CNews, c’est la punaise de lit de la gauche !

Pascal Praud

Lundi matin, après l'inénarrable bad buzz dont il a fait les frais, la semaine passée, Pascal Praud a choisi de contre-attaquer. Selon lui, aucune plainte ne sera déposée - parce qu’il n’y a pas matière - et il doute que l’Arcom bouge une oreille. Mieux : il enjoint l’Arcom à le défendre. On peut toujours rêver.

Procès stalinien

Quoi qu’il en soit, il y aurait beaucoup dire sur le procès stalinien, aussi clownesque que capillotracté, qui lui été fait, tant par l’extrême gauche que - et il l’a souligné - par les députés Renaissance, perroquets psittacistes et paresseux de La France insoumise. De Wikipédia, qui a fait disparaître de son site sans vergogne un paragraphe sur les punaises de lit donnant raison à Pascal Praud, au député LFI François Piquemal, qui accuse Pascal Praud de « délires xénophobes » en expliquant doctement que l’explosion des punaises de lit est liée au sur-tourisme. Si l'on suit bien la puissante démonstration de l’éminent député, les punaises de lit sont des êtres très intelligents dotés de petites antennes qui leur permettent de distinguer un touriste d’un migrant, et de toujours privilégier le premier moyen de transport au second. On y croit.

Sa collègue Mathilde Panot - tout le monde, chez LFI, est soudainement docteur ès insectologie - fustige, quant à elle, les « raccourcis racistes » de Pascal Praud parce qu’il a osé poser l’hypothèse d’un lien entre hygiène et punaises de lit : « Pascal Praud ignore qu’il n’y a absolument AUCUN lien entre la prolifération des punaises de lit et l’hygiène. » Et puisqu’il l’ignore, il n’a pas le droit d’interroger. Douter et questionner, à l'extrême gauche, c'est déjà suspect. De fait, le spécialiste Roux de Bézieux, coordinateur de Badbugs, une société spécialiste des nuisibles domestiques, avait répondu sur le plateau à Pascal Praud qu’il n’y avait « absolument pas » de lien entre hygiène et punaise de lit. Car les punaises se nourrissaient de sang, contrairement par exemple aux cafards, qui vivent des miettes et autres détritus. Sauf que, quelques heures plus tard, sur le plateau de « Punchline », lorsque je lui ai posé la question de savoir si passer l’aspirateur chez soi - comme je l’ai lu sur des sites spécialisés - permet d’endiguer l’infestation, le même spécialiste me répond « oui, au début », comme « laver son linge à 60° ». A-t-on encore le droit de dire que le lavage du linge et le passage de l’aspirateur ne sont pas tout à faits étrangers à l'hygiène ? Les deux nigauds du livre éponyme de la Comtesse de Ségur passent une nuit épouvantable à se gratter dans un hôtel parisien de seconde zone. Un hôtel pouilleux, comme l’on disait alors. Tiens, les poux, eux aussi, se nourrissent exclusivement de sang humain, et pourtant, le Larousse définit ainsi l’adjectif : « Qui est couvert de poux, de vermine. Qui est dans la plus grande pauvreté ou la plus grande saleté. »

Qui cherche la petite bête dans les programmes de CNews

Mais pour rester dans le registre entomologique, chacun sait très bien pourquoi l’ultra-gauche, opportunément main dans la main avec Renaissance, cherche la petite bête dans les programmes de CNews, et des poux dans la tête de Pascal Praud, l’un de ses animateurs fétiches : parce que la chaîne les irrite et les inquiète. En un an, si l’on compare septembre 2023 à septembre 2022, CNews a gagné 0,5 point d’audience, selon Médiamétrie… dans ce qui pourrait être un vase communicant, puisque le leader des chaînes d’info, BFM TV, en a perdu autant, soit 0,5 point aussi, et que LCI, derrière, passe laborieusement de 1,8 % à 2 % d'audience.

Le 1er octobre, Le Parisien a publié une rencontre avec « Ces Français qui font le succès de CNews », constatant que « adorée ou abhorrée, la chaîne d’information continue du groupe Canal+ réunit un public grandissant depuis trois ans ». Et ce public est plus divers, sur le plan politique, que la gauche ne le crie urbi et orbi : pas de « vote CNews ». Si le public assidu « a voté deux fois plus pour Éric Zemmour que le reste du pays » (14 %, contre 7,1 % aux présidentielles) et « s’est aussi davantage tourné vers Marine Le Pen » (26 %, contre 23,3 %), on trouve aussi des macronistes (26 %, contre 27,5 %). Seul Jean-Luc Mélenchon reste mal-aimé… mais pas tant que ça ! (16 %, contre 22 %). Preuve qu’en désertant les plateaux de CNews, la gauche se tire une balle dans le pied. Et parmi les fidèles spectateurs... ô surprise, l’Élysée et les ministères, parce qu’«"ils" soulèvent de vrais sujets de société », dixit un « visage de la Macronie » qui a voulu rester anonyme.

CNews est la petite bête qui monte et donne de l’urticaire à la gauche, l’empêche de dormir, dont elle n’arrive pas à se débarrasser - ce n’est pas faute, pourtant, d’avoir essayé. Punaise ! Ça saute aux yeux : CNews, c’est la punaise de lit de la gauche !

Gabrielle Cluzel
Gabrielle Cluzel
Directrice de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

46 commentaires

  1. Mardi soir Pascal de Cnews était passé de l’autre côté….Il a du se faire « remonter les bretelles »…Mais moi j’ai éteins et n’y reviendrai pas…

  2. Si vous écoutez France Inter le matin parce qu’il y moins de pub, écoutez CNews les soir pour obtenir une information plus complète et vous faire vous même votre opinion sur ce qui est important et ce qui ne l’est pas. Quant aux punaises de lits, finalement elles suivent logiquement certaines maladies éradiquées en France il y a encore quelques années et qui sont revenue subrepticement parce que bien évidemment les français voyagent trop… dans les transports publics ?

  3. Une chose est certaine c’est que les détracteurs de CNEWS regarde cette chaîne et font augmenter l’audimat tout n’est pas perdu .

  4. Et que dire de l’émission de Christine Kelly, du lundi au jeudi, à dix-neuf heures. Elégance, intelligence, bonne humeur même en traitant des sujets difficiles, cette femme admirable, avec ses « mousquetaires » et ses invités, nous apporte tant d’air frais! Merci, Madame.

  5. Désolée d’apporter une contadiction à la déclaration de l’insectologue, mais par voie de contamination , qu’on le veuille ou non, si on n’arrête pas la prlifération de cette vermine, cela devient un rapport avec l’hygiène.
    Je répète ce que j’ai déjà écrit hier pour l’avoir vécu personnellement.
    Qu’on le veuille ou non, l’immigration, nous apporte un nouveau cadeau : LES PUNAISES DE LITS, j’ajoute : et pas que dans lits. Pour avoir vécue dans un pays chaud, je peux en témoigner. Pour les éviter 2 fois par an, on traitait les sommiers, métalliques, à l’époque avec du jus de tabac pour s’en prémunir: Voilà une bonne idée de réutiliser les déchets. Messieurs les écolos pourraient utiliser ce filon. Je confirme également avoir vu certaines personnes sur lesquelles des punaises de lits se promenaient en toute impunité. En effet certains les considérant comme des bêtes du Bon Dieu, s’interdisaient de les tuer et faisaient appel à des âmes charitables pour s’en charger avec du FLY-TOX ou de la poudre DDT. II est vrai qu’entre bébêtes l’entent est visibles puisque leur cerveau en est infesté
    Victorine 31

  6. Soutien total à Pascal PRAUD et à CNEWS. Jusqu’à ce jour, je regardais épisodiquement CNEWS, mais depuis, grâce à LFI, je regarde cette chaîne tous les jours.

  7. Et chaque fois qu’ils attaquent Cnews, il augmente son audience et sa popularité. Evidemment, énoncer des vérités premières, frappées à l’aune du bon sens, ça ne peut pas plaire à tout le monde…

  8. Autrefois, les amuseurs de foire avaient un numéro de « puces sauteuses » pour amuser le chaland, épreuve physique qui fut abandonnée, car, si on s’en réfère a « la damnation de Faust ».. »ils se grattèrent tous le jour »…Maintenant, ne pourrait-on pas, a la veille des Jeux Olympiques, mettre a contribution les punaises de lits dans de nouvelles compétitions…Nul doute que la Mairie de Paris devrait décrocher le pompon, avec son armada de cafards, ses rats, puces, punaises et toute l’échantillonnage qui peuple ses trottoirs….bientôt libérés de ces infectes bouquinistes porteurs de « bugs » de l’esprit, préjudiciable a la bien pensante écolo-insalubre.

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