Bruno North : « Nous voulons une reconstruction de Notre-Dame de Paris à l’identique »
Bruno North, président du CNIP (Centre national des indépendants et paysans) vient de lancer, avec Debout la France, une pétition pour reconstruire Notre-Dame de Paris à l'identique.
Au micro de Boulevard Voltaire, il explique l'objectif de cette action : empêcher que la cathédrale ne soit « défigurée ».
Vous êtes président du centre national des indépendants et paysans. Vous lancez avec Debout la France une pétition concernant Notre-Dame de Paris dans laquelle vous déclarez ‘’ ne défigurez pas Notre-Dame de Paris’’.
Pouvez-vous nous en dire davantage ?
Nous souhaitons une restauration ou une reconstruction de Notre-Dame de Paris à l’identique.
Ce président de la République a déclaré qu’il n’existait pas de culture française. Ce Premier ministre a déclaré que Notre-Dame de Paris n’était pas une cathédrale. Il serait extravagant que ces gens-là puissent envisager, pour des raisons de mégalomanie et au travers d’un grand concours international, de défigurer ce qui est le symbole de Notre-Dame.
Pour le CNIP ce symbole est clairement une cathédrale. Ce n’est pas simplement un monument visité par des millions de gens, comme on veut le faire croire, mais un endroit où le sacré a le droit de cité, un endroit qui élève les âmes, un endroit qui constitue un ancrage de ce qu’est la France. Certes la République est laïque, mais les racines de la France sont chrétiennes. La France s’est construite autour de Clovis, roi des Francs qui s’est fait baptiser à Reims. N’oublions jamais quelles sont les racines de la France. Je n’ai pas envie, en tant que président du CNIP, qui est un parti conservateur, que des fantasmes de grandeur décadente viennent une fois de plus travestir notre patrimoine. Je vais prendre une image qui pourrait choquer. Mais, après le vagin de la reine à Versailles, je ne veux pas que nous ayons le phallus du roi en remplacement de la flèche de la cathédrale Notre Dame de Paris !
Dans cette pétition, vous déclarez que les crédits en trop doivent être alloués à la préservation des églises de campagne. N’y aurait-il pas d’autres postes prioritaires auxquels cet argent pourrait contribuer ?
Bien entendu. Mais on peut aussi se rappeler que notre situation est le résultat, comme pourraient le dire certains ‘’d’une espèce de spoliation des biens de l’Église’’. En effet, depuis 1905, tout le monde sait que ces bâtiments appartiennent soit aux communes, soit à l’État. J’estime donc que l’État et les communes ont une responsabilité d’entretien. Indépendamment d’être des lieux de culte dont l’Église est affectataire au regard de la loi de 1905, la responsabilité du propriétaire est de les entretenir.
Encore une fois, nos villages, nos villes, notre culture et notre civilisation sont construits autour.
Le point zéro de Paris est bien Notre-Dame de Paris. Quel est le point zéro d’un village ou d’une ville ? C’est souvent l’église, le clocher !
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