Dans vos commentaires cette semaine : Macroléon le tout petit

BIDEN MACRON

Une France sans Macron, voilà qui vous redonne espoir. Mais est-ce possible ? Sortira-t-on un jour du cauchemar imposé par le Président mondialiste qui gouverne les destinées de notre pays depuis cinq ans avec le succès que l’on connaît ? Vos commentaires sous l’article d’Arnaud Florac « Diplomatie française sous Macron, cinq ans de gifles, cinq ans de honte », paru le 22 février, ramène la geste macronienne à ses échecs : « Si sa politique internationale n’est pas digne de notre pays, que dire de sa politique intérieure ? », demande Bernard. « Entre autres, Jupiter n’a pas fait grand-chose quant à l’annexion de certains de nos quartiers. »

Josée Perlaut, fidèle lectrice de Boulevard Voltaire, souffre pour la France. « Le pays malmené et mal géré par Macron recule à l’international ; les représentants des nations européennes ou étrangères se rient du psychopathe à la tête de notre patrie et n’hésitent pas à le ridiculiser. » Combien de temps cela peut-il durer ? Elle se souvient avec honte de la rencontre avec Poutine : « En le faisant passer par une entrée détournée et asseoir au bout d’une table de 6 mètres de long, [le président russe] lui a donné une leçon magistrale. » Bruno Garnier ajoute un Post-it™, économique celui-là, au bilan désastreux du Président élu sur son mépris pour le programme économique de Marine Le Pen : « Nous sommes passés de la cinquième à la septième place des puissances mondiales (eh oui le classement n’est pas fait par BFM TV…). » Conclusion de Vieuréac (on aime beaucoup son pseudo !) : « Criant de vérité, merci Monsieur Florac pour ce panégyrique ! Tout cela considéré, il n’y a qu’Éric Zemmour qui envisage de redonner du panache à notre beau pays. » Zemmour a-t-il une chance ? Il incarne pour beaucoup d’entre vous l’espoir de sortir du marasme, d’échapper enfin à ces décennies d’abandon de la France au profit d’idéaux vénéneux.

En écrivant « Zemmour au second tour selon un sondage, Emmanuel Macron veut cogner fort », Frédéric Sirgant a montré l’animosité du président de la République face à la montée en puissance du candidat de Reconquête. Ironique, Cidcampeador s’attend au grand ou au petit déballage, en tout cas, à celui qui tue : « Attention, Zemmour n’a plus le droit à la moindre erreur… Il devient dangereux pour Jupiter, en conséquence plus de pitié. On va bien lui trouver un geste inconvenant envers une journaliste ou une facture de gaz impayée, voire un cadeau offert, un costard par exemple… Si, si, ça s’est déjà vu ! » Nous n’avons sans doute pas encore vu les coups les plus bas de cette campagne.

Propulsé sur la scène internationale, protégé par l’Élysée, Macron profite pour l’instant d’un déséquilibre médiatique criant en sa faveur. Commode, trop commode pour échapper au débat. Macron offre bien des faiblesses mais PA Foch appelle au réalisme : « Une finale Macron/Zemmour, c’est possible effectivement. Pour gagner, Zemmour ne doit pas compter que sur les voix du RN qui lui seront acquises, il lui faudra aussi convaincre les électeurs LR. » Utile rappel. Marine Le Pen le sait bien, elle conserve plus que jamais toutes ses chances dans ce scrutin au moment où Valérie Pécresse dévisse… Sauf si le scenario noir surgissait pour de bon. « Et si Marine Le Pen ou Éric Zemmour n’avaient pas leurs 500 signatures », demande Georges Michel. Ce coup de tonnerre en puissance n’a rien d’une hypothèse d’école. Pour Ephata, le constat est simple : « La peur s’est emparée des maires… La France est bien devenue une république bananière. » Dès lors, l’indignation le dispute à la révolte. Bernard imagine le tableau : « En résumé, à la cohorte des non-vaccinés qui ne sont plus des citoyens… pourraient s’ajouter des électeurs privés de candidats (MLP, JLM et EZ). Elle est belle, la “démocratie” française donneuse de leçons. » Depuis, Mélenchon a obtenu, de justesse, ses signatures. Face à ce déni de démocratie, Ribeyre07 propose de… bouder les urnes : « Imaginez Marine Le Pen, Éric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon, le même jour et à la même heure, appelant au boycott total des élections présidentielles. Compte tenu de l’impopularité du Président en exercice et de la tendance actuelle à ne pas voter, l’illégitimité démocratique de son élection serait tellement criante, en France, en Europe et dans le reste du monde, que le régime ne s’en remettrait jamais. »

Mais que fait donc Macron ? Il aurait pu et dû changer ce système aberrant, conçu par François Hollande : il n’y a pas touché. Comment peut-il tirer l’oreille de Poutine ? En commentant l’interview d'Hervé Juvin signée Geoffroy Antoine sur l’Ukraine (« Je crains que la grande perdante de l’histoire soit l’Europe »), vous ne semblez pas basculer dans la vénération de notre chef de guerre en chocolat. « Pour résumer, les Américains et les Anglais foutent le bordel, attaque Ravachol, et provoquent la Russie. Et notre petit tyran à leur botte nous entraîne dans une guerre où nous avons quoi qu’il se passe tout à perdre ! Merci Macron qui se prend maintenant pour Napoléon. » Macroléon le tout, tout petit.

Vos commentaires

34 commentaires

  1. Poutine force le destin de la Russie et nous, nous ouvrons largement les portes au marché US, qui se fout complètement de l’Europe et de la France. encore une fois nous serons les dindons de la farce

  2. L’incompétence doublée d’inexpérience de Macron en relation internationale et a fortiori en période de conflit, saute désormais aux yeux. A l’issue de son ridicule entretien avec Poutine, il évoquait des pistes de convergences, mais vers où? Puis annonçait la veille de l’invasion, un sommet avec Biden! Ces incartades médiatiques censées redorer son blason doivent cessées. Il n’est d’aucune utilité pour les diplomates et stratèges militaires qui œuvrent réellement en coulisses, au contraire.

    • Macron se croit le plus intelligent et le plus compétant (En deux mots), alors qu’il n’est qu’un beau parleur, comme ses représentants capables de vous vendre n’importe quoi, mais le monde n’est pas un aspirateur.

  3. Ce n’est pas « macroléon » mais « micron 1er » qui dirige un désastre annoncé. Il le fait avec toute la majesté qu’on lui connait depuis 5 ans. On en a vu tous les succès, dans quelque domaine que ce soit !
    Va-t-il bientôt choisir de nous entraîner dans une guerre provoquée par les dirigeants américains si aucun général digne de ce nom ne l’arrête ?
    Seul le peuple russe, aidé par les oligarques qui vont perdre toutes leurs fortunes dans la bagarre, pourra arrêter POUTINE qui a « pété » un câble.

    • Ah bon! Vouloir sauver son pays de l’impérialisme américain c’est péter un câble?
      Alors Macron est un président bien équilibré.

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