Un mort et une vingtaine de blessés : c’est le bilan des tensions survenues entre suprémacistes et antiracistes, samedi dernier, à Charlottesville, aux États-Unis. L’occasion nous est donnée de rappeler que le racisme est un fléau qu’il faut éradiquer et de réaffirmer que le combat mené par les audacieux pour la préservation de leur civilisation et de leurs patries n’a rien qui puisse être comparé avec les agissements d’une poignée d’excités se revendiquant de la race pure.

Aucun mais ne peut venir atténuer l’assertion : il n’y a rien de plus répugnant que le racisme. Il faut donc comprendre ce qu’il est et ce qu’il n’est pas. Le racisme est l'appréciation négative portée sur autrui en raison de sa couleur de peau ou de son origine ethnique. Être raciste, c’est refuser la compagnie d’autrui pour l’unique raison qu’il est noir ou arabe, c’est lui refuser un poste en raison de sa couleur de peau, c’est le traiter de façon insultante de « nègre », de « bougnoule » ou de « blanc ». Être raciste, c’est penser qu’il est des races supérieures aux autres.

Le racisme, ce n’est donc pas la lutte contre l’immigration massive qui empêche l’assimilation des individus aux valeurs du territoire d’accueil. Ce n’est pas le refus des accommodements raisonnables qui permettent à des communautés de vivre selon des croyances qui vont à l’encontre des nôtres. Ce n’est pas la volonté de limiter l’immigration parce que le pays d’accueil ne sait plus accepter des nouveaux venus. Ce n’est pas la nécessité d’expulser les étrangers ne respectant pas nos valeurs. Ce n’est pas le refus de patrons d’engager un individu si ses convictions ou son mode de vie ne pourront se fondre dans l’entreprise. Ce n’est pas la capacité à juger supérieure une culture qui a été façonnée par ses propres ancêtres.

Voir flotter des drapeaux nazis, comme à Charlottesville ce samedi, a quelque chose de profondément choquant. Donald Trump a réagi en homme d’État lorsqu’il a affirmé que "le racisme est un fléau" et que "ceux qui commettent des violences en son nom sont des criminels et des brutes, y compris le KKK, les néonazis, les suprémacistes blancs et autres groupes de la haine qui sont répugnants pour tout ce que nous chérissons en tant qu'Américains".

Bien sûr, les médias et les officines antiracistes (celles-ci étant souvent elles-mêmes extrémistes dans leurs méthodes) ont surexploité les événements de Charlottesville afin d’amalgamer tout qui ne pense pas dans le droit chemin avec les suprémacistes américains. Les tensions aux États-Unis sont pourtant éclairantes : les patriotes n'ont, dans leur immense majorité, rien en commun avec les racistes tels que ceux qui ont entaché l’image de l'Amérique samedi dernier.

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15 août 2017 à 21:03

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