Attentat au couteau en Allemagne : Le Progrès blâme l’extrême droite

@SuperNova One/ Wikimedia Commons
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Mercredi 22 janvier, en fin de matinée, dans le parc Schöntal d'Aschaffenbourg, ville située dans le sud de l’Allemagne, deux personnes ont été poignardées à mort par un Afghan, âgé de 28 ans. Les deux victimes sont un homme de 41 ans et un petit garçon de deux ans. Trois autres victimes ont été blessées, conduites à l’hôpital et mises hors de danger : un homme de 72 ans, une institutrice de 59 ans et une fillette syrienne, âgée de deux ans. Le suspect a été arrêté immédiatement. Pour l’heure, la police allemande n’a pas établi les causes de son agissement : « Jusqu'à présent, il n'existe aucune preuve des opinions radicales du suspect. » Le suspect était déjà connu des services de police en raison d’actes de violence. Il souffre de troubles psychiatriques. Arrivé en Allemagne en 2022, il a demandé l’asile en 2023, puis a fait part de son intention de rentrer en Afghanistan. L’Office fédéral des migrations et des réfugiés a alors suspendu son dossier de demande d’asile et l’a invité à quitter le pays, selon les dires du ministre de l’Intérieur bavarois, Joachim Herrmann. Contacté, le maire de la ville n’a pas donné suite à nos sollicitations.

L'extrême droite et le patriarcat : les vrais responsables de la tuerie

La classe politique allemande a rapidement réagi à cet attentat. Le chancelier allemand s’est exprimé sur son compte X : « Je suis épuisé de voir régulièrement de tels actes de violence, commis par des auteurs qui sont venus chez nous pour trouver une protection. » Pourtant, sous son gouvernement, Berlin, ne reconnaissant pas la légitimité du régime afghan, s’est engagé à accueillir 38.000 Afghans, à raison de 1.000 par mois, et ce, jusqu’au mois d’octobre 2025. À quelques jours des élections législatives, qui se tiendront ce 23 février, le chancelier semble tenter de gagner quelques points dans les sondages en s’emparant du second sujet le plus redouté des Allemands : « la crainte des conséquences de la migration », selon une étude dévoilée par la compagnie d’assurance allemande R+V Versicherung.

Du côté de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), le parti donné en tête des élections à venir (30 %), tous ne considèrent pas comme évidente la corrélation entre cette agression mortelle et le danger que représente l’immigration incontrôlée : Julia Klöcekner, députée fédérale allemande (CDU), a réagi sur son compte X : « Ce sont toujours des hommes. Pas les femmes #Aschaffenbourg », a-t-elle déploré. Pour elle, le danger majeur mis en lumière par ce drame, c’est le patriarcat.

Pour Le Progrès, le problème de cet attentat est la récupération opérée par l’extrême droite. Le journal dénonce des « messages péremptoires, remplis de colère et de haine » sur le réseau social X, en réponse au drame d'Aschaffenbourg. Ce qui est inquiétant, c'est que les circonstances de cette attaque au couteau « cadrent parfaitement avec son narratif d’une immigration incontrôlée et meurtrière ». Pire encore : la réaction de l’Alternative für Deutschland (AfD), appelant sur X à des « expulsions de masse ».

Il n’en demeure pas moins que l’Allemagne a été victime de nombreux attentats, ces derniers mois : en décembre, une voiture bélier sur le marché de Noël de Magdebourg qui a fait six morts et 299 blessés. En août, à Solingen, un attentat revendiqué par l’État islamique au cours duquel trois personnes ont été poignardées mortellement. En juin, une attaque au couteau à Mannheim dans laquelle un policier a trouvé la mort.

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Raphaelle Claisse
Journaliste stagiaire à BV. Etudiante école de journalisme.

Vos commentaires

46 commentaires

  1. Le progrès va devoir expliquer à ses électeurs ceci.
    Alice Weidel, cheffe de file du parti nationaliste allemand AfD, a annoncé ce vendredi 24 janvier un accord inédit avec les partis conservateurs CDU et CSU concernant des propositions sur l’immigration. Cet événement marque une rupture dans les lignes politiques traditionnelles allemandes, où une collaboration avec l’AfD était jusque-là fermement rejetée par les partis traditionnels.

  2. Je lis Bld Voltaire depuis longtemps et j’y publie de temps en temps des avis. Je ne me sens pas « d’ extrême droite », je sais simplement que je ne suis pas de gauche. Il n’y a qu’ici que je peux exprimer mon ressenti ; dès lors que je lis en ces pages des articles qui parlent du quotidien réel des européens et de la difficile vie commune avec bon nombres d’individus qui ne s’intègreront pas et représentent parfois un danger j’en déduis que quand la liberté de parole existe c’est que le site qui l’offre n’a rien d’ extrême. Visiblement  » Le Progrès » n’arrive pas à la cheville de Boulevard Voltaire en terme de liberté.

  3. Nous vivons dans un monde de fou et de dingue ! A chaque fois qu’un Musulman fait une attaque au couteau ! On accuse l’extrême droite ! Moi j’accuse plutôt les gens de Gauches et les Islamogauchistes ! Ce sont eux qui incitent les migrants musulmans, à nous attaquer au couteau, ca n’est en aucun cas l’extrême droit ! Vous devriez lire le livre noir de la Gauche Française, de Xavier Moreau de Stratpole Hervé de Néoules

  4. L’Office fédéral des migrations et des réfugiés l’a invité à quitter le pays vu qu’il avait fait part de son intention de rentrer en Afghanistan. Donc tout va bien. Amis Allemands, dormez tranquille. Il semble bien que nous ayons les mêmes pour nous protéger.

  5. Dans le « Républicain Lorrain » on pouvait lire :  » Attaque au couteau en Allemagne : du pain bénit pour l’extrême-droite ! »
    Ah! bêtise quand tu nous tiens…….

  6. Les pacifistes sont à l’Ouest mais les missiles sont à l’Est. Les assassins sont islamistes et commettent les pires agressions mais c’est l’extrême droite qui est coupable. Les Islamistes du Hamas se conduisent avec une barbarie abjecte que les bêtes les plus féroces ne connaissent pas et c’est Netanyahou le bourreau. La gauche ! Indécrottable gauche ! Campée sur la montagne de ses mensonges et de son hypocrisie.

    • Si le Hamas existe c’est belle et bien la faute de Netanyahou qui en lui fournissant les fonds nécessaire a permit sont existence en voulait mettre hors circuit l’Autorité palestinienne et par la même lui permettre de prendre le pouvoir en Israël ; l’hydre a échappé a sont créateur.
      Tant que Netanyahou sera a la tête du gouvernement Israélienne , il ni y aura pas de paix possible ; la trêve actuel est un leurre car pendant ce temps la , Tsahal continue ses exactions en Cisjordanie.

  7. Le groupe EBRA, dont le Progrès et huit autres titres, sont entièrement détenus par le Crédit Mutuel…. « la banque qui appartient à ses clients »…

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