Corruption : les Biden lâchés par la presse de gauche et accusés de collusion avec la Chine

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Nous assistons, ces derniers jours, à un véritable règlement de comptes dans la presse américaine. Les grands titres de gauche reprennent enfin les révélations des titres de droite, vieilles de plus de dix-sept mois.

En effet, et non sans douleur, la presse non mainstream (ou favorable à Trump, disons-le), et en première ligne le New York Post, clame, depuis plus d’un an à qui veut bien l’écouter, la corruption du fils de l’actuel président, Hunter Biden, et les possibles conflits d’intérêts de son père alors que ce dernier était vice-président de Barack Obama. À ces révélations fracassantes, et juste avant les élections présidentielles de novembre 2020, la presse bien-pensante n’avait que « manipulation russe » à la bouche.

Aussi, il y a quelques jours, le très réputé New York Times avouait que l’ordinateur portable de Hunter Biden – à l’origine du scandale – existait bien. Pour le New York Post, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Après avoir été traîné dans la boue, accusé de tous les maux, voilà que le Post avait bien raison. Oserait-on demander des excuses ?

Pour rappel, au printemps 2019, Hunter Biden oubliait d’aller chercher son laptop [ordinateur portable, NDLR] dans une petite boutique de réparation du Delaware. Non sans esprit critique et conscient des enjeux (Joe Biden était investi pour les primaires démocrates), le jeune réparateur l’envoyait à Rudy Giuliani, ancien maire de New York et proche de Donald Trump. Une copie du disque dur (riche en éléments sur les frasques privées et les affaires professionnelles de Hunter) fut, elle, envoyée au New York Post pour diffusion. L’accusation de conspiration qui s’ensuivit était cousue de fil blanc.

Pourtant, les preuves de l’existence de l’ordinateur portable de Hunter Biden n’ont jamais manqué. D’ailleurs, en octobre dernier, le journal Politico – de gauche – s’aventurait déjà en confirmant l’existence des fameux courriels. Parmi eux, deux dossiers principaux : les liens ambigus des Biden (père et fils) avec une société ukrainienne de gaz naturel remontant à 2015, en pleine crise de Crimée, et une possible affaire de corruption avec une société chinoise impliquant directement le « big guy », Joe, en 2017.

Depuis, d’autres éléments ont complété le dossier ; divers ouvrages ont été publié. Parmi eux, une enquête visant directement la Chine, « Red-handed : Comment les élites américaines s’enrichissent en aidant la Chine à gagner. » L’auteur de l’ouvrage, Peter Schweizer, enquêteur à succès du New York Times (qu’on ne peut donc pas discréditer comme étant pro-Trump), avouait qu’« en un quart de siècle, cette enquête est la plus effrayante que j’ai eu à mener ». Dans celle-ci, il soutient que la Chine a mis au point une stratégie bien ficelée : signer des contrats commerciaux avec les élites américaines pour ensuite utiliser ces liens à son avantage.

Au sujet du fils terrible, Peter Schweizer expliquait à Fox News que « les élites chinoises ont payé Hunter et la famille Biden 31 millions de dollars. En réalité, ce qui était au départ une histoire de copinage et de corruption doit désormais être considérée comme une affaire liée aux renseignements. Nous devons continuer à enquêter pour savoir si, oui ou non, la famille Biden est compromise avec la Chine. » Dans ce sens, la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, lance un appel au procureur général pour ouvrir une enquête sur les liens commerciaux de la famille présidentielle avec la Chine. « Joe et Hunter Biden sont depuis longtemps liés à Pékin et ont profité d'accords commerciaux louches avec le PCC. »

À cet égard, peut-on attendre quelque chose des élections de mi-mandat ? Pour Peter Schweizer, à n’en pas douter : « Si les Républicains reprennent la majorité à la Chambre des représentants, ils pourront certainement assigner à comparaître les personnes impliquées dans cette affaire, peut-être même le président en personne. »

Le dossier chinois était un premier pas. Quid du dossier liant les Biden avec l’Ukraine en cette période très tendue ?

Gaëlle Baudry
Gaëlle Baudry
Chroniqueuse à BV, spécialiste des Etats-Unis, consultante indépendante

Vos commentaires

61 commentaires

  1. une chose est sûre : les amerlocks , ( les oligarques , les zélites , la super classe , enfin ceux qui sont aux manettes de ce pays depuis l’extermination des indiens et le vol de leurs terres ) sont les maitres incontestés du mensonge et de la manipulation , élevés au rang pratiquement d’institutions .

  2. J’ai envie de dire que le mensonge a pris l’ascenseur et la vérité a pris l’escalier … mais al vérité est quand même arrivée.. Pas de bol et très bon pour les usa et la planète.

  3. Biden, père et fils, sont pourris.
    Lors de l’élection, les magouille du fils ont été évoquées, dont celles d’Ukraine.
    Ce garçon n’est toujours pas en prison car sont père était vice-président d’Obama, et maintenant président tout court.
    Les affaires américaines en Ukraine commencent à sortir. Blanchiment, Labo bactériologique, …
    Les diverses administrations « Démocrate » ont magouillé dans tous les recoins de la planète …
    Vivement que Trump revienne.

  4. A cause de ce socialiste qui snob l’Europe, et les Européens qui ne jurent que par les USA, l’Europe a lâche la Russie qui demandait à entrer dans l’OTAN. Tous les candidats à la présidentielle lui ont tous tourné le dos. Il va tourner le dos à l’occident et se rapprocher de la Chine , la Turquie, le Brésil. Les champions, et donneurs de leçons sur les droits de l’homme vont prendre une leçons de stratégie et de diplomatie

  5. Je lis : es liens ambigus des Biden (père et fils) avec une société ukrainienne de gaz naturel remontant à 2015, en pleine crise de Crimée
    On comprend mieux pourquoi Biden s’intéresse fortement à l’Ukraine….

  6. Biden, ex sénateur du Delaware, état de la fédération US bien connu pour être un paradis fiscal, y est enregistré la société Mc Kinsey … comme par hasard, comme c’est bizarre.

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