Baisse de l’immigration : et maintenant, le Canada de Trudeau s’y met !
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La scène n’a pas été orchestrée avec la solennité qui sied à un chef d’État, bien sûr. On est au Canada, et le Premier ministre s’appelle Justin Trudeau. Alors, c’est sur les réseaux sociaux, en chemise, face caméra, qu’il s’installe dans un fauteuil pour lancer : « L’immigration. Parlons-en. » Suit un discours assez filandreux, ce qui est compréhensible quand on se souvient des positions du politicien progressiste, il n’y a pas si longtemps. En gros (épargnez-vous le visionnage de cet exercice de com’ assez malhabile), les méchantes entreprises font venir les gentils migrants sous de fallacieux prétextes et les exploitent, donc le Canada a décidé de limiter les quotas d’immigration sur son territoire. On n’aura pas mieux. Il y a tout de même un élément important : on apprend incidemment qu’au cours des deux dernières années, le Canada a connu une croissance démographique comparable à celle du baby-boom…
Justin Trudeau (premier ministre du Canada) : "Nous avons fait des erreurs, et nous allons réduire l’immigration durant les trois prochaines années. Laissez-moi vous expliquer." https://t.co/KrivchOl05 pic.twitter.com/ZtQGhBL2tD
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 18, 2024
Avant le Canada, l'Allemagne, la Suède, le Danemark...
Ce qu’il faut retenir, derrière la fausse décontraction de Justin Trudeau, imitant de son mieux l’aisance flamboyante de Pierre, son Premier ministre de père, c’est que le Canada commence à fermer les vannes d’une immigration jusque-là incontrôlée. En cela, il rejoint un certain nombre de pays du camp dit occidental. L’Allemagne d’Angela Merkel avait promis d’accueillir un million de réfugiés. « Wir schaffen das », disait-elle (« Nous allons y arriver »). Eh bien, non, ils n’y sont pas arrivés. Il y a eu la nuit de Cologne, il y a eu des attentats et il y a désormais des quartiers, selon la responsable de la police de Berlin, où il vaut mieux ne pas se promener quand on est juif ou homosexuel, à cause des personnes « d’origine arabe ». Le Danemark, pourtant social-démocrate de tradition, a adopté une politique drastique à l’égard des migrants. La Suède, que les médias européens vantaient comme le creuset d’une intégration harmonieuse, a fait machine arrière.
Toute la mauvaise foi du monde
Tout semble se passer comme si les bénéfices, que l’on nous présentait pourtant comme multiples, de la diversité et de l’immigration tardaient à arriver. Tout se passe, également, comme si c’étaient les gouvernements réputés progressistes qui avaient les coudées les plus franches pour mettre un terme à cette silencieuse invasion. On n’a pas eu tant d’égards pour la Hongrie ou la Pologne, qui ont clairement pris ce tournant depuis des années.
Il faut dire que toute la mauvaise foi du monde ne suffira pas à faire mentir les chiffres. Le lien entre immigration et délinquance est parfaitement établi dans toute l’Europe. Celui entre immigration et chute au classement PISA le sera peut-être un de ces jours. Où sont-ils, ces ingénieurs et ces poètes dont on nous parlait quand les premiers canots sont arrivés ? Pas à Copenhague, ni à Berlin, ni à Stockholm. Ils ne sont pas arrivés par avion à Ottawa non plus, on dirait. Et à Paris… no comment. Bref, ça ne s’est pas passé exactement comme on nous l’avait dit.
Et maintenant, que va-t-il se passer, chez nous ? Le Canada, par la voix de Trudeau, réduit l’immigration légale pour les trois prochaines années. En France, ce n’est pas prévu. On n’a pas supprimé l’aide médicale d’État (AME), on ne l’a même pas diminuée. Tout au plus se félicite-t-on, ce 19 novembre, d’une baisse du nombre de demandeurs d’asile… de 8 %. Nickel, les gars. C’est du bon travail.
Verra-t-on, un jour, Emmanuel Macron, amateur de vidéos courtes, comme il l’a encore montré en relatant soigneusement son déplacement vers le sommet du G20 à Rio, faire la même chose que Trudeau ? On peut rêver.
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Un vert manteau de mosquées
40 commentaires
Justin le woke se réveille car les PM de l’Ontario et du Québec ont dit »assez » et l’élection de Trump avec ses promesses de rapatrier des migrants fait craindre que beaucoup de ceux ci se réfugieront au Canada car la frontière entre les 2 pays est une passoire
Le mensonge des soit disant progressistes immigrationistes mondialistes complices des multinationales esclavagistes est tout à fait démasqué
Ces gens détraqués du cerveau ont ruiné nos économies laissé entrer en masse des délinquants et des terroristes qu ils sont incapables d expulser Lorsque l idéologie est la matrice c est la ruine d un état
Contrairement au Canada la FRANCE ne peut exciper d’un ‘boum démographique’ nouveau pour justifier soudainement la réduction du besoin d’immigration….L’argumentaire français doit se contenter de soulever le lien – déjà bien érabli selon les statistiques – entre délinquance et immigration.
Monsieur Macron va-t-il suivre ce chemin ? Je ne pense pas car chez nous parler de limiter l’immigration c’est être un facho selon les médias stipendiés.
Hélas, pour ce qui concerne la France, on peut sans craindre de beaucoup se tromper, estimer que d’ici 2027, il ne se passera strictement rien, sinon des bricolages à l’effet microscopique. vive les « valeurs républicaines » et leur cortège d’âneries !
Ah parce qu’en 2027, ça pourrait marcher ?