peut donc pas dire que c’est l’esprit démocratique qui le préoccupe. On est donc face à la bonne vieille judiciarisation de l’opposition chère aux dictatures. » C'est sans doute aussi le sentiment de cette France des propriétaires honnêtes qui représente si bien notre peuple. Comme l’écrit Georges Michel à propos de la loi de finances 2023, « les propriétaires paieront ». Du Macron pur jus, explique Patrice Guérin : « M. Macron montre une fois de plus l’absence totale de respect des valeurs que nous ont transmis nos pairs et pères. En bon élève, il fait ce que l’Europe Nation veut. » Mérinos rappelle, lui, quelques vérités : « 1) Macron déteste l’immobilier ; il ne possède aucun bien immobilier, Le Touquet appartient à Brigitte ; 2) le propriétaire est moins enclin à "bouger" ce qui est contre la conception de Macron : traverser la rue pour trouver du boulot ; 3) Macron veut arriver à une situation à l’anglaise : des locataires emphytéotiques, le bien étant la propriété de grands groupes ou de lords. Déjà dépendant de l’État pour quasi tous les événements de la vie quotidienne, propriétaire de sa résidence principale, voire d’une résidence secondaire, c’est un des derniers espaces de liberté… "Vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux", dit Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos. »
Heureusement, nous avons celle sans laquelle notre rubrique Mieux vaut en rire ne serait que l’ombre d’elle-même, cette chercheuse d’or qui revient chaque semaine munie d'une nouvelle trouvaille, l’inénarrable Sandrine Rousseau. Dans son article « Nous avions la gorge qui grattions, nouvelle pépite signée Sandrine Rousseau », Marie Camille Leconte épingle avec talent la maîtrise de la grammaire très créative de notre universitaire écolo. Dans les commentaires, Shoopy83 ne boude pas son plaisir : « Chaque semaine, j’attends avec impatience la perle de Sandrine Rousseau. Je suis rarement déçu. Maintenant, elle s’attaque à la grammaire et veut déconstruire le Bescheur-il, car Bescher-elle est une atteinte à la supériorité féminine. » Réjoui aussi, Montvives. Canalblog lance ce cri du cœur : « Vive la woke-production ! Nous avions la Sandrine qui déblatérions. » Allons, merci Sandrine Rousseau, au nom de BV ! Et soyez sûre que tous nos lecteurs, d’un bel élan, avions le cœur bondissant qui vous soutenions et encouragions.
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